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Questions fréquentes

Vous retrouverez sur cette page toutes nos FAQ sur la rénovation énergétique.

Aides financières
Copropriétés
Photovoltaïque
Isolation
Ventilation

Questions fréquentes : aides financières

Date de dernière mise à jour : 13 juin 2022

être conseillé

  • Qui vaut-il mieux contacter en priorité ? L'ALEC, Rénov'Occitanie, l'ANAH..?

    Si le logement concerné par les travaux de rénovation énergétique est situé sur une des communes de Montpellier Méditerranée Métropole, l’ALEC Montpellier Métropole est l’Espace Conseil du réseau France Rénov’ qui est compétent sur ce territoire et que vous devez contacter (de préférence via notre formulaire contact, sur notre site internet), peu importe votre demande.

    Cependant, si votre projet porte sur plusieurs postes de travaux, pouvant potentiellement permettre un gain énergétique d’au moins 35 %, ET que vous êtes éligible aux aides de l’ANAH (sous condition de revenus pour les propriétaires occupants, ou en signant une convention à loyer plafonné pour les bailleurs), vous pouvez directement contacter URBANIS, l’opérateur ANAH sur le territoire de la métropole de Montpellier (au 04 67 64 70 72, du lundi au vendredi, de 9h à 12h).

    Vous ne pouvez pas « contacter Rénov’Occitanie ». Bien qu’un formulaire contact soit disponible sur leur site internet, il vous renverra vers nous.

    Dans tous les cas, pour une inscription au programme Rénov’Occitanie, vous devez passer par l’ALEC Montpellier Métropole afin que nous ayons un RDV dans le but de préciser votre projet. S’il peut permettre un gain énergétique d’au moins 40 %, c’est nous qui vous inscrirons.

  • Si mon logement est situé en dehors de la métropole de Montpellier, qui dois-je contacter ?

    Si le logement à rénover est situé en dehors des communes de Montpellier Méditerranée Métropole, même si vous résidez dans la Métropole (ce qui peut être le cas si vous êtes bailleur ou pour une résidence secondaire), rendez-vous sur le site France Rénov’ afin de trouver le Guichet Unique compétent sur votre territoire.

  • Donc si on veut faire plusieurs postes de travaux mais qu’on n’est pas éligibles ANAH, on contacte l’ALEC pour obtenir un rendez-vous ?

    Tout à fait, ce rendez-vous durera environ 1h et nous vous apporterons un conseil technique sur les différents travaux d’amélioration énergétique que vous pourriez entreprendre, ainsi qu’une présentation des aides financières mobilisables. Si nous estimons que votre projet est assez ambitieux (gain énergétique > 40 %), nous pourrons alors vous inscrire au programme Rénov’Occitanie afin de vous faire bénéficier dans un premier temps d’un audit énergétique, gratuitement.

  • A quel moment doit-on vous contacter pour un projet de rénovation énergétique ? Est-ce qu'il faut déjà que l'on sache quels travaux faire ? Que l'on ait des devis ?

    Contactez votre Espace Conseil le plus en amont possible avant de lancer votre projet.

    Si vous ne savez pas quels travaux réaliser et que votre logement peut en nécessiter plusieurs, nous pouvons vous proposer un rendez-vous pour vous aider à définir votre projet de rénovation.

    Si c’est pour un poste de travaux unique, nous pourrons vous conseiller directement, par mail ou par téléphone.

    Si vous avez déjà des devis, nous pouvons les analyser et les comparer mais ne les signez surtout pas : les demandes d’aides doivent parfois être faites avant signature des devis. De plus, les conseils que nous vous apporterons peuvent vous être utiles avant de vous décider.

    Dans tous les cas, les demandes d’aides doivent être faites avant démarrage des travaux. D’où l’intérêt de se renseigner à l’avance, afin de ne pas être pris de court par les différents délais.

  • Peut-on être assisté dans le montage de dossiers administratifs liés à des travaux sur son logement (demande en mairie pour la réalisation d'une isolation des murs par l'extérieur, dépôt de permis de construire, etc.) ?

    L’ALEC Montpellier Métropole ne propose pas d’assistance administrative, que ce soit dans le montages de dossiers de demandes d’aides financières ou dans le cas de demandes liées à l’urbanisme. Vous pouvez en revanche contacter le CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement), au 04 99 13 37 00, afin d’obtenir un conseil de la part d’architectes, urbanistes ou paysagistes.

    Pour toute demande plus en lien avec le plan de financement, les assurances, les contrats, la fiscalité ou encore la législation, vous pouvez vous rapprocher de l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement) de l’Hérault, au 04 67 55 55 55.

    Enfin, pour toute assistance concernant des démarches informatiques ou l’utilisation d’un service numérique, si vous n’êtes pas familier avec l’utilisation d’internet ou d’un ordinateur, vous pouvez par exemple vous rapprocher :

    • D’une Maison France Services : plus d’informations sur le site du gouvernement, avec une cartographie pour trouver la plus proche de chez vous ;
    • D’un CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) : à Montpellier, sur rendez-vous, le mardi, le mercredi et le jeudi, de 14h à 16h. Vous pouvez les contacter au 04 67 40 72 72.

aides en général

  • Comment peut-on avoir une idée du coût moyen des travaux ?

    Lorsque nous vous apportons un conseil, nous vous indiquons généralement un coût approximatif pour les travaux qui vous concernent.

    De même en rendez-vous, mais si votre projet concerne plusieurs postes de travaux et se dirige vers ce qu’on va qualifier de « rénovation globale », nous vous inviterons à réaliser un audit énergétique.

    Cet audit vous présentera un plan de financement pour chaque scénario de travaux envisagé, comprenant le coût moyen du projet, les aides financières associées, les potentielles offres de prêt et donc le reste à charge.

    Nous avons pour projet de réaliser une fiche reprenant les coûts moyens de tous les postes de travaux de rénovation énergétique les plus courants.

    Si vous êtes abonnés à notre newsletter, nous partagerons cette fiche lorsqu’elle sera disponible.

    Cependant, il faut garder à l’esprit que les tarifs peuvent varier, que ce soit d’une entreprise à l’autre, selon les matériaux, ou selon la période (problèmes d’approvisionnement, pénuries de matériaux, évènements géopolitiques…).

  • Peut-on signer les devis avant de commencer les travaux ?

    Non, les demandes de CEE (Certificats d’Economie d’Energie) doivent être faites avec des devis non signés. MaPrimeRénov’ accepte des devis signés, mais si votre demande est refusée car quelque chose ne va pas sur le devis, ce sera plus compliqué de le modifier auprès de l’entreprise. Dans tous les cas, les demandes d’aides doivent être faites avant démarrage des travaux et il est préférable de les faire avec des devis non signés. Par contre, assurez-vous que le devis final, que vous signerez, sera identique à celui qui vous a servi à faire la demande d’aide.

  • Peut-on commencer les travaux avant d'avoir l'accord d'attribution de l'aide ?

    En général oui (pas pour les CEE), mais vous prenez un risque : si votre demande est refusée après instruction, vous ne pourrez pas en faire une autre si les travaux concernés ont déjà commencé !

    Selon la même logique, par sécurité, nous vous conseillons de ne pas signer vos devis avant que vos demandes d’aides soient validées.

    Vous pourrez ainsi les faire corriger plus facilement par l’entreprise s’il manque des choses, ou vous engager avec une autre entreprise s’il y a un problème relevé suite à l’instruction de votre demande d’aide.

    Note : les demandes de CEE doivent obligatoirement être faites avec des devis NON signés.

  • Est-ce qu’il y a certaines aides pour lesquelles on peut bénéficier d’une avance ?
    • L’Éco-chèque doit être réceptionné avant travaux donc on a l’aide avant et il est généralement déduit sur le devis par l’entreprise (vous devez transmettre l’Éco-chèque au professionnel affilié, vous ne pouvez pas l’encaisser).
    • Les CEE peuvent être directement déduits du devis, surtout dans le cas des CEE « Coup de Pouce ».
    • Vous pouvez également demander une avance pour MaPrimeRénov’, jusqu’à 70 % du montant de la prime, mais seulement si vous êtes en catégorie « Bleu ».
    • Si vous bénéficiez d’un accompagnement via Rénov’Occitanie, via l’ANAH, ou via un maître d’oeuvre tiers (certifié), vous pouvez bénéficier d’une avance via la Caisse d’Avance Rénov’Occitanie, uniquement si vous êtes en catégorie « Jaune » ou « Bleu ». Elle vise principalement l’avance de MaPrimeRénov’, de MaPrimeRénov’ Sérénité et du dispositif
      Loc’Avantages
      . Il n’est pas possible de demander l’avance Rénov’Occitanie pour des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), ni pour la Prime Rénov’Occitanie, le mécanisme des CEE n’étant pas adapté.
  • Quel est l’intérêt de mener son projet de rénovation globale seul si on peut être accompagné par l’ANAH ou par Rénov’Occitanie ?

    A part peut-être le gain de temps, aucun ! Mener un tel projet seul est plus compliqué, revient plus cher et vous donnera probablement accès à moins d’aides financières. L’avantage de l’ANAH est une étude énergétique gratuite ouvrant droit à un très bon financement pour les ménages les plus modestes. Celui de Rénov’Occitanie est qu’il s’adresse aux autres ménages, avec un audit énergétique également gratuit, et propose un accompagnement plus complet.

    En revanche, il peut être compliqué selon les périodes de joindre URBANIS pour lancer un dossier MaPrimeRénov’ Sérénité avec l’ANAH, et les délais de réalisation d’audit via Rénov’Occitanie sont d’environ 2 mois à partir de votre inscription au programme (c’est-à-dire à la suite de votre RDV avec l’ALEC, qui pourra parfois vous être proposé avec plusieurs semaines d’attente). Cependant, si vous n’êtes pas spécialement dans l’urgence et que vous pouvez vous le permettre, nous vous conseillons fortement d’attendre et d’insister afin de bénéficier d’un de ces deux accompagnements.

  • Peut-on passer par une banque différente de la sienne pour obtenir un Éco-prêt à taux zéro ?

    Il est effectivement possible de passer par une autre banque que la vôtre pour bénéficier de l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ). Vous trouverez la liste des banques partenaires en suivant ce lien.

    Plus d’informations sur l’Éco-PTZ sur le site du gouvernement.

  • Peut-on encore bénéficier du Crédit d'Impôt ?

    Non, le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) a été progressivement remplacé par MaPrimeRénov’. Au lancement de MaPrimeRénov’, en 2020, il a d’abord été transformé en Crédit d’Impôt Résiduel (CIR), accessible à moins de personnes durant une période de transition d’un an. Puis, dès 2021, il a définitivement disparu au profit de MaPrimeRénov’. Vous ne pouvez donc plus bénéficier d’une déduction fiscale en déclarant des travaux de rénovation énergétique sur votre logement.

  • L’isolation dite à 1€ existe-t-elle encore ?

    « L’isolation à 1 € » est possible grâce aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) et plus particulièrement la prime CEE « Coup de Pouce Isolation », versée par des entreprises que l’on appelle « les obligés » (elles ont une obligation de l’État d’encourager à la rénovation énergétique, et sont différentes des entreprises qui réalisent vos travaux) : tous les fournisseurs d’énergie.

    La plupart du temps, on parle d’isolation à 1 € pour une isolation de combles perdus, lorsque le montant de la prime permet de couvrir la totalité des frais de la prestation de l’entreprise qui intervient. C’était souvent le cas pour des ménages aux revenus modestes, pour qui la prime est plus importante, mais pas systématique.

    Depuis le 1er juillet 2021, les primes ont baissé et cette offre s’est donc rarifiée. Aujourd’hui, pour tout devis signé après le 30 juin 2022, il n’est plus possible de bénéficier de CEE « Coup de Pouce Isolation ». Vous devrez donc vous contenter de CEE « normaux », comme c’est déjà le cas depuis début 2022, pour un montant plus faible, pouvant varier entre 5 et 10 €/m² selon les « obligés ».

    Il est donc désormais très rare que la prime couvre la totalité du coût des travaux et donc qu’une entreprise vous propose un devis à 1 €. Il faudrait pour cela qu’elle ajuste ses tarifs afin de s’aligner sur le montant de prime perçue par le bénéficiaire. C’est possible, mais attention car cette idée a amené bon nombre d’entreprises à réaliser des devis à 1 € mais pour des travaux non conformes et frauduleux, en ayant souvent recours à de la sous-traitance. Privilégiez toujours la qualité des travaux : il est contre-productif de mal rénover son logement, mieux vaut parfois attendre d’avoir les moyens de réaliser ses travaux dans de bonnes conditions.

    Attention : pour bénéficier des CEE, vous devez faire les démarches avec des devis non signés.

  • Comment bénéficier de l'Aide Plan Climat ?
    • Tout d’abord, tous les critères d’éligibilité classiques : logement à usage d’habitation (résidence principale ou secondaire), livré avant le 1er janvier 2007, tout type de public éligible (saufs les locataires et occupants à titre gratuit). 
    • Ensuite, la condition principale à respecter pour avoir accès à cette aide est effectivement de prévoir une rénovation énergétique ambitieuse. Afin de déterminer cela, il faut se référer au gain énergétique que le projet de travaux peut permettre d’atteindre. Pour ce faire, il faut réaliser un audit énergétique avant travaux : l’auditeur va d’abord recalculer les consommations initiales du logement existant et déterminer son étiquette énergétique (allant de A à G). Puis, il va prévoir au moins deux voire trois scénarios de travaux qu’il va simuler avec un logiciel thermique afin d’estimer les consommations du logement après travaux. Ainsi, en comparant avec l’état initial calculé plus tôt, on obtient le gain énergétique supposé que chaque scénario de travaux peut permettre. Pour être éligible à l’aide Plan Climat, il faut atteindre un gain énergétique d’au moins 40 %, ce qui nécessite en général plusieurs postes de travaux.
    • Deuxième condition capitale : bénéficier d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO). Plusieurs possibilités existent alors pour la réalisation de l’audit énergétique et pour l’AMO : 
      • L’audit et l’AMO sont réalisés par un opérateur ANAH (URBANIS, si votre logement est situé sur une des communes de la métropole de Montpellier) via l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité. Gratuit, mais sous conditions d’éligibilité : conditions de ressources pour les propriétaires occupants (pour les ménages en catégorie « Bleu » et « Jaune »), sans condition de ressources pour les propriétaires bailleurs mais convention obligatoire avec l’ANAH (plafonnement de loyer). 
      • L’audit est réalisé via la phase 1 du programme Rénov’Occitanie (gratuite) et vous bénéficiez de l’AMO via la phase 2 de ce même programme (480 €). 

    Nous vous invitons à consulter cet article pour plus d’informations.

  • La rénovation globale est-elle financièrement avantageuse ?

    Les travaux d’amélioration énergétique que vous allez réaliser vont réduire les déperditions et les consommations de votre logement, ce qui va impacter vos factures à la baisse. Ainsi, ce sont ces économies d’énergies, couplées aux aides financières, qui permettent de financer les travaux.

    La rénovation est rentable si, à terme, la charge financière énergétique (paiement des factures + remboursement du prêt ou répartition du coût des travaux dans le temps) est inférieure à celle qui serait à payer si le bâtiment était resté tel quel. Sans travaux, les déperditions restent les mêmes et s’accentuent même avec le temps, les consommations augmentent donc et d’autant plus en prenant en compte l’évolution du coût des énergies.

    Si vous réalisez un audit énergétique, il contiendra un plan de financement vous présentant : le coût approximatif de votre projet de travaux, les aides financières mobilisables (avec optimisation selon les différentes possibilités), les options de financements (plusieurs prêts existent) et donc le reste à charge. Pour chaque scénario de travaux, les économies générées sur vos factures seront ainsi estimées et comparées avec ce que seraient supposément vos factures si vous ne réalisiez pas de travaux de rénovation énergétique (en prenant en compte dans les deux cas une hausse du coût des énergies). Le temps de retour sur investissement apparaît donc clairement et c’est pourquoi la réalisation d’un audit énergétique reste la meilleure solution pour définir au mieux votre projet en sachant ce que chaque scénario de travaux vous coûterait et ce qu’il vous rapporterait en termes de gain énergétique et donc à termes sur vos factures d’énergies.

élégibilité

  • Les plafonds de revenus sont exprimés en fonction du "nombre de personnes composant le ménage" : comment définit-on le ménage ?

    On doit compter dans votre « ménage » toutes les personnes dont la résidence principale déclarée est située dans le même logement que vous, même si vous n’êtes pas soumis à imposition commune et même si la personne n’est pas de votre famille.

    Vous devez ainsi cumuler le « Revenu Fiscal de Référence » (noté comme tel sur l’avis d’imposition) de toutes les personnes composant votre ménage, en vous référant au dernier avis d’imposition en date que vous avez (une fois que le nouveau est disponible, vous ne pouvez plus utiliser l’ancien, sinon votre demande sera refusée).

    Ainsi, en consultant par exemple notre tableau des plafonds de revenus, vous pouvez déterminer votre catégorie de revenus : « Bleu », « Jaune », « Violet » ou « Rose ».

    Le « nombre de personnes composant le ménage » n’est donc PAS le nombre de parts fiscales. Les parts fiscales n’influent en rien pour déterminer votre catégorie de revenus (mais nous vous les demandons généralement pour que vous évitiez justement la confusion).

  • Est-ce qu'un logement construit il y a plus de 15 ans est quand même éligible s'il compte également une extension qui a moins de 15 ans ?

    Pas de problème d’éligibilité pour des travaux sur la partie qui a plus de 15 ans, mais des travaux réalisés sur une extension qui date de moins de 15 ans ne seraient pas éligibles aux aides financières (sauf peut-être aux CEE si l’extension a été faite il y a plus de 2 ans).

    De la même manière, lors d’une extension, les travaux d’isolation réalisés sur celle-ci ne sont pas éligibles aux aides (car l’extension est considérée comme du neuf).

    Les aides financières pour la rénovation énergétique sont en effet destinées aux vieux logements (souvent non isolés et bien plus dégradés) et sont donc conditionnées à une ancienneté du logement de 15 ans pour MaPrimeRénov’, MaPrimeRénov’ Sérénité et Loc’Avantages ; une date limite de construction fixée au 1er janvier 2007 pour l’aide Plan Climat de la Métropole de Montpellier ; ou encore une ancienneté du logement de 2 ans pour les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), plus souples mais écartant tout de même les logements neufs.

    On parle ici d’usage d’habitation : si le bâtiment a été construit il y a 85 ans mais que ça ne fait que 8 mois que c’est officiellement un logement, il ne sera pas éligible à ces aides.

    C’est la date de la déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux qu’il faut regarder. Celle-ci est obligatoire quand il y a une demande de permis de construire. Même dans le cas d’une construction ou transformation d’usage réalisée par le ménage, il y a une demande de permis de construire et donc une déclaration en mairie après travaux pour attester la fin du chantier.

  • Avez-vous des précisions sur le plafond d’acquisition appliqué par l’ANAH sur la Métropole de Montpellier

    Cette condition est spécifique à la Métropole de Montpellier et ne concerne que l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité (pas MaPrimeRénov’, ni Loc’Avantages) : si vous avez acheté votre logement il y a moins de 3 ans, un plafond d’acquisition s’applique.

    Ce plafond varie en fonction du type de logement que vous avez acheté (T1, T2, maison…) et ne concerne donc pas les propriétaires bailleurs.

    Pour connaître les montants des différents plafonds, vous pouvez consulter notre fiche descriptive de MaPrimeRénov’ Sérénité.

  • Si on demande une aide en tant que propriétaire occupant, peut-on ensuite louer ou vendre le logement, ou en occuper un autre ? Et en tant que bailleur, peut-on finalement occuper le logement qu'on était censé louer ?

    Non, si vous bénéficiez d’une aide en tant que propriétaire occupant, vous devrez, en cas de contrôle, prouver que vous occupez effectivement le logement. Le délai et la durée d’occupation dépendent de l’aide dont vous bénéficiez : pour MaPrimeRénov’, vous avez 1 an à partir de la date de paiement de la prime pour occuper le logement et il n’y a aucune durée minimale d’occupation ensuite (mais vous devrez tout de même pouvoir justifier que vous l’occupez à titre de résidence principale, ce qui implique une occupation de 8 mois minimum aux yeux de MaPrimeRénov’) ; pour MaPrimeRénov’ Sérénité (via l’ANAH/URBANIS), vous avez 1 an après la date de déclaration d’achèvement des travaux pour occuper le logement et vous devez l’occuper pendant au moins 6 ans ; pour les CEE, il n’y a aucun délai car vous pouvez en bénéficier dans tous les cas, peu importe que vous soyez occupant, bailleur, locataire, et même si c’est votre résidence secondaire.

    Si vous ne pouvez pas prouver que vous occupez le logement passé 1 an, vous devrez rembourser l’aide perçue via MaPrimeRénov’ en intégralité. En ce qui concerne MaPrimeRénov’ Sérénité, si vous quittez votre logement avant la fin des 6 ans, vous devrez rembourser l’aide perçue au prorata du temps d’occupation qu’il restait.

    Il en va de même pour les bailleurs ! Pour MaPrimeRénov’, vous avez 1 an à partir de la date de paiement de la prime pour effectivement louer le logement et il devra être loué pendant 5 ans suivant cette même date ; pour Loc’Avantages, vous avez 1 an à partir de la date de déclaration d’achèvement des travaux pour louer le logement et vous devez le louer pendant au moins 6 ans ; pour les CEE, toujours pas de condition liée aux délais.

  • Est-ce qu'il y a des particularités lorsqu'on est en indivision ?

    Oui, l’éligibilité à chaque aide financière est fortement conditionnée au statut du demandeur vis-à-vis du logement.

    Toute particularité doit donc être mentionnée afin que nous puissions vous orienter au mieux : indivision, usufruitier, nu-propriétaire, SCI…

    Par exemple, si vous nous dites seulement que vous êtes propriétaire occupant, sans nous dire que vous êtes en fait nu-propriétaire, nous vous indiquerons des aides auxquelles vous n’aurez peut-être finalement pas droit.

    Pour connaître toutes les conditions d’éligibilité particulières en fonction de votre statut, vous pouvez consulter notre fiche synthèse qui contient plusieurs tableaux dédiés à ça.

    Attention : assurez-vous que le nom du demandeur des aides corresponde bien au nom sur les devis ! Le bénéficiaire de l’aide doit être celui qui paye les travaux.

    Souvent, il est plus avantageux que les devis soient au nom d’un des indivisaires, ou d’un membre de la SCI, plutôt qu’au nom de l’indivision ou de la SCI.

  • C’est ma SCI qui est propriétaire du logement. A quoi a t-on droit et comment faire les demandes ?

    Il est très important en effet de se questionner sur le statut du demandeur vis-à-vis du logement à rénover car l’éligibilité aux aides financières peut être fortement impactée. Il faut bien noter que le demandeur de l’aide doit correspondre au nom mentionné sur le devis.

    Par exemple, dans le cas d’une SCI, il faut distinguer 4 possibilités et toutes les aides ne sont pas accessibles pour chacune d’elles :

    • La SCI est propriétaire du logement, occupante, et les travaux et la demande sont à son nom ;
    • La SCI est propriétaire du logement, bailleur, et les travaux et la demande sont à son nom ;
    • La SCI est propriétaire mais les travaux et la demande sont faits au nom d’un membre de la SCI qui est ou sera occupant du logement ;
    • La SCI est propriétaire mais les travaux et la demande sont faits au nom d’un membre de la SCI qui est ou sera bailleur de ce logement.

    De plus, si la SCI est familiale, vous aurez accès à plus d’aides que si elle ne l’est pas.

    Pour connaître l’éligibilité et les conditions particulières dans chacun de ces cas, vous pouvez consulter notre fiche synthèse qui contient plusieurs tableaux dédiés à ça.

  • Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’éco-chèque ?

    Afin de bénéficier de l’éco-chèque, il faut :

    • Vous êtes propriétaire occupant ou bailleur d’un logement situé sur la Région
    • Faire des travaux permettant une économie d’énergie d’au moins 25%,
    • Les travaux ne doivent pas avoir commencé avant la réception de l’éco-chèque par le particulier
    • Les travaux d’isolation des combles perdus seuls et les bouquets de travaux composés des 2 lots « isolation des combles perdus » et « installation ou changement d’un système de ventilation » ne sont pas éligibles
    • Les travaux d’installation d’équipements photovoltaïque seuls ou dans un bouquet de travaux plus complet ne sont pas éligibles
    • L’entreprise doit être Reconnu Garant de l’Environnement et affilié éco-chèque région

gain énergétique

  • Comment déterminer le gain énergétique que les travaux peuvent permettre ? Faut-il le mesurer après travaux ?

    Le gain énergétique qu’un scénario de travaux peut permettre sera toujours déterminé avant travaux et ne sera jamais à confirmer une fois ceux-ci réalisés. C’est l’audit énergétique qui fera foi lors de vos demandes d’aides, d’où l’intérêt qu’il soit réalisé par un professionnel certifié RGE ou équivalent qui pourra fournir une étude comprenant tous les éléments requis pour son instruction. Vous pouvez rechercher des auditeurs certifiés sur le site France Rénov’.

    Un diagnostiqueur se rendra alors sur place pour déterminer la composition de chaque paroi et l’état de leur isolation. Le logement sera alors modélisé sur un logiciel thermique, dans son état avant travaux, ce qui permettra de déterminer quels sont les postes qui engendrent le plus de déperditions. En simulant différents travaux, on peut estimer les futures consommations du logement et, en les comparant avec ses consommations dans son état initial, calculées au départ, on obtient le gain énergétique que le scénario de travaux peut permettre. Cela permet de confirmer quels sont les postes sur lesquels il serait le plus efficace d’agir afin de réduire les consommations en énergie du bâtiment.

    Il n’y aura donc pas d’étude énergétique à réaliser après travaux pour confirmer leur efficacité et il ne pourra pas vous être demandé de rembourser la prime si vous n’atteignez pas en pratique le gain énergétique qui était visé.

    Si c’est vous qui occupiez déjà le logement avant les travaux, un suivi des consommations pourra vous permettre de mesurer l’impact de la rénovation énergétique que vous avez mené, comme c’est proposé dans le cadre de la phase 2 de l’accompagnement Rénov’Occitanie. En revanche, si vous n’occupiez pas le logement avant les travaux, ce suivi pourra être beaucoup moins pertinent car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation que l’on a du logement.

  • Comment réaliser facilement une étude énergétique ? Peut-on le faire gratuitement ?

    Plusieurs méthodes :

    • via l’ANAH (gratuit si votre projet est éligible et que vous êtes en catégorie de revenus « Bleu » ou « Jaune ») ;
    • via Rénov’Occitanie (phase 1 = réalisation d’un audit énergétique gratuitement si le logement à rénover est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier, pour 90 € sinon) ;
    • via un bureau d’études indépendant (un audit certifié et valable pour vos demandes d’aides coûte généralement entre 500 et 1 000 €).
    • Si vous avez besoin d’une étude énergétique uniquement pour une demande d’Éco-chèque, un simple Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) suffit pour un coût d’environ 300 €.
  • Qu'est-ce qui est pris en compte dans le calcul du gain énergétique ?

    L’étude énergétique est réalisée avant travaux et va comparer les consommations du logement dans son état initial avec ses consommations supposées après travaux (calculées via une simulation thermique du scénario de travaux).

    Tous les travaux de rénovation énergétique vont contribuer à réduire les déperditions et les consommations du logement.

    Les postes de travaux les plus courants sont par exemple : l’isolation des murs, du toit/des combles perdus, ou du plancher bas (sol), le remplacement des fenêtres, portes-fenêtres ou des portes d’entrée, le remplacement du système de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire (ECS) par un plus performant ou exploitant une autre source d’énergie, l’installation d’un poêle à bois, ou encore l’installation d’un système de ventilation.

    Note : la production d’énergie, par exemple électrique via des panneaux photovoltaïques, n’est pas prise en compte dans le calcul.

  • Comment juger si notre projet va générer un gain énergétique de 35 % ?

    Dans un premier temps, ce sera estimatif : il faut généralement au moins 2 postes de travaux de rénovation énergétique conséquents pour qu’on considère le projet comme de la « rénovation globale » (isolation des murs, isolation du toit, remplacement du système de chauffage, remplacement des menuiseries…).

    Ensuite, prenez contact avec l’Espace Conseil France Rénov’ compétent sur votre territoire (l’ALEC Montpellier Métropole, si votre logement est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier, ou URBANIS si vous identifiez que vous êtes éligible à une aide de l’ANAH).

    Le conseiller ou la conseillère avec qui vous aurez rendez-vous estimera à son tour si votre projet nécessite une étude énergétique et vous proposera l’accompagnement adapté afin de réaliser une étude énergétique, qui sera gratuite.

    Cette étude énergétique sera donc réalisée avant travaux et plusieurs scénario de travaux seront simulés afin d’estimer les consommations du logement après travaux.

    Le diagnostiqueur comparera cela avec les consommations initiales du logement (qu’il aura calculé au préalable), ce qui donnera le gain énergétique supposé que chaque projet de travaux pourra permettre.

    L’étude énergétique fera alors foi et vous permettra de demander des aides conditionnées à un gain énergétique minimum.

    Vous pouvez également payer un professionnel indépendant certifié RGE ou équivalent afin de réaliser un audit énergétique (coût moyen entre 500 € et 1 000 €).

  • Est-il possible d'atteindre un gain énergétique de 35 % si le logement est déjà classé en étiquette énergétique C ?

    Oui, vous pouvez toujours améliorer les performances, et finir sur un bâtiment basse consommation, classé en étiquette B ou A.

    Vous pouvez d’ailleurs obtenir un « Bonus BBC » via MaPrimeRénov’, d’un montant de 1 500 €, 1 000 € ou 500 €, si vous réalisez un audit énergétique certifié déterminant que votre projet de travaux peut faire passer votre logement d’une étiquette C ou plus bas à une étiquette B ou A.

    Cependant, il est bien entendu plus compliqué de réduire les consommations d’un logement déjà performant. Les travaux à envisager seront probablement des travaux d’isolation complémentaires, ou potentiellement chers.

  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

Travaux (y a-t-il une aide pour... ?)

  • Comment savoir si on a besoin d'isoler ses murs, ou son toit ?

    Il peut parfois être compliqué de déterminer quelles parois de notre logement ont besoin d’être isolées. Pour vous aider, voici 4 petits conseils :

    • Vérifier soi-même : c’est plus simple pour des combles perdus, lorsqu’on a une trappe d’accès, ou pour un vide-sanitaire par exemple, puisqu’on peut directement aller vérifier s’il y a un isolant et dans quel état il est. Quand on est directement sous rampants de toiture ou dans le cas des murs, il faudra profiter de certains défauts ou de récents travaux pour confirmer ou non la présence d’un isolant, s’il y a assez d’épaisseur et s’il est encore en bon état.
    • Regarder les informations contenues dans le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), qu’on vous a probablement transmis à l’achat du bien : en effet, ce document est censé décrire, entre autre, la composition de chaque paroi déperditive de votre logement (parois donnant sur l’extérieur). Si vous savez qu’il n’y a pas eu de travaux de rénovation depuis la réalisation du DPE, l’état du logement est tel que décrit dans celui-ci, en prenant en compte les années de dégradation supplémentaires. Attention, bien qu’interdit aujourd’hui (depuis l’été 2021), les DPE pouvaient auparavant être réalisés sur factures, sans tenir compte de l’état initial réel du logement. Cela dépendait bien trop de l’utilisation qui était faite du logement, ne traduisait pas ses performances réelles et il se peut donc que vous ayez un DPE très peu détaillé (voire carrément vierge, si aucune facture n’était exploitable). C’est désormais impossible.
    • Consulter différentes entreprises : en faisant réaliser des devis auprès de plusieurs entreprises, vous bénéficierez de leur expertise et leur avis sur la nécessité d’isoler ou non une paroi. Attention cependant, il n’est pas garanti que les conseils des entreprises soient indépendants de tout intérêt commercial. C’est pourquoi nous vous conseillons toujours de solliciter au moins 2 voire 3 artisans par poste de travaux de manière à toujours pouvoir comparer les solutions qu’ils vous proposent (mais aussi leur sérieux, les coûts…). Attention toutefois à ne pas faire perdre leur temps à trop d’acteurs du secteur, les délais pouvant déjà être conséquents. Pour rappel, pour que vos travaux soient éligibles aux aides financières, il faudra qu’ils soient réalisés par une entreprise certifiée RGE, que vous pouvez rechercher sur le site France Rénov‘.
    • Enfin, la manière la plus sûre d’avoir une idée concrète de l’état de son logement et de la nécessité de réaliser certains travaux ou non reste de réaliser une étude énergétique : que ce soit un simple DPE, ou un audit énergétique (plus complet et réglementaire pour les demandes d’aides), il sera maintenant systématiquement réalisé sur description. Un diagnostiqueur se rendra alors sur place pour déterminer la composition de chaque paroi et l’état de leur isolation. Le logement sera alors modélisé sur un logiciel thermique, dans son état initial avant travaux, ce qui permettra de déterminer quels sont les postes qui engendrent le plus de déperditions. En simulant différents travaux, on peut confirmer quels sont les postes sur lesquels il serait le plus efficace d’agir afin de réduire les consommations en énergie du bâtiment.
  • Est-ce que le remplacement des volets est compris dans les aides pour le remplacement des menuiseries ?

    Non, le remplacement des volets est un poste de travaux à part. Une aide existe pour cela via les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), qui sont délivrés par « les obligés », des fournisseurs d’énergie. Cependant, il peut malheureusement être compliqué de trouver un obligé qui vous proposera une prime pour ce type d’opération.

    Plus d’informations sur les conditions d’obtention de la prime en consultant la fiche BAR dédiée (BAR-EN-108).

  • Est-ce pertinent de réfléchir à l'installation de panneaux photovoltaïques dans notre projet de rénovation et est-ce qu'il y a des aides pour ce type de travaux ?

    Il est nécessaire de penser en premier lieu aux travaux de rénovation énergétique (isolation du toit, des murs, ou encore du sol, remplacement des menuiseries, système de ventilation). En effet, il est plus logique de commencer par isoler votre logement afin qu’il soit plus performant, c’est-à-dire qu’il y ait moins de déperditions et donc moins de besoins en énergie.

    On peut alors réfléchir aux systèmes de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS), qu’on dimensionnera au mieux en fonction des nouveaux besoins du bâtiment. Si on y réfléchit en même temps, comme c’est souvent le cas dans un projet de rénovation globale, il faut donc bien prendre en compte les travaux d’amélioration énergétique prévus afin que le dimensionnement soit réalisé en conséquence.

    C’est un peu le même principe avec le photovoltaïque, sauf qu’on sort un peu du cadre de la rénovation énergétique car ce type d’installation ne permet pas « d’économiser de l’énergie » à proprement parler, ça permet de produire de l’énergie. Les installations photovoltaïques ne sont donc pas prises en compte dans les études énergétiques. Nous vous conseillerons donc la plupart du temps de réaliser d’abord vos travaux de rénovation énergétique et de changement de système de production de chauffage et/ou d’ECS, puis d’attendre au moins 1 an afin d’avoir un meilleur aperçu du nouveau comportement du votre logement et de l’utilisation que vous en faites (grâce à votre expérience à l’usage, vos nouvelles habitudes et bien sûr vos factures). Ainsi, vous pourrez vous assurer que :

    • Votre profil de consommation est bien adapté au profil de production des panneaux, c’est-à-dire que vous pourrez consommer de l’électricité essentiellement en journée et encore plus durant l’été. En effet, vous ne pourrez pas stocker l’électricité produite si vous ne la consommez pas directement, les systèmes de stockage étant encore trop peu développés et accessibles pour les particuliers. Le surplus non consommé étant racheté sur le réseau à 10 cts€/kWh, il est plus intéressant de consommer la plupart de ce que l’on produit : on parle d’installation en autoconsommation avec revente du surplus.
    • Votre installation photovoltaïque sera bien dimensionnée. Il est primordial de ne surtout pas la sur-dimensionner. Or, c’est souvent ce que proposent les professionnels malheureusement, donc attention sur ce point. En ayant une visibilité sur l’utilisation et les besoins réels du logement après travaux, vous pourrez dimensionner l’installation au mieux.

    Enfin, veuillez noter la différence entre les panneaux solaires photovoltaïques et les panneaux solaires thermiques : le solaire photovoltaïque va produire de l’électricité pour alimenter vos équipements et/ou la réinjecter sur le réseau, tandis que le solaire thermique va servir à chauffer un réseau d’eau (pour votre chauffage et/ou pour l’ECS) et ne va pas produire d’électricité. Les chauffe-eau solaires individuels (CESI) sont relativement efficaces dans la région, si vous avez des consommations d’eau assez importantes pour rentabiliser l’investissement.

  • Est-ce qu'il y a des aides pour l'installation d'une pompe à chaleur ?

    Oui, mais il faut bien distinguer les différents types de pompes à chaleur (PAC).

    • Il y a tout d’abord les PAC air/air, bien connues du grand public car c’est ce qu’on appelle les climatisations réversibles (chauffage l’hiver, clim l’été). Ce système est peu aidé, pour diverses raisons (notamment à cause du fait qu’il peut entraîner une surconsommation d’énergie l’été et des îlots de chaleur en ville), et vous ne pourrez bénéficier que des CEE pour quelques centaines d’euros maximum.
    • Puis les PAC air/eau, qui permettent de remplacer une chaudière au gaz ou au fioul par exemple, en réutilisant le réseau de chauffage central existant. A moins que le réseau ne soit vraiment pas en bon état, il est plus intéressant de le réutiliser avec une PAC air/eau que d’envisager une PAC air/air. Bien que la PAC air/eau ne permette pas un rafraîchissement l’été, il vaut mieux éviter de laisser entrer la chaleur plutôt que consommer de l’énergie afin de climatiser (que ce soit d’un point de vue économique et écologique). Ce système est bien plus aidé : quelques centaines d’euros via les CEE, et de 2 000 € à 4 000 € via MaPrimeRénov’. Si la PAC air/eau vient en remplacement d’une chaudière au gaz ou au fioul qui n’est PAS à condensation, vous pouvez normalement bénéficier de CEE « Coup de Pouce Chauffage » à hauteur de 2 500 € ou 4 000 €, et d’un bonus de 1 000 € supplémentaires via MaPrimeRénov’ (à partir du 15/04/22).
    • D’autres PAC existent, moins courantes dans la région, et vous trouverez un descriptif un peu plus détaillé de l’ADEME en suivant ce lien : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/travaux/pompe-a-chaleur-maison
  • Est-ce qu'il existe des aides pour l'auto-construction ?

    Ces aides sont destinées à la rénovation énergétique des logements, pas pour de la construction, du neuf, donc pas pour de l’auto-construction non plus.

  • Je dois remplacer une PAC air/air qui est défaillante par une nouvelle, puis-je bénéficier des aides pour ce poste de travaux ?

    Oui, vous pouvez bénéficier seulement des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). 

  • Il y a-t-il des aides pour le chauffage bois ?

    Oui, bien sûr, elles varient entre 600 € et 10 000 €; en fonction du système de chauffage au bois sélectionné et de votre revenu fiscal de référence. 

  • Est-ce qu’il y a une aide spécifique pour les isolants plus respectueux de l’environnement (biosourcés) ?

    Non malheureusement, pas de valorisation en fonction du type d’isolant choisi.

  • Peut-on avoir une aide pour le changement d’un double vitrage ?

    Non, il n’est pas possible d’avoir d’aide financière dans ce cas précis. Les aides pour le remplacement des menuiseries sont possibles, seulement dans le cadre de remplacement de simple vitrage.

maprimerénov

  • Comment constituer mon dossier MaPrimeRénov' ?

    L’ALEC ne gère pas les demandes d’aides, ni le suivi de celles-ci. Concernant MaPrimeRénov’, c’est l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) qui verse cette aide.

    Pour les modalités de dépôt ou le suivi d’une demande d’aide, vous pouvez les joindre au : 0806 70 38 03 (du lundi au vendredi, de 9h à 18h).

    Vous pouvez également les contacter via un formulaire sur leur site internet.

  • A quoi correspondent les couleurs de MaPrimeRénov’ ?

    Les couleurs utilisées par MaPrimeRénov’ correspondent aux différentes catégories de revenu ci-dessous, en fonction du revenu fiscal de référence et du nombre de personnes dans le ménage.

    Plafonds de ressources pour la région Occitanie

    Nombre de personnes composant le ménage Ma PrimeRénov’ Bleu Ma PrimeRénov’ Jaune Ma PrimeRénov’ Violet Ma PrimeRénov’ Rose
    1 <= 14 879 € <= 19 074 € <= 29 148 € > 29 148 €
    2 <= 21 760 € <= 27 896 € <= 42 848 € > 42 848 €
    3 <= 26 170 € <= 33 547 € <= 51 592 € > 51 592 €
    4 <= 30 572 € <= 39 192 € <= 60 336 € > 60 336 €
    5 <= 34 993 € <= 44 860 € <= 69 081 € > 69 081 €
    Par personne en plus + 4 412 € + 5 651 € + 8 744 € + 8 744 €

    En fonction de votre Revenu Fiscal de Référence (RFR), sur l’avis d’imposition le plus récent.

  • A quel n° contacter pour MaPrimeRénov’ pour suivre son dossier ?

    Pour les modalités de dépôt ou le suivi pour MaPrimeRénov’, vous pouvez les joindre au : 0806 703 803 (du lundi au vendredi, de 9h à 18h).

  • Quels sont les postes éligibles pour MaPrimeRénov’ ?

    Dans le cadre de MaPrimeRénov’, plusieurs travaux sont possibles concernant l’isolation, le chauffage et l’Eau Chaude Sanitaire. Vous pouvez trouver la liste complète de ces travaux en consultant cette fiche.

  • Où trouver les spécificités techniques de tous les équipements rendant les travaux éligibles à MaPrimeRénov‘?

    Afin de bénéficier des différentes aides financières telles que MaPrimeRénov’,vous pouvez trouver les critères techniques pour chaque poste sur notre fiche MaPrimeRénov’ ou sur le site :  https://www.maprimerenov.gouv.fr/  

  • Comment obtenir les bonus MaPrimeRénov’ ?

    Il faut au préalable réaliser un audit énergétique, via une structure RGE étude et réaliser les postes de travaux préconisés pour atteindre les objectifs des bonus. 

     
  • Peut-on cumuler les bonus rénovation globale et les primes individuelles dans le cadre de MaPrimeRénov’ ?

    Le bonus rénovation globale peut se cumuler avec les autres bonus « sortie de passoire thermique » et « BBC ». En revanche, il n’est pas cumulable avec les primes individuelles de MaPrimeRénov’.

  • Peut-on bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les copropriétés ?

    Oui, il est possible de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les copropriétés ainsi que d’autres aides financières. Pour toutes questions à ce sujet, vous pouvez envoyer votre demande via notre formulaire contact.

Eco-chèque

  • J'ai une question concernant ma demande d'Eco-chèque

    Pour tout problème d’ordre administratif concernant le suivi de votre demande d’Éco-chèque (dossier incomplet ou non valide, en attente de réponse etc…), il vous faut contacter directement la Région Occitanie.

    Voici le numéro de suivi de demande pour l’Éco-chèque : 08 05 37 21 43

    Vous trouverez également des contacts supplémentaires en suivant ce lien.

    Nous pouvons en revanche vous conseiller pour tout problème d’ordre technique concernant vos travaux.

  • Pour ma demande d’Éco-chèque, je peux utiliser le DPE que l’on m’a fourni lors de l’achat de la maison en guise d’étude énergétique ?

    Non, l’étude énergétique vous ouvrant accès à des aides financières telles que l’Éco-chèque, les CEE “Coup de Pouce Rénovation Globale” ou MaPrimeRénov’ Rénovation Globale, doit être réalisée avant travaux et doit intégrer à minima le scénario de travaux que vous comptez réaliser. En plus de recalculer l’étiquette énergétique du logement dans son état initial (à comparer notamment avec le DPE que l’on vous a fourni lors de l’achat), le diagnostiqueur va simuler des scénarios de travaux afin de déterminer le gain énergétique potentiel qu’ils pourraient permettre. C’est cette estimation qui vous donne droit à certaines aides, ou non.

CEE

  • Ou peut-on trouver les listes des obligés ?

    Cette liste est consultable sur le site ecologie.gouv.

  • Comment peut-on comparer les offres CEE ? Doit-on être abonné auprès de l'obligé à qui on demande les CEE ?

    Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) sont des primes versées par des fournisseurs d’énergie, que l’on appelle « les obligés ».

    Ces primes ne sont pas fixes et peuvent donc varier d’un obligé à l’autre.

    Vous pouvez trouver des comparateurs sur internet mais ils sont très peu exhaustifs.

    Le meilleur moyen de valoriser sa prime, bien que fastidieux, c’est de faire une demande auprès de plusieurs obligés différents et de comparer les primes ce qu’ils vous proposent.

    Notez que vous pouvez choisir n’importe quel fournisseur d’énergie, même si vous n’êtes pas abonné chez lui, cela ne vous engagera en rien.

    Si vous réalisez plusieurs postes de travaux, vous pouvez bénéficier de primes d’obligés différents, mais une seule par poste de travaux.

accompagnement Rénov'Occitanie

  • Qui peut bénéficier de l’accompagnement Rénov’Occitanie ?

    Le dispositif d’accompagnement Rénov’Énergie est remplacé à partir du 1er 2021 mars par le dispositif Rénov’Occitanie. Ce dispositif permet d’accompagner les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs ainsi que les locataires.

    • En savoir plus sur le dispositif
  • Quels sont les délais pour un accompagnement ?

    Il vaut mieux contacter un Espace Conseil le plus longtemps en amont de votre projet.

    En effet, les délais peuvent parfois être longs entre votre premier contact et le début des travaux si vous voulez être conseillé, bénéficier d’un accompagnement et des aides financières.

    Vous devrez d’abord joindre un conseiller, puis prendre un rendez-vous afin de préciser votre projet (nous sommes généralement complets sur environ 2 semaines), puis nous vous inscrivons au programme Rénov’Occitanie, vous signez votre contrat en ligne et vous attendez que l’opérateur vous appelle pour fixer une date de visite du logement, puis il réalise l’audit et vous présente les résultats (environ 2 mois de délais entre l’inscription et le rendu d’audit, fin de la phase 1 de Rénov’Occitanie).

    Il faut en parallèle chercher des entreprises RGE, les faire venir pour réaliser des devis (délai de parfois plusieurs semaines).

    Si vous poursuivez en phase 2 (avec un scénario de travaux pouvant permettre un gain énergétique d’au moins 40 %), l’opérateur qui vous accompagnera pourra vous aider à comparer vos devis et en choisir un par poste de travaux. Une fois le scénario de travaux choisi grâce à l’audit, vous pouvez faire vos demandes d’aides (délai d’instruction variable, pouvant aller de quelques jours dans le meilleur des cas, à plusieurs semaines). Une fois les demandes validées vous pouvez commencer vos travaux.

    Attention : les demandes d’aides peuvent être faites avec des devis signés, sauf les CEE pour qui sont exigés des devis NON signés.

    De manière générale, nous vous conseillons d’attendre d’avoir validation de vos demandes d’aides avant de signer vos devis.

    Concernant les accompagnements via l’ANAH et leur opérateur URBANIS, c’est à peu près le même procédé mais nous ne pouvons pas trop nous avancer sur les délais.

  • Est-ce qu'un bureau d'étude indépendant peut intervenir dans le cadre de Rénov'Occitanie ?

    Non, un appel d’offre a été lancé au départ par l’AREC (Agence Régionale Énergie Climat) afin de sélectionner un auditeur par territoire.

    Sur la Métropole de Montpellier, c’est le GEFOSAT qui réalise les audits énergétiques dans le cadre de la phase 1 du programme Rénov’Occitanie.

    Ce dispositif vient stimuler la demande sur les audits via notamment la gratuité (sur la Métropole de Montpellier, 90 € sinon).

    Il a rendu bien plus accessible cette prestation et les particuliers se lancent désormais bien plus facilement dans la réalisation d’un audit énergétique avant travaux pour préciser et définir leur projet de rénovation.

  • Est-il possible de réaliser un audit via un bureau d'études indépendant puis de s'en servir pour bénéficier d'aides ou accompagnements ? Ou faut-il obligatoirement passer par Rénov'Occitanie ou l'ANAH ?

    Vous pouvez réaliser un audit énergétique via un bureau d’étude (ou équivalent) indépendant mais il faudra que vous soyez sûr qu’il est bien certifié et donc valable pour vos demandes d’aides (auditeur certifié RGE ou équivalent).

    Vous pouvez les rechercher sur le site France Rénov’ (catégorie « Études énergétiques ») : https://france-renov.gouv.fr/fr/trouvez-un-professionnel
    Un audit énergétique ne sera nécessaire que pour obtenir une aide qui est conditionnée à un gain énergétique minimum. L’audit servira à justifier que votre projet de travaux peut effectivement permettre le gain énergétique requis.

    C’est le cas pour les CEE « Coup de Pouce Rénovation Globale » et MaPrimeRénov’ Rénovation Globale, pour lesquels il faut un projet pouvant permettre un gain énergétique d’au moins 55 %.

    En revanche, notons 3 cas particuliers :

    • MaPrimeRénov’ Sérénité et Loc’Avantages sont accessibles uniquement si vous êtes accompagné via l’ANAH, pour un projet pouvant permettre un gain d’au moins 35 %.
      Si c’est le cas, c’est leur opérateur (URBANIS, si votre logement est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier) qui réalisera l’étude énergétique, gratuitement.
    • L’aide Plan Climat de Montpellier Méditerranée Métropole n’est accessible que si vous êtes accompagné via l’ANAH ou via la phase 2 du programme Rénov’Occitanie, pour un projet pouvant permettre un gain d’au moins 40 %.
      Si tel est le cas, vous aurez bénéficié de l’étude énergétique soit via l’opérateur ANAH, soit via la phase 1 du programme Rénov’Occitanie.
    • L’Éco-chèque Logement de la Région Occitanie n’est accessible que si vous êtes accompagné via la phase 2 du programme Rénov’Occitanie. De ce fait, vous aurez normalement déjà bénéficié d’un audit énergétique gratuit via la phase 1.

    Notez enfin qu’il est possible d’être inscrit directement en phase 2 Rénov’Occitanie sans passer par la phase 1, si vous avez déjà réalisé un audit énergétique via un auditeur indépendant.

    Cependant attention : il faudra que l’audit respecte toutes les conditions exigées par l’AREC afin que ces derniers l’acceptent pour une inscription en phase 2.

    Si vous optez pour cette possibilité et que vous n’avez pas encore réalisé d’audit, nous pouvons vous transmettre la grille d’évaluation d’audits de l’AREC afin que votre auditeur vérifie qu’il peut effectivement réaliser un audit valable.

    Un audit réglementaire coûte en moyenne entre 500 € et 1 000 € donc on peut envisager cette option plutôt lorsque l’on n’est pas éligible à l’ANAH ou à Rénov’Occitanie (puisque l’étude énergétique est gratuite avec ces accompagnements).

Entreprises

  • Pouvez-vous nous conseiller ou nous donner des avis sur les différentes entreprises ?

    L’ALEC Montpellier Métropole est une association et propose un conseil gratuit, neutre et indépendant.

    Nous ne conseillons pas d’entreprises en particulier, ou de « liste noire » afin d’en écarter.

    Dans un premier temps, nous ne pourrons que vous conseiller de rechercher des entreprises certifiées RGE (Reconnue Garant de l’Environnement), sur le site France Rénov’.

    Outre le fait que ces entreprises ont passé la formation adéquate, il est nécessaire que vos travaux soient réalisés par une de celles-ci afin qu’ils soient éligibles aux aides financières.

    Dans un second temps, lorsque vous aurez réalisé plusieurs devis par poste de travaux afin de comparer les entreprises entre elles et leurs offres, vous pouvez nous solliciter pour de l’analyse de devis.

    Nous pouvons ainsi vous indiquer s’ils sont en dessous ou au dessus des tarifs moyens pratiqués, s’il manque des éléments essentiels (comme les critères techniques d’éligibilité par exemple), si les prestations proposées sont convenables, ou encore vérifier si l’entreprise est bien dans la base de données RGE.

  • Comment savoir si l'entreprise est bien certifiée RGE pour les travaux qu'elle réalise chez moi ?

    Il est en effet important de s’assurer que l’entreprise est certifiée pour les travaux qu’elle va effectivement réaliser chez vous, et pas uniquement pour d’autres travaux.

    Vous pouvez vérifier cela directement sur le certificat : en général, en bas, un petit tableau résume les différents postes de travaux pour lesquels l’entreprise est certifiée. Par exemple, si elle va réaliser chez vous des travaux d’isolation des murs par l’extérieur mais que son certificat RGE n’est valable que pour l’isolation des murs par l’intérieur, ces travaux ne seront pas éligibles aux aides financières.

    Sur le site France Rénov‘, vous pouvez rechercher les entreprises RGE recensées autour de chez vous et vous pouvez également télécharger leur certificat. Sinon, l’entreprise vous le transmettra si vous lui demandez.

  • Comment trouver des entreprises sérieuses, quand on voit toutes les arnaques à la télé et sachant qu’être certifié RGE ne veut rien dire ?

    En effet, la certification RGE est obligatoire mais elle ne suffit pas à garantir la qualité des travaux. Malheureusement, et bien que ce soit un avantage en un sens, l’ALEC est une association neutre et indépendante de tout intérêt commercial et ne peut donc pas conseiller d’entreprises en particulier.

    Nous pouvons simplement vous renvoyer vers la liste RGE sur le site FAIRE, puis, si vous le désirez, vous pouvez nous envoyer vos devis afin que nous les analysions et vous donnions notre avis (devis complet, entreprise bien certifiée, coût dans la moyenne, prestations manquantes…). Le sérieux de l’entreprise ne peut cependant pas toujours être confirmé avant travaux, veillez donc à chercher également des avis sur internet, ou passez par le traditionnel bouche à oreille.

  • Est-ce que le certificat RGE de l'entreprise doit être valable au moment des travaux ou seulement au moment de l'instruction de la demande d'aide ?

    L’entreprise doit être certifiée RGE au moment où elle vient chez vous et vous établit le devis et elle devra rester certifiée jusqu’à la fin des travaux et leur facturation.

    Si vous le téléchargez sur le site France Rénov’ ou si l’entreprise vous transmet son certificat RGE, vous pouvez vérifier la date de validité qui est normalement précisée en haut. Attention, ces certifications ne sont pas renouvelées automatiquement, cela dépend donc de l’entreprise.

  • Est-ce que plusieurs entreprises différentes peuvent intervenir dans le cadre d'une rénovation globale avec différents postes de travaux ?

    Oui tout à fait, il n’est pas nécessaire que ce soit la même entreprise tout corps d’état qui réalise tous les postes de travaux compris dans votre projet de rénovation globale. Nous vous conseillons même de toujours solliciter plusieurs entreprises différentes afin de comparer leur expertise, les coûts pratiqués et leur sérieux. Il faudra simplement que chaque entreprise soit certifiée RGE, condition essentielle pour que les travaux soient éligibles aux aides financières. Si un des postes de travaux n’est pas réalisé par un artisan certifié, il ne pourra pas être pris en compte dans le calcul du gain énergétique. Il faudra donc écarter ces travaux lors de la réalisation de l’audit énergétique, même si dans les faits ils auront probablement un impact positif sur les consommations du logement, car aucune labellisation ne prouvera que le professionnel a reçu la formation nécessaire pour travailler dans les règles de l’art. Par ailleurs, l’éligibilité de chaque poste de travaux est conditionnée à l’atteinte de critères techniques pouvant différer selon l’aide financière visée. Un professionnel RGE est censé les connaître et les mentionner systématiquement sur ses devis.

    Vous pouvez rechercher des artisans certifiés sur le site France Rénov’.

  • J’ai mandaté mon entreprise pour faire ma demande MaPrimeRénov’ mais je n’ai toujours pas de nouvelles après plus d’un mois. Que faire ?

    Si c’est l’entreprise qui a fait la demande pour vous, c’est elle qui a dû recevoir le mail de confirmation d’attribution de la prime. Peut-être qu’elle ne vous a simplement pas tenu au courant, demandez-lui.

    Par contre, nous n’avons ni visibilité ni pouvoir concernant les demandes de MaPrimeRénov’. Pour tout problème concernant cette aide, vous devez contacter l’ANAH (0806 703 803).

  • Est-ce qu’on peut au moins trouver facilement une liste d’artisans qui travaillent avec des isolants biosourcés ?

    Plutôt se rapprocher des fournisseurs de ce type d’isolants qui eux travaillent avec certaines entreprises en particulier qui viennent se fournir chez eux. Sinon chercher les « Eco artisans ».

Questions fréquentes : copropriétés

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

décisions

  • Comment peuvent s'articuler les travaux individuels et les travaux collectifs ?

    Lorsque vous avez un projet de rénovation énergétique en appartement, il faut également voir avec le syndic ou le syndicat de copropriétaire si des travaux collectifs peuvent être envisagés à l’échelle de la copropriété, et ce pour plusieurs raisons :

    • D’une manière générale, il est plus pertinent de réfléchir à une rénovation globale.
      Par exemple, isoler toute la copropriété par l’extérieur sera bien plus efficace qu’isoler quelques appartements par l’intérieur (d’un point de vue individuel, l’ITE est plus performante que l’ITI car on évite beaucoup de ponts thermiques, mais aussi d’un point de vue global, car réduire les consommations de toute une copropriété représente plus d’économies d’énergie que réduire celles de quelques appartements).
    • Concernant l’ALEC Montpellier Métropole, même si nous estimons au cours d’un rendez-vous que votre projet individuel pourrait permettre un gain énergétique d’au moins 40 %, nous ne pourrons pas vous inscrire au programme Rénov’Occitanie à titre individuel tant que nous ne serons pas sûrs que la copropriété ne peut pas prévoir de travaux collectifs.
      En effet, si elle le peut, nous l’orienterons alors vers Rénov’Occitanie Copro afin de bénéficier d’un audit énergétique à l’échelle de la copropriété (priorité à la rénovation globale).
    • Si les travaux envisageables à l’échelle individuelle, dans votre appartement, ne sont pas suffisants (c’est-à-dire qu’ils ne permettront pas une réduction suffisante des consommations du logement), les travaux collectifs peuvent permettre de compléter votre rénovation (par exemple, si le seul poste de travaux possible est le remplacement des fenêtres, l’isolation des murs par l’extérieur pourrait permettre un gain significatif).
  • Peut-on obliger une copropriété à réaliser des travaux collectifs ?

    Par exemple : isolation des murs par l’extérieur, isolation du toit et/ou des caves de la copropriété, remplacement du système de chauffage collectif et/ou de ventilation collective… ?

    Dans le cas où il est impossible de réaliser des travaux suffisants à titre individuel pour faire sortir son appart du statut de « passoire thermique » et qu’on est donc dépendant de ces travaux collectifs.


    Les copropriétés ont maintenant l’obligation de réfléchir à introduire des travaux de rénovation énergétique lorsque de gros travaux sont prévus.

    Par exemple, si un ravalement de façade est envisagé, il faut discuter de l’isolation des murs par l’extérieur (ITE) en même temps.

    Cependant, les travaux collectifs sont soumis au vote de chaque copropriétaire et chacun est libre de voter contre. On ne peut pas les forcer et on ne peut pas faire ces travaux sans l’accord de la majorité.

    L’information et la sensibilisation sont des leviers pertinents pour exposer l’intérêt d’un projet de rénovation, aussi bien technique que financier.

    Le pôle Copro de l’ALEC Montpellier Métropole peut accompagner votre copropriété en ce sens, notamment en assemblée générale.

  • En tant que locataire, peut-on forcer son copropriétaire à faire des travaux de rénovation énergétique individuels si la copropriété ne peut/veut pas engager de travaux collectifs ?

    Il n’est pas possible de forcer son copropriétaire à faire des travaux individuels ou collectifs.

    Toutefois si la consommation énergétique de l’appartement est très supérieure à celle indiquée dans le DPE, le locataire peut utiliser l’opposabilité du DPE pour réclamer soit un défraiement soit des travaux d’amélioration énergétique.

  • Si on ne peut forcer personne à réaliser des travaux, que se passe-t-il si on ne peut tout simplement pas faire sortir son logement d'une certaine étiquette énergétique empêchant sa location ? Le propriétaire bailleur pourra quand même louer son logement passé la date prévue ? Le locataire pourra se retourner contre le propriétaire ?

    Tout d’abord, vous trouverez un planning synthèse sur les dates importantes à retenir, concernant notamment les interdictions de locations d’un logement classé en étiquette G ou F.

    S’il n’est pas possible de réaliser suffisamment de travaux afin de faire atteindre l’étiquette minimale requise à votre logement, vous devrez justifier votre bonne volonté en le prouvant notamment par une étude énergétique (et éventuellement un PV d’AG de copropriété qui vote contre de tels travaux collectifs) et en réalisant les travaux que vous pouvez.

    Nous n’avons pas encore connaissance des recours possibles pour un locataire.

    Vous pouvez vous rapprocher de l’ADIL 34 au 04 67 55 55 55 (Choix 1) sur ce sujet.

  • Est-il possible de ne pas faire d’audit et de voter directement des travaux de rénovation énergétique ?

    L’audit énergétique n’est pas obligatoire, il est donc possible de ne pas le voter et de voter directement les travaux qui vous semblent pertinents. Cependant un audit énergétique permet de faire un état des lieux du bâtiment et de mieux connaître ses faiblesses et les postes de déperdition les plus importants : c’est-à-dire qu’en vous basant sur un audit vous serez sûrs de voter des travaux efficaces et cohérents.

    De plus pour accéder aux aides financières il faudra pouvoir prouver que la copropriété atteindra 35% de gain énergétique. Il faudra donc voter des travaux basés sur une étude énergétique afin de demander l’aide de l’état MaPrimeRenov.

    L’audit énergétique sert donc à la fois à savoir quels sont les travaux les plus cohérents puis à justifier l’atteinte du gain énergétique minimum pour obtenir MaPrimeRenov.

     
  • Quel est l’intérêt pour une copropriété d’imposer des travaux privatifs qui vont améliorer surtout la performance énergétique du logement concerné ?

    L’idée est de faire voter un certain type de travaux privatifs, par exemple le changement des fenêtres privatives. Si ces travaux sont généralisés chez ces personnes cela bénéficiera indirectement à la baisse des charges collectives et à l’amélioration du confort au sein de la copropriété.

    De plus si ces travaux sont votés collectivement ils pourront être intégrés à un calcul de gain énergétique global, ce qui pourrait permettre l’atteinte du seuil de 35% nécessaire à l’obtention de MaPrimeRenov’ notamment.

    Enfin, un changement collectif de postes initialement privatifs permettra d’effectuer un achat groupé auprès des entreprises qui permettra d’une part de conserver une unité (par exemple unité des façades dans le cas de menuiseries), mais aussi faire chuter les prix compte tenu du volume.

  • Peut on faire voter le changement des menuiseries privatives ?

    Oui c’est une possibilité, les menuiseries privatives entrant dans le cadre de travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privative : « Ces travaux peuvent comprendre des travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives et aux frais du copropriétaire du lot concerné, sauf dans le cas où ce dernier est en mesure de produire la preuve de la réalisation de travaux équivalents dans les dix années précédentes » article 25-fde la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété.

  • Est-ce que l’ALEC conseille les syndics de copropriété ?

    Nous sommes effectivement en étroit contact avec les syndics des copropriétés dont nous accompagnons les projets de rénovation énergétique. Un poste a d’ailleurs été récemment créée à l’ALEC dans le but d’informer les gestionnaires de syndic sur la présence et le rôle de l’ALEC pour l’accompagnement de leur portefeuille de copropriétés : notre collègue Sabrina Martel peut donc entrer en contact avec les syndics intéressés pour mieux connaître la démarche de rénovation énergétique en copropriété et les différentes étapes menant à une rénovation réussie.

    Pour toutes demandes : copro@alec-montpellier.org

aides

  • Peut-on cumuler le gain énergétique dû à des travaux individuels sur son appartement avec le gain énergétique dû aux travaux collectifs réalisés par la copropriété ?

    Il n’est pas possible de cumuler les gains énergétiques liés à des travaux individuels à ceux liés à des travaux collectifs.

  • La Centrale de Financement (LCF) est également réservée aux copropriétés de Montpellier? Comment les contacter ?

    La Centrale de Financement n’est pas réservée aux copropriétés de Montpellier. Cependant, M. Bouldouyre est basé physiquement sur cette ville. Afin de discuter de votre projet, et identifier le bon interlocuteur, vous pouvez contacter la Centrale de Financement .

  • Est-ce que les financements Ecocité sont toujours accessibles ?

    Il n’est plus possible de rentrer dans le programme « Ecocité Ville de demain ». Seules les copropriétés étant déjà engagées dans ce dispositif peuvent encore bénéficier des financements qu’il propose.

    En revanche l’ALEC accompagne les projets de rénovation énergétique sur les copropriétés de la Métropole, et ce quel que ce soit le niveau d’avancement de la copropriété. Plusieurs dispositifs existent actuellement pour aider les copropriétés de la métropole à voter des travaux de rénovation énergétique dont l’accès à un audit énergétique à coût maîtrisé (gratuit hormis les options).

  • Qui va chercher les CEE et comment sont-ils répartis ?

    En règle générale le syndic s’occupe de demander des devis auprès des « obligés » pour obtenir des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), cependant le conseil syndical peut également aider ou s’occuper de cette mission. Les CEE sont répartis selon les tantièmes des travaux concernés, de la même façon que MaPrimeRénov copro ou encore l’aide Plan Climat de la Métropole.

éligibilité

  • Quel est le nombre minimum de copropriétaires pour le prêt collectif ?

    Le nombre minimum de copropriétaires nécessaire pour accéder à un prêt collectif est de 2. Attention, il peut cependant y avoir un montant minimum (indépendamment du nombre de personnes) à solliciter pour certains prêts collectifs.

  • Est-il nécessaire de faire des travaux sur tous les postes du bâtiment pour accéder aux aides financières de l’Etat ?

    Actuellement les aides financières de l’Etat imposent d’atteindre 35% d’économies d’énergie, ce qui est un gain important et nécessite très souvent d’inclure deux voire trois types de travaux dans le scénario choisi, par exemple ITE, isolation de la toiture et amélioration du chauffage collectif. D’autres aides supplémentaires viennent s’ajouter si vous choisissez un scénario de travaux plus important et que vous atteignez le niveau BBC par exemple, ou un gain énergétique plus important (40%).

  • Comment faire pour atteindre 35% d’économies d’énergie quand l’isolation des murs par l’extérieur est impossible ? (Raisons architecturales, techniques ou urbanistiques, ou bien la copropriété se situe en cœur de ville et/ou possède un chauffage individuel)

    S’il n’est pas possible d’isoler les murs de la copropriété ou d’agir sur le système de chauffage il est en effet difficile pour une copropriété « standard » d’atteindre un gain de 35%. Une solution peut potentiellement être de remplacer les menuiseries privatives (au titre de travaux d’intérêt collectif), d’isoler la toiture, d’isoler des planchers bas donnants sur les locaux non chauffés et d’améliorer le système de ventilation collectif. Dans ce cas, un audit énergétique est très pertinent car il permettra de cibler les travaux prioritaires et de quantifier le gain énergétique, dans l’optique de proposer un scénario de travaux permettant un gain d’au moins 35%.

  • Comment prouver qu’une copropriété a bien retenu un scénario à 35% de gain énergétique ?

    C’est une étude énergétique de la copropriété qui prouve le seuil des 35% : la copropriété doit voter le scénario choisi dans cette étude (audit énergétique ou DPE collectif) pour demander les aides financières correspondantes.

    Il n’y a pas de vérification post-travaux.
  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

Accompagnement

  • Est-il possible d’avoir un accompagnement de l’ALEC lorsqu’un projet a déjà débuté et des travaux prévus ?

     Oui, il est possible de bénéficier d’un accompagnement. Je vous invite à nous contacter par mail afin de définir ensemble le meilleur moyen de vous accompagner en prenant en compte l’avancée du projet.

    Attention cependant, nous conseillons de prendre contact avec nos services le plus tôt possible. En effet, si les travaux sont en cours, certaines aides financières risquent de ne pas être mobilisable. Comme évoqué, l’idée est de porter à connaissance de l’ensemble des copropriétaires les aides, mais aussi tout l’intérêt technique d’un projet, avant le vote des travaux

  • Est-ce que l’ALEC peut accompagner des copropriétés situées dans d'autres départements ?

    L’ALEC accompagne exclusivement les copropriétés situées au sein de la Métropole de Montpellier.

    Plus globalement, pour identifier la structure en mesure de vous accompagner sur votre territoire, rendez-vous sur le site France Rénov.

  • Où trouver un AMO pour nous accompagner ?

    L’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) est une des conditions pour obtenir l’aide financière MaPrimeRénov copro (une AMO est alors imposée par l’ANAH pour mobiliser cette aide), il faut donc que la copropriété vote une mission d’AMO au cours de son projet de rénovation. L’AMO permettra d’aider le conseil syndical à faire des choix techniques, d’aider à la sélection du maître d’œuvre et des entreprises, mais aussi de calculer précisément les aides financières accessibles pour l’ensemble de la copropriété et pour chaque copropriétaire en fonction de sa situation personnelle. Vous pouvez choisir de passer par la démarche AREC pour l’AMO (480€ par logement, uniquement accessible aux copropriétés de moins de 100 lots avec un scénario de travaux gain énergétique > 40%) ou bien avoir recours à une prestation privée (prix libre mais dans ce cas existe une subvention de l’ANAH de 30% du montant de l’AMO (plafonnée à 180€/logement)).

    L’ALEC tient à votre disposition une liste des AMO référencées dans l’Hérault.

réglementation

  • Y aura-t-il des obligations dans l’avenir sur la rénovation énergétique dans les copropriétés ?

    D’une part, depuis le 1er janvier 2017, il est nécessaire d’envisager l’isolation lors de travaux dits “lourds” en copropriété (type ravalement de façade ou réfection de la toiture).

    Il existe cependant des cas dérogatoires en cas d’impossibilité technique, architecturale ou financières. Vous trouverez plus de détail sur cette fiche  récapitulative réalisée par l’ADEME.

    L’isolation est donc devenue la “norme” en cas de travaux lourd. Il existe cependant des cas où cela n’est pas réalisable, dans ce cas là, il est nécessaire de justifier de la non réalisation.

    D’autre part, tout récemment, une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat a été soutenue et validée par la ministre de la Transition Energétique. Il s’agit d’interdire la location de logements classés F ou G a partir du 01 Janvier 2028. Cette proposition n’a cependant pas encore été actée « officiellement ».

  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

  • L’audit Renov’Occitanie fera t-il office de DPE ?

    L’Audit Global Renov’Occitanie ne fait pas office de DPE collectif. En effet, les outils et méthodes des thermiciens ne sont pas les mêmes que celles des diagnostiqueurs.

  • Quel est le type d’énergie pris en compte dans un DPE collectif ?

    Dans les DPE on exprime la consommation en énergie primaire. Les étiquettes à atteindre relatives aux différentes contraintes qui vont se mettre en place en copropriété dépendent donc également des consommations exprimées en énergie primaire.

    Attention cependant, dans la diapositive 17, et dans le cadre de la lutte contre les passoires thermiques il est précisé que le seuil pour être considéré en tant que passoire thermique est 450 kWh/m².an d’énergie finale, comme indiqué dans le Décret n° 2021-19 du 11 janvier 2021 relatif au critère de performance énergétique dans la définition du logement décent en France métropolitaine – Légifrance (legifrance.gouv.fr). Il s’agit du seul cas où le seuil est exprimé en énergie finale dans les éléments évoqués.

Travaux

  • Quel est le surcoût engendré par une isolation des murs par l’extérieur par rapport à un ravalement “classique” ?

    En moyenne l’isolation thermique des murs par l’extérieur est 50% plus coûteuse qu’un ravalement classique.

    Cependant, l’isolation (sous réserve de respecter les critères techniques d’éligibilité), permet d’accéder à différentes aides financières ainsi qu’à une TVA à 5,5% au lieu de 10%, ce qui permet d’atténuer le surcoût financier pour les copropriétaires.

  • Comment effectuer le choix des entreprises ?

    En règle générale, afin de sélectionner une entreprise pour de tels travaux, il est recommandé de s’assurer que le chiffre d’affaire de l’artisan soit au moins 4 fois supérieur au montant des travaux.

    Également, s’assurer que l’entreprise dispose d’une assurance à jour, qu’elle soit labellisée Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) pour accéder aux aides financières.

    Vous pouvez aussi consulter ses références sur des travaux similaires. Celles-ci doivent  respecter le cahier des charges qui leur a été transmis.

    La mission du maitre d’œuvre est justement d’aider la copropriété à analyser et sélectionner les offres en adéquation avec les travaux prévus.

  • J'ai des questions sur les bornes de recharge électrique en copropriété

    Nous vous invitons à consulter cette page dédiée.

  • Que se passe-t-il lorsque des éléments sont présents sur les terrasses par exemple lors de l’intervention de l’entreprise (luminaire, climatisation…) ?

     L’entreprise ne peut pas déplacer ces éléments sans autorisation préalable. Dans ce cas là, ces parties ne sont pas isolées.

  • Comment prévoir l’évacuation des condensats d’une climatisation lors d'une isolation des murs par l'extérieur ?

    Il est possible de prévoir avant isolation des tuyaux (disposés en « Y ») partant du dernier étage jusqu’au rez-de-chaussée pour recueillir les condensats. Dans ce cas là, il est convenu avec la copropriété que d’éventuels futures climatisations seront installées à un endroit spécifique pour se raccorder à cette évacuation.

  • Vaut-il mieux changer ses menuiseries avant ou après travaux ?

    Idéalement avant, en prenant le soin de laisser au minimum 4cm en tapée pour le retour de tableau. Isoler cette partie n’est pas possible avec une épaisseur moindre. Généralement, les rails de volets roulants ont une épaisseur de 4-5 cm, dans ces cas là, cela suffit donc.

     
  • Quel est le temps de chantier estimé pour isoler une façade par l'extérieur ?

     Généralement on compte 4-5 semaines pour un chantier avec isolation. Pour un ravalement classique, 3 semaines environ suffisent.

  • A-t-on le choix de la couleur de finition dans le cadre d’une isolation extérieure ?

    Toutes les couleurs ne sont pas possibles, il faut éviter les couleurs trop soutenues (coefficient d’absorption solaire trop important). Les professionnels qui vendent ces matériaux vous feront des propositions de gammes de couleurs pouvant répondre à ce besoin technique et aux désidératas de la copropriété.

  • Est-il pertinent de passer d’un chauffage collectif au gaz à un chauffage individuel avec une climatisation réversible ?

    Les chaudières gaz à condensation restent intéressantes en comparaison de chauffages électriques individuels directes (type convecteurs ou panneaux rayonnants).

    La réponse est moins tranchée si on compare un chauffage collectif au gaz à des pompes à chaleur réversibles individuelles. Les coûts de fonctionnement seront sensiblement similaires, cependant il faut fortement anticiper la faisabilité technique et le coût du démantèlement d’une installation collective de chauffage, l’emplacement des unités extérieures des pompes à chaleur (bruit, esthétique, place disponible) et la réfection éventuelle du réseau électrique commun qui s’il est ancien n’est pas prévu pour accepter une trop forte puissance électrique.

    Une étude technique est nécessaire pour vérifier tous ces points et chiffrer les coûts collectifs et individuels inhérents à ces modifications. De plus, sortir d’un équipement collectif nécessite un vote en Assemblée Générale de copropriété, vote à l’unanimité des copropriétaires (cf https://www.anil.org/majorite-decision-assemblee-generale-copropriete/).

    Enfin, passer du chauffage collectif à individuel entrainera une hausse des charges pour les logements les plus thermiquement défavorisés (rdc, sous les toits, en angle, plein nord..) et une baisse pour les logements centraux dans la résidence. C’est un élément à prendre en compte dans la réflexion collective.

     

Questions fréquentes : le photovoltaïque

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

Choix de l'installation

  • Est-ce que les types d'installation sont identiques sur du neuf et en rénovation ?

    Oui globalement, autant au niveau du modèle (autoconsommation totale, vente en totalité ou vente en surplus de l’électricité produite) qu’au niveau de l’installation (surimposition, bac lestés, etc).

    Une exception serait les panneaux intégrés au bâti, qui sont plus faciles à mettre en place sur du neuf qu’en rénovation pour des raisons techniques.

    Enfin, il est à noter que ni la prime à l’autoconsommation ni l’exonération de TVA ne s’appliquent pour des bâtiments construits il y a moins de 2 ans.

  • Quel est le prix d'un kit photovoltaïque à installer soi même ?

    Il faut compter entre 500 et 1400 € par kWc installé. Attention toutefois si l’installation est raccordée au réseau l’auto-installateur devra faire intervenir un consuel, et plus globalement effectuer toutes les démarches administratives habituellement faites par les professionnels. Il est à noter également que la production photovoltaïque (vente totale ou surplus) ne pourra pas bénéficier des tarifs règlementés et de la prime à l’autoconsommation. Elle pourra cependant être revendu sur le « marché libre » à un tarif peu élevé auprès d’un fournisseur d’énerige (environ 3 – 5c € / kWh).

  • Quel est le coût moyen selon les différents types d'installation ?

    Vous trouverez via le lien suivant des ordres de grandeur sur le coût du photovoltaïque datant de 2018.

    Localement, les prix se situent dans la fourchette haute des prix mentionnés.

  • Est-ce qu'il y a des évolutions techniques à prévoir à l'avenir ?

    Il s’agit d’une technologie globalement mature.

    Des améliorations de rendement ou sur la durée de vie sont envisagés mais aucun gap ou grosse évolution technique ne sont attendus.

    Des technologies de pointes (recherche) sont à l’étude, avec des rendements bien plus élevés, mais ne sont pas encore accessibles au grand public.

    La grosse évolution technique à venir semble plutôt se diriger vers le stockage, plutôt que sur la production.

  • Est-ce qu'il y a des moyens de stockage ?

    Il existe des moyens de stockage, le plus répandu étant la batterie.

    Le fort coût d’investissement, l’impact écologique ainsi que la faible durée de vie de ce type d’équipement en font cependant une solution qui nous semble peu pertinente pour le moment si vous avez la possibilité d’être raccordé au réseau.

    Les moyens de stockage sont en plein développement depuis des années et devraient être accessibles et pertinents pour le grand public dans les décennies à venir.

  • Est-ce que c'est bruyant ?

    Non, une installation photovoltaïque n’est pas bruyante.

  • Que pensez-vous des nouvelles technologies telles que les vitrages solaires et tuiles photovoltaïques ?

    Ce sont des technologies intéressantes mais encore très onéreuses, avec peu de retour d’expériences. Le principal intérêt se situe du point de vue des contraintes architecturales. En effet, selon votre situation géographique, des panneaux « classiques » peuvent ne pas être acceptés. Ces nouvelles technologies étant mieux intégrées aux bâti, elles peuvent faciliter l’acceptabilité du photovoltaïque dans ces zones. Pour cela, la CRE et l’état ont mis en place une prime d’intégration paysagère jusqu’au 8 Octobre 2023 permettant de limiter le surcoût de telles installations. Vous trouverez les produits éligibles et le montant de ces aides ici.

    De notre point de vue, pour l’instant, si vous ne rencontrez pas de problème d’intégration techniques ou architecturaux, il est plus pertinent de privilégier des installations « classiques » en surimposition ou bac lestés et de traiter les vitrages en installant des protections solaires par exemple.

Financement

  • Est-ce que les publicités proposant du photovoltaïque pour 1 € sont des arnaques ?

    Oui, il n’existe aucune nouvelle aide financière pour financer le photovoltaïque hormis la prime à l’autoconsommation.

    Attention donc à ce type d’entreprise.

    Les montants de primes annoncés dans ces publicités incluent d’autres installation solaires, telles que des panneaux solaires hybrides ou des chauffe-eau solaires.

    On sort du simple cadre de l’installation photovoltaïque et un tel projet se réfléchit en amont et dans sa globalité.

    Les aides sont plutôt destinées à la rénovation énergétique des logements, plutôt qu’à la production d’énergie, car c’est ce qui constitue la première étape d’une transition énergétique réussie.

    Lors de la parution d’un arrêté tarifaire début 2022, l’état a d’ailleurs rendu impossible le cumul d’aides financières avec les tarifs réglementé de vente et la prime à l’autoconsommation.

  • Quelles aides financières sont disponibles pour une installation photovoltaïque ?

    Globalement, il est important de noter que les tarifs d’achat réglementés (vente totale et revente du surplus) sont des aides financières « indirectes ». En effet, l’état subventionne ces modèles de façon à gonfler la rentabilité de telles installations et développer la filière photovoltaïque.

    Pour les aides financières directes, la prime à l’autoconsommation est possible pour une installation en autoconsommation avec revente du surplus. Pour une installation en site isolé (impossibilité de se raccorder au réseau) des subventions spécifiques peuvent exister, veuillez nous contacter dans ce cas-là.

    Vous trouverez plus d’informations sur notre page dédiée 

Rendement et rentabilité

  • Quel est le temps de retour sur investissement d’une installation ?

    En autoconsommation avec revente de surplus de 3 KWC il faut compter 6 à 16 ans environ. Cet écart est dû au bon dimensionnement de l’installation ou non, ainsi qu’à la synchronisation des consommations avec la production qui est cruciale sur ce type de projet.

    Pour une vente totale, le temps de retour se situe généralement autour des 12 – 16 ans. Sur ce modèle-là, la rentabilité est bien plus facile à calculer.

    Vous pouvez consulter les outils de calcul en accès libre via les liens ci-après :

    • Evaluer mon devis photovoltaïque
    • AutoCalSol
  • Quel est le rendement des différents types de panneaux photovoltaïque ?
    Les panneaux monocristallins atteignent les meilleurs rendements (19 à 22%).
    Les panneaux polycristallins (rendement de 17 à 19%).
    Les panneaux en silicium amorphe ayant un rendement de 5 à 17%.
     
    Plus d’informations.
  • Quel est le rendement d'un panneaux solaire thermique ?
    Les panneaux solaires thermiques ont un rendement d’environ 80%, de ce fait il est à privilégier pour la production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage (si le système de chauffage est hydraulique).
     
    En savoir plus.
  • Quel est la perte d'efficacitée d'une installation photovoltaïque ?

    Une installation photovoltaïque perd en moyenne 0,5 % de sa capacité de production par an soit une perte de production électrique de 10 % sur 20 ans.

  • • Une tarification heures pleines / heures creuse est-elle compatible avec mon projet solaire photovoltaïque ?

    Tout dépend de la période d’heures creuse car on cherchera à consommer de préférence en journée pour maximiser l’autoconsommation d’électricité. Si les heures creuses sont de nuit cette tarification peut en effet ne pas être compatible avec les « heures solaires » car les équipements classiquement programmés la nuit (machine à laver, sèche-linge etc) vont être décalés en journée : l’intérêt des heures creuses est donc limité.

    Si l’installation est en vente totale, cela ne change rien à vos habitudes de consommation ; par conséquent une tarification heures pleines / creuses est tout à fait compatible.

Vendre sa production

  • Est-ce que le prix de revente de l'électricité produite par le photovoltaïque peut être revu à la hausse compte tenu de la hausse du coût de l'électricité ?

    Non, le tarif de revente d’électricité est bloqué sur 20 ans via un contrat signé avec un organisme agréé par l’état (mécanisme dit d’Obligation d’Achat).

    Le tarif est cependant très légèrement revu en fonction de l’indexation économique par exemple (variation très faible).

  • Qu'est-ce que la rêgle du P + Q ?

    Cette rêgle concerne le tarif de revente de l’électricité d’une installation photovoltaïque qui viendrait en complément d’une installation existante. P représente la puissance de l’installation existante et Q la puissance de l’installation à venir.

    En savoir plus

  • Quelle évolution des tarifs de rachat dans les prochaines années ?

    Cela fait plusieurs années que le tarif diminue et il est très probable que la tendance reste similaire, le but étant que le photovoltaïque devienne rentable sans subvention d’état (c’est ce que l’on nomme la parité réseau). L’autoconsommation, quant à elle, risque de se développer dans les années à venir, avec l’augmentation du prix de l’électricité prévu (environ 3% / an).

    Il est important de noter qu’en Mai 2022, et ce pour la première fois depuis des années, le tarif d’achat de la vente totale a été revu à la hausse par rapport à la période précédente. Le contexte géopolitique de la période en est la principale raison. Il est donc difficile à l’état actuel de prévoir la trajectoire que vont prendre ces tarifs d’achat, mais il est probable que l’autoconsommation soit privilégiée compte tenu de l’augmentation du prix de l’énergie.

  • Au bout de 20 ans (fin du contrat EDF OA) que faire de sa production ?

    Il y a deux possibilités :

    1. Revendre sur le marché libre (il y a quelques fournisseurs d’énergie qui le proposent) mais a prix inférieur à savoir environ 3 à 5 centimes d’euros / kWh.
    2. Auto consommer sa production en autoconsommation totale.
  • Pendant le contrat de 20 ans, la TURPE peut-elle évoluer ?

    La TURPE est une des différentes taxes dédiées à l’utilisation du réseau d’électricité (ENEDIS), elle est à payer que l’on soit producteur ou consommateur.

    En vente totale elle est à peu près de 36€ HT /an.

    En autoconsommation avec revente de surplus 8€ HT /an.

    Elle peut effectivement évoluer dans les années à venir mais de peu à priori.

Longévité

  • Quel est la durée de vie des batteries ?

    La durée de vie d’une batterie est très variable (1 à 16 ans) selon le type de batterie (plomb, lithium, ferronickel) mais aussi selon sa charge et les variations de températures. On privilegira une batterie pouvant réaliser un grand nombre de cycles charge/décharge.

  • Quelle est la durée de vie moyenne d'un panneau photovoltaïque ?

    La durée de vie d’un panneau photovoltaïque est d’environ 25 à 30 ans.

    Le panneau photovoltaïque continuera à produire après cette période mais avec un rendement plus faible (perte estimée à 0,5 %/an).

  • Qu'en est-il du recyclage ?

    Les panneaux photovoltaïques actuels (hors technologie de recherche) sont essentiellement composés de verre, de silicium, de cellules, d’aluminium et de connections en métal qui sont globalement recyclables.

    On considère qu’actuellement un panneau photovoltaïque est recyclable à hauteur d’environ 95 %.

    Seul les polymères assurant l’étanchéité des cellules ne peuvent pas être recyclés actuellement. A noter que des technologies 100% recyclables ont été développées mais pas industrialisées.

    En France, l’organisme non-lucratif Soren créé par les pouvoirs publics (anciennement PV Cycle) est en charge de la récolte et du recyclage des panneaux gratuitement.

Questions fréquentes : l’isolation

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

Financement

  • Quels sont les conditions techniques à respecter pour bénéficier des aides ?

    Dans le cadre de l’isolation, il faut respecter une résistance thermique minimale par paroi.

    Travaux Condition
    Isolation des combles perdus R ⩾7
    Isolation des rampants R ⩾6
    Isolation de la toiture terrasse R ⩾ 4,5
    Isolation des murs R ⩾3,7
    Isolation des planchers bas R ⩾3

    Elle traduit la capacité d’un matériau à retenir la chaleur. Plus R est grand, plus le matériau est isolant.

    La Résistance dépend de 2 choses :

    • Des performances de l’isolant mis en place
    • De l’épaisseur de cet isolant

    En savoir plus sur la résistance thermique.

    Il faut également que l’entreprise soit Reconnu Garant de l’Environnement et que l’ensemble des éléments apparaissent sur le devis.

  • Comment trouver des entreprises Reconnu Garant de l’Environnement ?

    Veuillez trouver l’ensemble des entreprises Reconnu Garant de l’Environnement via le site France Rénov’.

  • Est-ce qu’il y a plus de subventions pour l’utilisation de produits plus écologiques ?

    Non les aides ne sont pas différenciées sur ce critère.

  • Les aides financières à la rénovation pourraient-elles prendre en compte, soit un bouquet de travaux, soit un plan pluri-annuel d’amélioration, même si réalisés sur plusieurs années ?

    Pour bénéficier des aides type MaPrimeRénov, un dossier doit être déposé avec engagement de l’ensemble des travaux.

  • Quel est le surcoût engendré par une isolation des murs par l’extérieur par rapport à un ravalement “classique” ?

    En moyenne l’isolation thermique des murs par l’extérieur est 50% plus coûteuse qu’un ravalement classique.

    Cependant, l’isolation (sous réserve de respecter les critères techniques d’éligibilité), permet d’accéder à différentes aides financières ainsi qu’à une TVA à 5,5% au lieu de 10%, ce qui permet d’atténuer le surcoût financier pour les copropriétaires.

Choix isolant

  • Comment choisir son isolant ?

    L’inertie est une qualité précieuse en été. Plus l’inertie d’un matériau est forte, plus il va se réchauffer et se refroidir lentement. En été, cette inertie contribuera à atténuer et déphaser les pics de surchauffes pour les rendre plus supportables.

    Privilégier les produits certifiés, les informations qu’ils affichent sont objectives et vérifiées. Un grande part des isolants (majoritairement traditionnels) bénéficie d’une certification ACERMI.

    Le caractère non inflammable de certains isolants peut être un critère de sélection dans certaines configurations (exemple : conduit de cheminée ou gaine électrique).

    Pour une isolation également acoustique, veiller à un bon indice d’affaiblissement acoustique (Rw).

  • Les produits minces sont-ils vraiment isolants ?

    En raison de leurs faibles performances thermiques au regard des exigences actuelles, le terme d’isolant n’est pas adapté à ce type de produit qui ne doit pas être utilisé seul, mais en complément d’un isolant traditionnel.

    Pour en savoir plus, consulter l’Avis de l’ADEME.

  • Dans le cadre d’une isolation par l’extérieur, quelle est l’épaisseur de l’isolation ?

    Entre 12 et 15 cm environ en fonction du type d’isolant.

  • Quelle est la durabilité de l’isolant ?

    Quand l’isolant a été correctement mis en place (tramage et fixation bien réalisés), la durée de vie est supérieure à 40 ans.

    En cas de ravalement ultérieur, un simple rafraichissement des façades sera réalisé par-dessus l’isolant s’il est en bon état.

Travaux

  • Comment prévoir l’évacuation des condensats d’une climatisation lors d'une isolation par l'extérieur ?

    Il est possible de prévoir avant isolation des tuyaux (disposés en « Y ») partant du dernier étage jusqu’au rez-de-chaussée pour recueillir les condensats. Dans ce cas là, il est convenu avec la copropriété que d’éventuels futures climatisations seront installées à un endroit spécifique pour se raccorder à cette évacuation.

    Attention cependant à respecter le plan local d’urbanisme (PUL). 

  • Que se passe-t-il lorsque des éléments sont présents sur les terrasses par exemple lors de l’intervention de l’entreprise (luminaire, climatisation…) ?

     L’entreprise ne peut pas déplacer ces éléments sans autorisation préalable. Dans ce cas là, ces parties ne sont pas isolées.

  • A-t-on le choix de la couleur de finition dans le cadre d’une isolation extérieure ?

    Toutes les couleurs ne sont pas possibles, il faut éviter les couleurs trop soutenues (coefficient d’absorption solaire trop important). Les professionnels qui vendent ces matériaux vous feront des propositions de gammes de couleurs pouvant répondre à ce besoin technique et aux désidératas de la copropriété.

  • Quel est le temps de chantier estimé pour une façade ?

     Généralement on compte 4-5 semaines pour un chantier avec isolation. Pour un ravalement classique, 3 semaines environ suffisent.

  • Vaut-il mieux changer ses menuiseries avant ou après travaux d'isolation ?

    Idéalement avant, en prenant le soin de laisser au minimum 4cm en tapée pour le retour de tableau. Isoler cette partie n’est pas possible avec une épaisseur moindre. Généralement, les rails de volets roulants ont une épaisseur de 4-5 cm, dans ces cas là, cela suffit donc.

Résultats

  • Dans le cadre de l’obligation d’isolation, comment est calculé le temps de retour sur investissement ? (TRI < 10ans). Par exemple lors que l’on a d’ores-et-déjà prévu de ravaler la façade on prend le surinvestissement ?

    Effectivement, le calcul du temps de retour sur investissement se fait façade par façade, en prenant en compte le surcoût lié à l’isolation, aides financières déduites. Les détails sont dans la note réglementaire ADEME sur le sujet.

Questions fréquentes : la ventilation

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

généralités

  • Pourquoi l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué en moyenne que l’air extérieur ?

    A l’intérieur des logements, l’ensemble des revêtements, matériaux, peintures, vernis, produits utilisés et l’occupation des locaux vont générer une pollution importante due principalement au Composé Organique Volatile contenu dans certains produits. Nous passons également une majorité de notre temps dans ces milieux, cela accentue donc l’exposition à ces divers polluants.

  • Quel intérêt de mettre en place une ventilation ?

    Une ventilation a un triple objectif :

    • Assurer la qualité de l’air intérieur
    • Evacuer l’humidité
    • Améliorer la santé, le confort et limiter les consommations d’énergie
  • Il n’y a pas de corps d’état sur le sujet QAI/VMC. Des formations spécifiques existent ou non pour les artisans ? Le label RGE assure une formation poussée sur le sujet ?

    Le label RGE a été renforcé récemment, aujourd’hui les qualifications existent pour chaque poste de travaux.  

    Cependant, il n’existe pas de corps d’état spécifique à la ventilation, ce sont souvent des électriciens ou des plombiers. 

    Le label RGE permet d’avoir les subventions, mais n’est en aucun cas un gage de qualité. 

    Vous pouvez trouver des artisans qualifiés Reconnu Garant de l’Environnement sur le site France Rénov’.

  • Que signifie CTA, en quoi ça consiste ?

    CTA signifie Centrale Traitement Air. 

    Souvent utilisé pour les bâtiments public et tertiaires, dispositif plus complexe qui permet une ventilation à plus grande échelle. 

VMC

  • Une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) qui fait du bruit, est-ce normal ?

    Non, plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce problème : un système mal conçu, des éléments encrassés, des entrées d’air mal dimensionnées ou un mauvais entretien.

    Cas particulier : celui de la Ventilation Mécanique Répartie (extracteurs individuels). Vérifiez sur les fiches techniques le niveau de décibels émis.

  • Une VMC, combien ça coûte ?

    Une VMC simple flux coûte en moyenne 1300 euros, fournie et posée (cas d’une installation techniquement simple).

    Une VMC double flux coûte elle, en moyenne, 4500 euros fournies et posée (cas d’une installation techniquement simple).

  • Une VMC simple flux éjecte une partie de la chaleur du logement en hiver ; est-ce intéressant de remplacer ce système par une VMC double flux ?

    Dans le cas où l’étanchéité à l’air du logement est performante alors il peut être financièrement intéressant d’envisager le remplacement sinon il sera difficile de rentabiliser l’installation car le rendement de l’échangeur thermique du caisson d’une VMC double flux ; qui assure la récupération des calories, sera largement dégradé.  

  • Y-a-t-il différents moteurs (caissons) de VMC ?

    Oui, lors d’une nouvelle installation ou d’un remplacement, favoriser un moteur dit « basse consommation » (vitesse variable) dont le surcoût à l’achat par rapport à un moteur dit « classique » (vitesse constante) sera en moyenne amorti après 4 ans d’utilisation.

  • L’ensemble de l’humidité de ma Ventilation Mécanique Contrôlé est rejeté dans mes combles, est-ce normal ?

    Non, cela n’est pas normal et est même interdit. L’humidité aspirée dans les pièces humides (WC, salle de bain, cuisine) doit être évacuée à l’extérieur du logement.

  • Une VMC double flux peut-elle être compatible avec des systèmes d’entrée d’air extérieur au niveau des fenêtres ?

    Non, le but de la DF est de faire passer l’air neuf par un échangeur pour récupérer les calories qui sont évacués dans l’air vicié et pouvoir préchauffer l’air, avant qu’il soit réinjecté à l’intérieur. 

    Si l’entrée d’air est au niveau de menuiseries, la ventilation DF ne fonctionnerait pas, car l’air entrant par les menuiseries, ne pourra pas être préchauffé. 

  • La rénovation d’une maison construite avant 1969 nous oblige-t-elle la création d’une VMC ?

    Lorsqu’un logement est neuf, oui, l’installation d’une VMC est obligatoire. En rénovation, il est préférable d’installer un système de ventilation, mais pas obligatoire. 

     
  • Comment contrôler la QAI efficacement pour savoir réellement où on en est dans sa maison ?

    Faire des tests simples, comme avec une feuille de papier, si votre bouche d’extraction aspire la feuille, la VMC fonctionne. 

    Vous pouvez également tester les entrées d’air avec par exemple de l’encens. 

  • Les ailettes hydroréglable : comment se règlent elles de manière automatique ?

    Cette ouverture est commandée par une languette papier sensible au taux d’hygrométrie, qui s’étire selon le niveau d’humidité dans l’air ambiant. Lorsque le niveau d’humidité augmente, les bouches s’ouvrent donc pour extraire un débit d’air plus important. Cette ouverture provoque une baisse de la dépression, interprétée par le ventilateur (à l’aide du nombre de tour/min et de l’intensité), qui est réglé pour maintenir une dépression à peu près constante. Celui-ci accélère donc pour corriger la baisse de dépression et augmente ainsi le débit d’extraction de la pièce d’où provient la production d’humidité. 

fenêtres

  • Ouvrir ses fenêtres, est-ce suffisant pour bien ventiler mon logement ?

    Non, le renouvellement d’air du logement ne sera pas suffisant pour évacuer toutes les pollutions venant de l’intérieur.

    Cependant même lorsque le logement est équipé d’une VMC, il est fortement conseillé d’ouvrir ses fenêtres en moyenne 15 minutes matin et soir, été comme hiver, pour évacuer sur un laps de temps très court le maximum d’air vicié et humide de l’habitation.

    Il est également possible de créer des entrées d’air sur les menuiseries avec un artisan qualifié. 

  • Depuis le remplacement des fenêtres de mon logement des moisissures sont apparues dans les chambres, pourquoi ?

    L’absence d’entrées d’air sur les nouvelles fenêtres empêche l’air neuf extérieur de pénétrer dans le logement. Elles doivent être prévues lors de la fabrication des parois vitrées afin d’assurer le renouvellement d’air intérieur.

    Des pathologies liées au bâti peuvent également expliquer ce problème : comme des ponts thermiques ou des infiltrations d’air ou d’eau par les façades extérieures.

Vous retrouverez sur cette page toutes nos FAQ sur la rénovation énergétique.

Questions fréquentes : aides financières

Date de dernière mise à jour : 13 juin 2022

être conseillé

  • Qui vaut-il mieux contacter en priorité ? L'ALEC, Rénov'Occitanie, l'ANAH..?

    Si le logement concerné par les travaux de rénovation énergétique est situé sur une des communes de Montpellier Méditerranée Métropole, l’ALEC Montpellier Métropole est l’Espace Conseil du réseau France Rénov’ qui est compétent sur ce territoire et que vous devez contacter (de préférence via notre formulaire contact, sur notre site internet), peu importe votre demande.

    Cependant, si votre projet porte sur plusieurs postes de travaux, pouvant potentiellement permettre un gain énergétique d’au moins 35 %, ET que vous êtes éligible aux aides de l’ANAH (sous condition de revenus pour les propriétaires occupants, ou en signant une convention à loyer plafonné pour les bailleurs), vous pouvez directement contacter URBANIS, l’opérateur ANAH sur le territoire de la métropole de Montpellier (au 04 67 64 70 72, du lundi au vendredi, de 9h à 12h).

    Vous ne pouvez pas « contacter Rénov’Occitanie ». Bien qu’un formulaire contact soit disponible sur leur site internet, il vous renverra vers nous.

    Dans tous les cas, pour une inscription au programme Rénov’Occitanie, vous devez passer par l’ALEC Montpellier Métropole afin que nous ayons un RDV dans le but de préciser votre projet. S’il peut permettre un gain énergétique d’au moins 40 %, c’est nous qui vous inscrirons.

  • Si mon logement est situé en dehors de la métropole de Montpellier, qui dois-je contacter ?

    Si le logement à rénover est situé en dehors des communes de Montpellier Méditerranée Métropole, même si vous résidez dans la Métropole (ce qui peut être le cas si vous êtes bailleur ou pour une résidence secondaire), rendez-vous sur le site France Rénov’ afin de trouver le Guichet Unique compétent sur votre territoire.

  • Donc si on veut faire plusieurs postes de travaux mais qu’on n’est pas éligibles ANAH, on contacte l’ALEC pour obtenir un rendez-vous ?

    Tout à fait, ce rendez-vous durera environ 1h et nous vous apporterons un conseil technique sur les différents travaux d’amélioration énergétique que vous pourriez entreprendre, ainsi qu’une présentation des aides financières mobilisables. Si nous estimons que votre projet est assez ambitieux (gain énergétique > 40 %), nous pourrons alors vous inscrire au programme Rénov’Occitanie afin de vous faire bénéficier dans un premier temps d’un audit énergétique, gratuitement.

  • A quel moment doit-on vous contacter pour un projet de rénovation énergétique ? Est-ce qu'il faut déjà que l'on sache quels travaux faire ? Que l'on ait des devis ?

    Contactez votre Espace Conseil le plus en amont possible avant de lancer votre projet.

    Si vous ne savez pas quels travaux réaliser et que votre logement peut en nécessiter plusieurs, nous pouvons vous proposer un rendez-vous pour vous aider à définir votre projet de rénovation.

    Si c’est pour un poste de travaux unique, nous pourrons vous conseiller directement, par mail ou par téléphone.

    Si vous avez déjà des devis, nous pouvons les analyser et les comparer mais ne les signez surtout pas : les demandes d’aides doivent parfois être faites avant signature des devis. De plus, les conseils que nous vous apporterons peuvent vous être utiles avant de vous décider.

    Dans tous les cas, les demandes d’aides doivent être faites avant démarrage des travaux. D’où l’intérêt de se renseigner à l’avance, afin de ne pas être pris de court par les différents délais.

  • Peut-on être assisté dans le montage de dossiers administratifs liés à des travaux sur son logement (demande en mairie pour la réalisation d'une isolation des murs par l'extérieur, dépôt de permis de construire, etc.) ?

    L’ALEC Montpellier Métropole ne propose pas d’assistance administrative, que ce soit dans le montages de dossiers de demandes d’aides financières ou dans le cas de demandes liées à l’urbanisme. Vous pouvez en revanche contacter le CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement), au 04 99 13 37 00, afin d’obtenir un conseil de la part d’architectes, urbanistes ou paysagistes.

    Pour toute demande plus en lien avec le plan de financement, les assurances, les contrats, la fiscalité ou encore la législation, vous pouvez vous rapprocher de l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement) de l’Hérault, au 04 67 55 55 55.

    Enfin, pour toute assistance concernant des démarches informatiques ou l’utilisation d’un service numérique, si vous n’êtes pas familier avec l’utilisation d’internet ou d’un ordinateur, vous pouvez par exemple vous rapprocher :

    • D’une Maison France Services : plus d’informations sur le site du gouvernement, avec une cartographie pour trouver la plus proche de chez vous ;
    • D’un CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) : à Montpellier, sur rendez-vous, le mardi, le mercredi et le jeudi, de 14h à 16h. Vous pouvez les contacter au 04 67 40 72 72.

aides en général

  • Comment peut-on avoir une idée du coût moyen des travaux ?

    Lorsque nous vous apportons un conseil, nous vous indiquons généralement un coût approximatif pour les travaux qui vous concernent.

    De même en rendez-vous, mais si votre projet concerne plusieurs postes de travaux et se dirige vers ce qu’on va qualifier de « rénovation globale », nous vous inviterons à réaliser un audit énergétique.

    Cet audit vous présentera un plan de financement pour chaque scénario de travaux envisagé, comprenant le coût moyen du projet, les aides financières associées, les potentielles offres de prêt et donc le reste à charge.

    Nous avons pour projet de réaliser une fiche reprenant les coûts moyens de tous les postes de travaux de rénovation énergétique les plus courants.

    Si vous êtes abonnés à notre newsletter, nous partagerons cette fiche lorsqu’elle sera disponible.

    Cependant, il faut garder à l’esprit que les tarifs peuvent varier, que ce soit d’une entreprise à l’autre, selon les matériaux, ou selon la période (problèmes d’approvisionnement, pénuries de matériaux, évènements géopolitiques…).

  • Peut-on signer les devis avant de commencer les travaux ?

    Non, les demandes de CEE (Certificats d’Economie d’Energie) doivent être faites avec des devis non signés. MaPrimeRénov’ accepte des devis signés, mais si votre demande est refusée car quelque chose ne va pas sur le devis, ce sera plus compliqué de le modifier auprès de l’entreprise. Dans tous les cas, les demandes d’aides doivent être faites avant démarrage des travaux et il est préférable de les faire avec des devis non signés. Par contre, assurez-vous que le devis final, que vous signerez, sera identique à celui qui vous a servi à faire la demande d’aide.

  • Peut-on commencer les travaux avant d'avoir l'accord d'attribution de l'aide ?

    En général oui (pas pour les CEE), mais vous prenez un risque : si votre demande est refusée après instruction, vous ne pourrez pas en faire une autre si les travaux concernés ont déjà commencé !

    Selon la même logique, par sécurité, nous vous conseillons de ne pas signer vos devis avant que vos demandes d’aides soient validées.

    Vous pourrez ainsi les faire corriger plus facilement par l’entreprise s’il manque des choses, ou vous engager avec une autre entreprise s’il y a un problème relevé suite à l’instruction de votre demande d’aide.

    Note : les demandes de CEE doivent obligatoirement être faites avec des devis NON signés.

  • Est-ce qu’il y a certaines aides pour lesquelles on peut bénéficier d’une avance ?
    • L’Éco-chèque doit être réceptionné avant travaux donc on a l’aide avant et il est généralement déduit sur le devis par l’entreprise (vous devez transmettre l’Éco-chèque au professionnel affilié, vous ne pouvez pas l’encaisser).
    • Les CEE peuvent être directement déduits du devis, surtout dans le cas des CEE « Coup de Pouce ».
    • Vous pouvez également demander une avance pour MaPrimeRénov’, jusqu’à 70 % du montant de la prime, mais seulement si vous êtes en catégorie « Bleu ».
    • Si vous bénéficiez d’un accompagnement via Rénov’Occitanie, via l’ANAH, ou via un maître d’oeuvre tiers (certifié), vous pouvez bénéficier d’une avance via la Caisse d’Avance Rénov’Occitanie, uniquement si vous êtes en catégorie « Jaune » ou « Bleu ». Elle vise principalement l’avance de MaPrimeRénov’, de MaPrimeRénov’ Sérénité et du dispositif
      Loc’Avantages
      . Il n’est pas possible de demander l’avance Rénov’Occitanie pour des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), ni pour la Prime Rénov’Occitanie, le mécanisme des CEE n’étant pas adapté.
  • Quel est l’intérêt de mener son projet de rénovation globale seul si on peut être accompagné par l’ANAH ou par Rénov’Occitanie ?

    A part peut-être le gain de temps, aucun ! Mener un tel projet seul est plus compliqué, revient plus cher et vous donnera probablement accès à moins d’aides financières. L’avantage de l’ANAH est une étude énergétique gratuite ouvrant droit à un très bon financement pour les ménages les plus modestes. Celui de Rénov’Occitanie est qu’il s’adresse aux autres ménages, avec un audit énergétique également gratuit, et propose un accompagnement plus complet.

    En revanche, il peut être compliqué selon les périodes de joindre URBANIS pour lancer un dossier MaPrimeRénov’ Sérénité avec l’ANAH, et les délais de réalisation d’audit via Rénov’Occitanie sont d’environ 2 mois à partir de votre inscription au programme (c’est-à-dire à la suite de votre RDV avec l’ALEC, qui pourra parfois vous être proposé avec plusieurs semaines d’attente). Cependant, si vous n’êtes pas spécialement dans l’urgence et que vous pouvez vous le permettre, nous vous conseillons fortement d’attendre et d’insister afin de bénéficier d’un de ces deux accompagnements.

  • Peut-on passer par une banque différente de la sienne pour obtenir un Éco-prêt à taux zéro ?

    Il est effectivement possible de passer par une autre banque que la vôtre pour bénéficier de l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ). Vous trouverez la liste des banques partenaires en suivant ce lien.

    Plus d’informations sur l’Éco-PTZ sur le site du gouvernement.

  • Peut-on encore bénéficier du Crédit d'Impôt ?

    Non, le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) a été progressivement remplacé par MaPrimeRénov’. Au lancement de MaPrimeRénov’, en 2020, il a d’abord été transformé en Crédit d’Impôt Résiduel (CIR), accessible à moins de personnes durant une période de transition d’un an. Puis, dès 2021, il a définitivement disparu au profit de MaPrimeRénov’. Vous ne pouvez donc plus bénéficier d’une déduction fiscale en déclarant des travaux de rénovation énergétique sur votre logement.

  • L’isolation dite à 1€ existe-t-elle encore ?

    « L’isolation à 1 € » est possible grâce aux Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) et plus particulièrement la prime CEE « Coup de Pouce Isolation », versée par des entreprises que l’on appelle « les obligés » (elles ont une obligation de l’État d’encourager à la rénovation énergétique, et sont différentes des entreprises qui réalisent vos travaux) : tous les fournisseurs d’énergie.

    La plupart du temps, on parle d’isolation à 1 € pour une isolation de combles perdus, lorsque le montant de la prime permet de couvrir la totalité des frais de la prestation de l’entreprise qui intervient. C’était souvent le cas pour des ménages aux revenus modestes, pour qui la prime est plus importante, mais pas systématique.

    Depuis le 1er juillet 2021, les primes ont baissé et cette offre s’est donc rarifiée. Aujourd’hui, pour tout devis signé après le 30 juin 2022, il n’est plus possible de bénéficier de CEE « Coup de Pouce Isolation ». Vous devrez donc vous contenter de CEE « normaux », comme c’est déjà le cas depuis début 2022, pour un montant plus faible, pouvant varier entre 5 et 10 €/m² selon les « obligés ».

    Il est donc désormais très rare que la prime couvre la totalité du coût des travaux et donc qu’une entreprise vous propose un devis à 1 €. Il faudrait pour cela qu’elle ajuste ses tarifs afin de s’aligner sur le montant de prime perçue par le bénéficiaire. C’est possible, mais attention car cette idée a amené bon nombre d’entreprises à réaliser des devis à 1 € mais pour des travaux non conformes et frauduleux, en ayant souvent recours à de la sous-traitance. Privilégiez toujours la qualité des travaux : il est contre-productif de mal rénover son logement, mieux vaut parfois attendre d’avoir les moyens de réaliser ses travaux dans de bonnes conditions.

    Attention : pour bénéficier des CEE, vous devez faire les démarches avec des devis non signés.

  • Comment bénéficier de l'Aide Plan Climat ?
    • Tout d’abord, tous les critères d’éligibilité classiques : logement à usage d’habitation (résidence principale ou secondaire), livré avant le 1er janvier 2007, tout type de public éligible (saufs les locataires et occupants à titre gratuit). 
    • Ensuite, la condition principale à respecter pour avoir accès à cette aide est effectivement de prévoir une rénovation énergétique ambitieuse. Afin de déterminer cela, il faut se référer au gain énergétique que le projet de travaux peut permettre d’atteindre. Pour ce faire, il faut réaliser un audit énergétique avant travaux : l’auditeur va d’abord recalculer les consommations initiales du logement existant et déterminer son étiquette énergétique (allant de A à G). Puis, il va prévoir au moins deux voire trois scénarios de travaux qu’il va simuler avec un logiciel thermique afin d’estimer les consommations du logement après travaux. Ainsi, en comparant avec l’état initial calculé plus tôt, on obtient le gain énergétique supposé que chaque scénario de travaux peut permettre. Pour être éligible à l’aide Plan Climat, il faut atteindre un gain énergétique d’au moins 40 %, ce qui nécessite en général plusieurs postes de travaux.
    • Deuxième condition capitale : bénéficier d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO). Plusieurs possibilités existent alors pour la réalisation de l’audit énergétique et pour l’AMO : 
      • L’audit et l’AMO sont réalisés par un opérateur ANAH (URBANIS, si votre logement est situé sur une des communes de la métropole de Montpellier) via l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité. Gratuit, mais sous conditions d’éligibilité : conditions de ressources pour les propriétaires occupants (pour les ménages en catégorie « Bleu » et « Jaune »), sans condition de ressources pour les propriétaires bailleurs mais convention obligatoire avec l’ANAH (plafonnement de loyer). 
      • L’audit est réalisé via la phase 1 du programme Rénov’Occitanie (gratuite) et vous bénéficiez de l’AMO via la phase 2 de ce même programme (480 €). 

    Nous vous invitons à consulter cet article pour plus d’informations.

  • La rénovation globale est-elle financièrement avantageuse ?

    Les travaux d’amélioration énergétique que vous allez réaliser vont réduire les déperditions et les consommations de votre logement, ce qui va impacter vos factures à la baisse. Ainsi, ce sont ces économies d’énergies, couplées aux aides financières, qui permettent de financer les travaux.

    La rénovation est rentable si, à terme, la charge financière énergétique (paiement des factures + remboursement du prêt ou répartition du coût des travaux dans le temps) est inférieure à celle qui serait à payer si le bâtiment était resté tel quel. Sans travaux, les déperditions restent les mêmes et s’accentuent même avec le temps, les consommations augmentent donc et d’autant plus en prenant en compte l’évolution du coût des énergies.

    Si vous réalisez un audit énergétique, il contiendra un plan de financement vous présentant : le coût approximatif de votre projet de travaux, les aides financières mobilisables (avec optimisation selon les différentes possibilités), les options de financements (plusieurs prêts existent) et donc le reste à charge. Pour chaque scénario de travaux, les économies générées sur vos factures seront ainsi estimées et comparées avec ce que seraient supposément vos factures si vous ne réalisiez pas de travaux de rénovation énergétique (en prenant en compte dans les deux cas une hausse du coût des énergies). Le temps de retour sur investissement apparaît donc clairement et c’est pourquoi la réalisation d’un audit énergétique reste la meilleure solution pour définir au mieux votre projet en sachant ce que chaque scénario de travaux vous coûterait et ce qu’il vous rapporterait en termes de gain énergétique et donc à termes sur vos factures d’énergies.

élégibilité

  • Les plafonds de revenus sont exprimés en fonction du "nombre de personnes composant le ménage" : comment définit-on le ménage ?

    On doit compter dans votre « ménage » toutes les personnes dont la résidence principale déclarée est située dans le même logement que vous, même si vous n’êtes pas soumis à imposition commune et même si la personne n’est pas de votre famille.

    Vous devez ainsi cumuler le « Revenu Fiscal de Référence » (noté comme tel sur l’avis d’imposition) de toutes les personnes composant votre ménage, en vous référant au dernier avis d’imposition en date que vous avez (une fois que le nouveau est disponible, vous ne pouvez plus utiliser l’ancien, sinon votre demande sera refusée).

    Ainsi, en consultant par exemple notre tableau des plafonds de revenus, vous pouvez déterminer votre catégorie de revenus : « Bleu », « Jaune », « Violet » ou « Rose ».

    Le « nombre de personnes composant le ménage » n’est donc PAS le nombre de parts fiscales. Les parts fiscales n’influent en rien pour déterminer votre catégorie de revenus (mais nous vous les demandons généralement pour que vous évitiez justement la confusion).

  • Est-ce qu'un logement construit il y a plus de 15 ans est quand même éligible s'il compte également une extension qui a moins de 15 ans ?

    Pas de problème d’éligibilité pour des travaux sur la partie qui a plus de 15 ans, mais des travaux réalisés sur une extension qui date de moins de 15 ans ne seraient pas éligibles aux aides financières (sauf peut-être aux CEE si l’extension a été faite il y a plus de 2 ans).

    De la même manière, lors d’une extension, les travaux d’isolation réalisés sur celle-ci ne sont pas éligibles aux aides (car l’extension est considérée comme du neuf).

    Les aides financières pour la rénovation énergétique sont en effet destinées aux vieux logements (souvent non isolés et bien plus dégradés) et sont donc conditionnées à une ancienneté du logement de 15 ans pour MaPrimeRénov’, MaPrimeRénov’ Sérénité et Loc’Avantages ; une date limite de construction fixée au 1er janvier 2007 pour l’aide Plan Climat de la Métropole de Montpellier ; ou encore une ancienneté du logement de 2 ans pour les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), plus souples mais écartant tout de même les logements neufs.

    On parle ici d’usage d’habitation : si le bâtiment a été construit il y a 85 ans mais que ça ne fait que 8 mois que c’est officiellement un logement, il ne sera pas éligible à ces aides.

    C’est la date de la déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux qu’il faut regarder. Celle-ci est obligatoire quand il y a une demande de permis de construire. Même dans le cas d’une construction ou transformation d’usage réalisée par le ménage, il y a une demande de permis de construire et donc une déclaration en mairie après travaux pour attester la fin du chantier.

  • Avez-vous des précisions sur le plafond d’acquisition appliqué par l’ANAH sur la Métropole de Montpellier

    Cette condition est spécifique à la Métropole de Montpellier et ne concerne que l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité (pas MaPrimeRénov’, ni Loc’Avantages) : si vous avez acheté votre logement il y a moins de 3 ans, un plafond d’acquisition s’applique.

    Ce plafond varie en fonction du type de logement que vous avez acheté (T1, T2, maison…) et ne concerne donc pas les propriétaires bailleurs.

    Pour connaître les montants des différents plafonds, vous pouvez consulter notre fiche descriptive de MaPrimeRénov’ Sérénité.

  • Si on demande une aide en tant que propriétaire occupant, peut-on ensuite louer ou vendre le logement, ou en occuper un autre ? Et en tant que bailleur, peut-on finalement occuper le logement qu'on était censé louer ?

    Non, si vous bénéficiez d’une aide en tant que propriétaire occupant, vous devrez, en cas de contrôle, prouver que vous occupez effectivement le logement. Le délai et la durée d’occupation dépendent de l’aide dont vous bénéficiez : pour MaPrimeRénov’, vous avez 1 an à partir de la date de paiement de la prime pour occuper le logement et il n’y a aucune durée minimale d’occupation ensuite (mais vous devrez tout de même pouvoir justifier que vous l’occupez à titre de résidence principale, ce qui implique une occupation de 8 mois minimum aux yeux de MaPrimeRénov’) ; pour MaPrimeRénov’ Sérénité (via l’ANAH/URBANIS), vous avez 1 an après la date de déclaration d’achèvement des travaux pour occuper le logement et vous devez l’occuper pendant au moins 6 ans ; pour les CEE, il n’y a aucun délai car vous pouvez en bénéficier dans tous les cas, peu importe que vous soyez occupant, bailleur, locataire, et même si c’est votre résidence secondaire.

    Si vous ne pouvez pas prouver que vous occupez le logement passé 1 an, vous devrez rembourser l’aide perçue via MaPrimeRénov’ en intégralité. En ce qui concerne MaPrimeRénov’ Sérénité, si vous quittez votre logement avant la fin des 6 ans, vous devrez rembourser l’aide perçue au prorata du temps d’occupation qu’il restait.

    Il en va de même pour les bailleurs ! Pour MaPrimeRénov’, vous avez 1 an à partir de la date de paiement de la prime pour effectivement louer le logement et il devra être loué pendant 5 ans suivant cette même date ; pour Loc’Avantages, vous avez 1 an à partir de la date de déclaration d’achèvement des travaux pour louer le logement et vous devez le louer pendant au moins 6 ans ; pour les CEE, toujours pas de condition liée aux délais.

  • Est-ce qu'il y a des particularités lorsqu'on est en indivision ?

    Oui, l’éligibilité à chaque aide financière est fortement conditionnée au statut du demandeur vis-à-vis du logement.

    Toute particularité doit donc être mentionnée afin que nous puissions vous orienter au mieux : indivision, usufruitier, nu-propriétaire, SCI…

    Par exemple, si vous nous dites seulement que vous êtes propriétaire occupant, sans nous dire que vous êtes en fait nu-propriétaire, nous vous indiquerons des aides auxquelles vous n’aurez peut-être finalement pas droit.

    Pour connaître toutes les conditions d’éligibilité particulières en fonction de votre statut, vous pouvez consulter notre fiche synthèse qui contient plusieurs tableaux dédiés à ça.

    Attention : assurez-vous que le nom du demandeur des aides corresponde bien au nom sur les devis ! Le bénéficiaire de l’aide doit être celui qui paye les travaux.

    Souvent, il est plus avantageux que les devis soient au nom d’un des indivisaires, ou d’un membre de la SCI, plutôt qu’au nom de l’indivision ou de la SCI.

  • C’est ma SCI qui est propriétaire du logement. A quoi a t-on droit et comment faire les demandes ?

    Il est très important en effet de se questionner sur le statut du demandeur vis-à-vis du logement à rénover car l’éligibilité aux aides financières peut être fortement impactée. Il faut bien noter que le demandeur de l’aide doit correspondre au nom mentionné sur le devis.

    Par exemple, dans le cas d’une SCI, il faut distinguer 4 possibilités et toutes les aides ne sont pas accessibles pour chacune d’elles :

    • La SCI est propriétaire du logement, occupante, et les travaux et la demande sont à son nom ;
    • La SCI est propriétaire du logement, bailleur, et les travaux et la demande sont à son nom ;
    • La SCI est propriétaire mais les travaux et la demande sont faits au nom d’un membre de la SCI qui est ou sera occupant du logement ;
    • La SCI est propriétaire mais les travaux et la demande sont faits au nom d’un membre de la SCI qui est ou sera bailleur de ce logement.

    De plus, si la SCI est familiale, vous aurez accès à plus d’aides que si elle ne l’est pas.

    Pour connaître l’éligibilité et les conditions particulières dans chacun de ces cas, vous pouvez consulter notre fiche synthèse qui contient plusieurs tableaux dédiés à ça.

  • Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’éco-chèque ?

    Afin de bénéficier de l’éco-chèque, il faut :

    • Vous êtes propriétaire occupant ou bailleur d’un logement situé sur la Région
    • Faire des travaux permettant une économie d’énergie d’au moins 25%,
    • Les travaux ne doivent pas avoir commencé avant la réception de l’éco-chèque par le particulier
    • Les travaux d’isolation des combles perdus seuls et les bouquets de travaux composés des 2 lots « isolation des combles perdus » et « installation ou changement d’un système de ventilation » ne sont pas éligibles
    • Les travaux d’installation d’équipements photovoltaïque seuls ou dans un bouquet de travaux plus complet ne sont pas éligibles
    • L’entreprise doit être Reconnu Garant de l’Environnement et affilié éco-chèque région

gain énergétique

  • Comment déterminer le gain énergétique que les travaux peuvent permettre ? Faut-il le mesurer après travaux ?

    Le gain énergétique qu’un scénario de travaux peut permettre sera toujours déterminé avant travaux et ne sera jamais à confirmer une fois ceux-ci réalisés. C’est l’audit énergétique qui fera foi lors de vos demandes d’aides, d’où l’intérêt qu’il soit réalisé par un professionnel certifié RGE ou équivalent qui pourra fournir une étude comprenant tous les éléments requis pour son instruction. Vous pouvez rechercher des auditeurs certifiés sur le site France Rénov’.

    Un diagnostiqueur se rendra alors sur place pour déterminer la composition de chaque paroi et l’état de leur isolation. Le logement sera alors modélisé sur un logiciel thermique, dans son état avant travaux, ce qui permettra de déterminer quels sont les postes qui engendrent le plus de déperditions. En simulant différents travaux, on peut estimer les futures consommations du logement et, en les comparant avec ses consommations dans son état initial, calculées au départ, on obtient le gain énergétique que le scénario de travaux peut permettre. Cela permet de confirmer quels sont les postes sur lesquels il serait le plus efficace d’agir afin de réduire les consommations en énergie du bâtiment.

    Il n’y aura donc pas d’étude énergétique à réaliser après travaux pour confirmer leur efficacité et il ne pourra pas vous être demandé de rembourser la prime si vous n’atteignez pas en pratique le gain énergétique qui était visé.

    Si c’est vous qui occupiez déjà le logement avant les travaux, un suivi des consommations pourra vous permettre de mesurer l’impact de la rénovation énergétique que vous avez mené, comme c’est proposé dans le cadre de la phase 2 de l’accompagnement Rénov’Occitanie. En revanche, si vous n’occupiez pas le logement avant les travaux, ce suivi pourra être beaucoup moins pertinent car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation que l’on a du logement.

  • Comment réaliser facilement une étude énergétique ? Peut-on le faire gratuitement ?

    Plusieurs méthodes :

    • via l’ANAH (gratuit si votre projet est éligible et que vous êtes en catégorie de revenus « Bleu » ou « Jaune ») ;
    • via Rénov’Occitanie (phase 1 = réalisation d’un audit énergétique gratuitement si le logement à rénover est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier, pour 90 € sinon) ;
    • via un bureau d’études indépendant (un audit certifié et valable pour vos demandes d’aides coûte généralement entre 500 et 1 000 €).
    • Si vous avez besoin d’une étude énergétique uniquement pour une demande d’Éco-chèque, un simple Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) suffit pour un coût d’environ 300 €.
  • Qu'est-ce qui est pris en compte dans le calcul du gain énergétique ?

    L’étude énergétique est réalisée avant travaux et va comparer les consommations du logement dans son état initial avec ses consommations supposées après travaux (calculées via une simulation thermique du scénario de travaux).

    Tous les travaux de rénovation énergétique vont contribuer à réduire les déperditions et les consommations du logement.

    Les postes de travaux les plus courants sont par exemple : l’isolation des murs, du toit/des combles perdus, ou du plancher bas (sol), le remplacement des fenêtres, portes-fenêtres ou des portes d’entrée, le remplacement du système de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire (ECS) par un plus performant ou exploitant une autre source d’énergie, l’installation d’un poêle à bois, ou encore l’installation d’un système de ventilation.

    Note : la production d’énergie, par exemple électrique via des panneaux photovoltaïques, n’est pas prise en compte dans le calcul.

  • Comment juger si notre projet va générer un gain énergétique de 35 % ?

    Dans un premier temps, ce sera estimatif : il faut généralement au moins 2 postes de travaux de rénovation énergétique conséquents pour qu’on considère le projet comme de la « rénovation globale » (isolation des murs, isolation du toit, remplacement du système de chauffage, remplacement des menuiseries…).

    Ensuite, prenez contact avec l’Espace Conseil France Rénov’ compétent sur votre territoire (l’ALEC Montpellier Métropole, si votre logement est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier, ou URBANIS si vous identifiez que vous êtes éligible à une aide de l’ANAH).

    Le conseiller ou la conseillère avec qui vous aurez rendez-vous estimera à son tour si votre projet nécessite une étude énergétique et vous proposera l’accompagnement adapté afin de réaliser une étude énergétique, qui sera gratuite.

    Cette étude énergétique sera donc réalisée avant travaux et plusieurs scénario de travaux seront simulés afin d’estimer les consommations du logement après travaux.

    Le diagnostiqueur comparera cela avec les consommations initiales du logement (qu’il aura calculé au préalable), ce qui donnera le gain énergétique supposé que chaque projet de travaux pourra permettre.

    L’étude énergétique fera alors foi et vous permettra de demander des aides conditionnées à un gain énergétique minimum.

    Vous pouvez également payer un professionnel indépendant certifié RGE ou équivalent afin de réaliser un audit énergétique (coût moyen entre 500 € et 1 000 €).

  • Est-il possible d'atteindre un gain énergétique de 35 % si le logement est déjà classé en étiquette énergétique C ?

    Oui, vous pouvez toujours améliorer les performances, et finir sur un bâtiment basse consommation, classé en étiquette B ou A.

    Vous pouvez d’ailleurs obtenir un « Bonus BBC » via MaPrimeRénov’, d’un montant de 1 500 €, 1 000 € ou 500 €, si vous réalisez un audit énergétique certifié déterminant que votre projet de travaux peut faire passer votre logement d’une étiquette C ou plus bas à une étiquette B ou A.

    Cependant, il est bien entendu plus compliqué de réduire les consommations d’un logement déjà performant. Les travaux à envisager seront probablement des travaux d’isolation complémentaires, ou potentiellement chers.

  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

Travaux (y a-t-il une aide pour... ?)

  • Comment savoir si on a besoin d'isoler ses murs, ou son toit ?

    Il peut parfois être compliqué de déterminer quelles parois de notre logement ont besoin d’être isolées. Pour vous aider, voici 4 petits conseils :

    • Vérifier soi-même : c’est plus simple pour des combles perdus, lorsqu’on a une trappe d’accès, ou pour un vide-sanitaire par exemple, puisqu’on peut directement aller vérifier s’il y a un isolant et dans quel état il est. Quand on est directement sous rampants de toiture ou dans le cas des murs, il faudra profiter de certains défauts ou de récents travaux pour confirmer ou non la présence d’un isolant, s’il y a assez d’épaisseur et s’il est encore en bon état.
    • Regarder les informations contenues dans le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), qu’on vous a probablement transmis à l’achat du bien : en effet, ce document est censé décrire, entre autre, la composition de chaque paroi déperditive de votre logement (parois donnant sur l’extérieur). Si vous savez qu’il n’y a pas eu de travaux de rénovation depuis la réalisation du DPE, l’état du logement est tel que décrit dans celui-ci, en prenant en compte les années de dégradation supplémentaires. Attention, bien qu’interdit aujourd’hui (depuis l’été 2021), les DPE pouvaient auparavant être réalisés sur factures, sans tenir compte de l’état initial réel du logement. Cela dépendait bien trop de l’utilisation qui était faite du logement, ne traduisait pas ses performances réelles et il se peut donc que vous ayez un DPE très peu détaillé (voire carrément vierge, si aucune facture n’était exploitable). C’est désormais impossible.
    • Consulter différentes entreprises : en faisant réaliser des devis auprès de plusieurs entreprises, vous bénéficierez de leur expertise et leur avis sur la nécessité d’isoler ou non une paroi. Attention cependant, il n’est pas garanti que les conseils des entreprises soient indépendants de tout intérêt commercial. C’est pourquoi nous vous conseillons toujours de solliciter au moins 2 voire 3 artisans par poste de travaux de manière à toujours pouvoir comparer les solutions qu’ils vous proposent (mais aussi leur sérieux, les coûts…). Attention toutefois à ne pas faire perdre leur temps à trop d’acteurs du secteur, les délais pouvant déjà être conséquents. Pour rappel, pour que vos travaux soient éligibles aux aides financières, il faudra qu’ils soient réalisés par une entreprise certifiée RGE, que vous pouvez rechercher sur le site France Rénov‘.
    • Enfin, la manière la plus sûre d’avoir une idée concrète de l’état de son logement et de la nécessité de réaliser certains travaux ou non reste de réaliser une étude énergétique : que ce soit un simple DPE, ou un audit énergétique (plus complet et réglementaire pour les demandes d’aides), il sera maintenant systématiquement réalisé sur description. Un diagnostiqueur se rendra alors sur place pour déterminer la composition de chaque paroi et l’état de leur isolation. Le logement sera alors modélisé sur un logiciel thermique, dans son état initial avant travaux, ce qui permettra de déterminer quels sont les postes qui engendrent le plus de déperditions. En simulant différents travaux, on peut confirmer quels sont les postes sur lesquels il serait le plus efficace d’agir afin de réduire les consommations en énergie du bâtiment.
  • Est-ce que le remplacement des volets est compris dans les aides pour le remplacement des menuiseries ?

    Non, le remplacement des volets est un poste de travaux à part. Une aide existe pour cela via les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie), qui sont délivrés par « les obligés », des fournisseurs d’énergie. Cependant, il peut malheureusement être compliqué de trouver un obligé qui vous proposera une prime pour ce type d’opération.

    Plus d’informations sur les conditions d’obtention de la prime en consultant la fiche BAR dédiée (BAR-EN-108).

  • Est-ce pertinent de réfléchir à l'installation de panneaux photovoltaïques dans notre projet de rénovation et est-ce qu'il y a des aides pour ce type de travaux ?

    Il est nécessaire de penser en premier lieu aux travaux de rénovation énergétique (isolation du toit, des murs, ou encore du sol, remplacement des menuiseries, système de ventilation). En effet, il est plus logique de commencer par isoler votre logement afin qu’il soit plus performant, c’est-à-dire qu’il y ait moins de déperditions et donc moins de besoins en énergie.

    On peut alors réfléchir aux systèmes de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS), qu’on dimensionnera au mieux en fonction des nouveaux besoins du bâtiment. Si on y réfléchit en même temps, comme c’est souvent le cas dans un projet de rénovation globale, il faut donc bien prendre en compte les travaux d’amélioration énergétique prévus afin que le dimensionnement soit réalisé en conséquence.

    C’est un peu le même principe avec le photovoltaïque, sauf qu’on sort un peu du cadre de la rénovation énergétique car ce type d’installation ne permet pas « d’économiser de l’énergie » à proprement parler, ça permet de produire de l’énergie. Les installations photovoltaïques ne sont donc pas prises en compte dans les études énergétiques. Nous vous conseillerons donc la plupart du temps de réaliser d’abord vos travaux de rénovation énergétique et de changement de système de production de chauffage et/ou d’ECS, puis d’attendre au moins 1 an afin d’avoir un meilleur aperçu du nouveau comportement du votre logement et de l’utilisation que vous en faites (grâce à votre expérience à l’usage, vos nouvelles habitudes et bien sûr vos factures). Ainsi, vous pourrez vous assurer que :

    • Votre profil de consommation est bien adapté au profil de production des panneaux, c’est-à-dire que vous pourrez consommer de l’électricité essentiellement en journée et encore plus durant l’été. En effet, vous ne pourrez pas stocker l’électricité produite si vous ne la consommez pas directement, les systèmes de stockage étant encore trop peu développés et accessibles pour les particuliers. Le surplus non consommé étant racheté sur le réseau à 10 cts€/kWh, il est plus intéressant de consommer la plupart de ce que l’on produit : on parle d’installation en autoconsommation avec revente du surplus.
    • Votre installation photovoltaïque sera bien dimensionnée. Il est primordial de ne surtout pas la sur-dimensionner. Or, c’est souvent ce que proposent les professionnels malheureusement, donc attention sur ce point. En ayant une visibilité sur l’utilisation et les besoins réels du logement après travaux, vous pourrez dimensionner l’installation au mieux.

    Enfin, veuillez noter la différence entre les panneaux solaires photovoltaïques et les panneaux solaires thermiques : le solaire photovoltaïque va produire de l’électricité pour alimenter vos équipements et/ou la réinjecter sur le réseau, tandis que le solaire thermique va servir à chauffer un réseau d’eau (pour votre chauffage et/ou pour l’ECS) et ne va pas produire d’électricité. Les chauffe-eau solaires individuels (CESI) sont relativement efficaces dans la région, si vous avez des consommations d’eau assez importantes pour rentabiliser l’investissement.

  • Est-ce qu'il y a des aides pour l'installation d'une pompe à chaleur ?

    Oui, mais il faut bien distinguer les différents types de pompes à chaleur (PAC).

    • Il y a tout d’abord les PAC air/air, bien connues du grand public car c’est ce qu’on appelle les climatisations réversibles (chauffage l’hiver, clim l’été). Ce système est peu aidé, pour diverses raisons (notamment à cause du fait qu’il peut entraîner une surconsommation d’énergie l’été et des îlots de chaleur en ville), et vous ne pourrez bénéficier que des CEE pour quelques centaines d’euros maximum.
    • Puis les PAC air/eau, qui permettent de remplacer une chaudière au gaz ou au fioul par exemple, en réutilisant le réseau de chauffage central existant. A moins que le réseau ne soit vraiment pas en bon état, il est plus intéressant de le réutiliser avec une PAC air/eau que d’envisager une PAC air/air. Bien que la PAC air/eau ne permette pas un rafraîchissement l’été, il vaut mieux éviter de laisser entrer la chaleur plutôt que consommer de l’énergie afin de climatiser (que ce soit d’un point de vue économique et écologique). Ce système est bien plus aidé : quelques centaines d’euros via les CEE, et de 2 000 € à 4 000 € via MaPrimeRénov’. Si la PAC air/eau vient en remplacement d’une chaudière au gaz ou au fioul qui n’est PAS à condensation, vous pouvez normalement bénéficier de CEE « Coup de Pouce Chauffage » à hauteur de 2 500 € ou 4 000 €, et d’un bonus de 1 000 € supplémentaires via MaPrimeRénov’ (à partir du 15/04/22).
    • D’autres PAC existent, moins courantes dans la région, et vous trouverez un descriptif un peu plus détaillé de l’ADEME en suivant ce lien : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/travaux/pompe-a-chaleur-maison
  • Est-ce qu'il existe des aides pour l'auto-construction ?

    Ces aides sont destinées à la rénovation énergétique des logements, pas pour de la construction, du neuf, donc pas pour de l’auto-construction non plus.

  • Je dois remplacer une PAC air/air qui est défaillante par une nouvelle, puis-je bénéficier des aides pour ce poste de travaux ?

    Oui, vous pouvez bénéficier seulement des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). 

  • Il y a-t-il des aides pour le chauffage bois ?

    Oui, bien sûr, elles varient entre 600 € et 10 000 €; en fonction du système de chauffage au bois sélectionné et de votre revenu fiscal de référence. 

  • Est-ce qu’il y a une aide spécifique pour les isolants plus respectueux de l’environnement (biosourcés) ?

    Non malheureusement, pas de valorisation en fonction du type d’isolant choisi.

  • Peut-on avoir une aide pour le changement d’un double vitrage ?

    Non, il n’est pas possible d’avoir d’aide financière dans ce cas précis. Les aides pour le remplacement des menuiseries sont possibles, seulement dans le cadre de remplacement de simple vitrage.

maprimerénov

  • Comment constituer mon dossier MaPrimeRénov' ?

    L’ALEC ne gère pas les demandes d’aides, ni le suivi de celles-ci. Concernant MaPrimeRénov’, c’est l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) qui verse cette aide.

    Pour les modalités de dépôt ou le suivi d’une demande d’aide, vous pouvez les joindre au : 0806 70 38 03 (du lundi au vendredi, de 9h à 18h).

    Vous pouvez également les contacter via un formulaire sur leur site internet.

  • A quoi correspondent les couleurs de MaPrimeRénov’ ?

    Les couleurs utilisées par MaPrimeRénov’ correspondent aux différentes catégories de revenu ci-dessous, en fonction du revenu fiscal de référence et du nombre de personnes dans le ménage.

    Plafonds de ressources pour la région Occitanie

    Nombre de personnes composant le ménage Ma PrimeRénov’ Bleu Ma PrimeRénov’ Jaune Ma PrimeRénov’ Violet Ma PrimeRénov’ Rose
    1 <= 14 879 € <= 19 074 € <= 29 148 € > 29 148 €
    2 <= 21 760 € <= 27 896 € <= 42 848 € > 42 848 €
    3 <= 26 170 € <= 33 547 € <= 51 592 € > 51 592 €
    4 <= 30 572 € <= 39 192 € <= 60 336 € > 60 336 €
    5 <= 34 993 € <= 44 860 € <= 69 081 € > 69 081 €
    Par personne en plus + 4 412 € + 5 651 € + 8 744 € + 8 744 €

    En fonction de votre Revenu Fiscal de Référence (RFR), sur l’avis d’imposition le plus récent.

  • A quel n° contacter pour MaPrimeRénov’ pour suivre son dossier ?

    Pour les modalités de dépôt ou le suivi pour MaPrimeRénov’, vous pouvez les joindre au : 0806 703 803 (du lundi au vendredi, de 9h à 18h).

  • Quels sont les postes éligibles pour MaPrimeRénov’ ?

    Dans le cadre de MaPrimeRénov’, plusieurs travaux sont possibles concernant l’isolation, le chauffage et l’Eau Chaude Sanitaire. Vous pouvez trouver la liste complète de ces travaux en consultant cette fiche.

  • Où trouver les spécificités techniques de tous les équipements rendant les travaux éligibles à MaPrimeRénov‘?

    Afin de bénéficier des différentes aides financières telles que MaPrimeRénov’,vous pouvez trouver les critères techniques pour chaque poste sur notre fiche MaPrimeRénov’ ou sur le site :  https://www.maprimerenov.gouv.fr/  

  • Comment obtenir les bonus MaPrimeRénov’ ?

    Il faut au préalable réaliser un audit énergétique, via une structure RGE étude et réaliser les postes de travaux préconisés pour atteindre les objectifs des bonus. 

     
  • Peut-on cumuler les bonus rénovation globale et les primes individuelles dans le cadre de MaPrimeRénov’ ?

    Le bonus rénovation globale peut se cumuler avec les autres bonus « sortie de passoire thermique » et « BBC ». En revanche, il n’est pas cumulable avec les primes individuelles de MaPrimeRénov’.

  • Peut-on bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les copropriétés ?

    Oui, il est possible de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les copropriétés ainsi que d’autres aides financières. Pour toutes questions à ce sujet, vous pouvez envoyer votre demande via notre formulaire contact.

Eco-chèque

  • J'ai une question concernant ma demande d'Eco-chèque

    Pour tout problème d’ordre administratif concernant le suivi de votre demande d’Éco-chèque (dossier incomplet ou non valide, en attente de réponse etc…), il vous faut contacter directement la Région Occitanie.

    Voici le numéro de suivi de demande pour l’Éco-chèque : 08 05 37 21 43

    Vous trouverez également des contacts supplémentaires en suivant ce lien.

    Nous pouvons en revanche vous conseiller pour tout problème d’ordre technique concernant vos travaux.

  • Pour ma demande d’Éco-chèque, je peux utiliser le DPE que l’on m’a fourni lors de l’achat de la maison en guise d’étude énergétique ?

    Non, l’étude énergétique vous ouvrant accès à des aides financières telles que l’Éco-chèque, les CEE “Coup de Pouce Rénovation Globale” ou MaPrimeRénov’ Rénovation Globale, doit être réalisée avant travaux et doit intégrer à minima le scénario de travaux que vous comptez réaliser. En plus de recalculer l’étiquette énergétique du logement dans son état initial (à comparer notamment avec le DPE que l’on vous a fourni lors de l’achat), le diagnostiqueur va simuler des scénarios de travaux afin de déterminer le gain énergétique potentiel qu’ils pourraient permettre. C’est cette estimation qui vous donne droit à certaines aides, ou non.

CEE

  • Ou peut-on trouver les listes des obligés ?

    Cette liste est consultable sur le site ecologie.gouv.

  • Comment peut-on comparer les offres CEE ? Doit-on être abonné auprès de l'obligé à qui on demande les CEE ?

    Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) sont des primes versées par des fournisseurs d’énergie, que l’on appelle « les obligés ».

    Ces primes ne sont pas fixes et peuvent donc varier d’un obligé à l’autre.

    Vous pouvez trouver des comparateurs sur internet mais ils sont très peu exhaustifs.

    Le meilleur moyen de valoriser sa prime, bien que fastidieux, c’est de faire une demande auprès de plusieurs obligés différents et de comparer les primes ce qu’ils vous proposent.

    Notez que vous pouvez choisir n’importe quel fournisseur d’énergie, même si vous n’êtes pas abonné chez lui, cela ne vous engagera en rien.

    Si vous réalisez plusieurs postes de travaux, vous pouvez bénéficier de primes d’obligés différents, mais une seule par poste de travaux.

accompagnement Rénov'Occitanie

  • Qui peut bénéficier de l’accompagnement Rénov’Occitanie ?

    Le dispositif d’accompagnement Rénov’Énergie est remplacé à partir du 1er 2021 mars par le dispositif Rénov’Occitanie. Ce dispositif permet d’accompagner les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs ainsi que les locataires.

    • En savoir plus sur le dispositif
  • Quels sont les délais pour un accompagnement ?

    Il vaut mieux contacter un Espace Conseil le plus longtemps en amont de votre projet.

    En effet, les délais peuvent parfois être longs entre votre premier contact et le début des travaux si vous voulez être conseillé, bénéficier d’un accompagnement et des aides financières.

    Vous devrez d’abord joindre un conseiller, puis prendre un rendez-vous afin de préciser votre projet (nous sommes généralement complets sur environ 2 semaines), puis nous vous inscrivons au programme Rénov’Occitanie, vous signez votre contrat en ligne et vous attendez que l’opérateur vous appelle pour fixer une date de visite du logement, puis il réalise l’audit et vous présente les résultats (environ 2 mois de délais entre l’inscription et le rendu d’audit, fin de la phase 1 de Rénov’Occitanie).

    Il faut en parallèle chercher des entreprises RGE, les faire venir pour réaliser des devis (délai de parfois plusieurs semaines).

    Si vous poursuivez en phase 2 (avec un scénario de travaux pouvant permettre un gain énergétique d’au moins 40 %), l’opérateur qui vous accompagnera pourra vous aider à comparer vos devis et en choisir un par poste de travaux. Une fois le scénario de travaux choisi grâce à l’audit, vous pouvez faire vos demandes d’aides (délai d’instruction variable, pouvant aller de quelques jours dans le meilleur des cas, à plusieurs semaines). Une fois les demandes validées vous pouvez commencer vos travaux.

    Attention : les demandes d’aides peuvent être faites avec des devis signés, sauf les CEE pour qui sont exigés des devis NON signés.

    De manière générale, nous vous conseillons d’attendre d’avoir validation de vos demandes d’aides avant de signer vos devis.

    Concernant les accompagnements via l’ANAH et leur opérateur URBANIS, c’est à peu près le même procédé mais nous ne pouvons pas trop nous avancer sur les délais.

  • Est-ce qu'un bureau d'étude indépendant peut intervenir dans le cadre de Rénov'Occitanie ?

    Non, un appel d’offre a été lancé au départ par l’AREC (Agence Régionale Énergie Climat) afin de sélectionner un auditeur par territoire.

    Sur la Métropole de Montpellier, c’est le GEFOSAT qui réalise les audits énergétiques dans le cadre de la phase 1 du programme Rénov’Occitanie.

    Ce dispositif vient stimuler la demande sur les audits via notamment la gratuité (sur la Métropole de Montpellier, 90 € sinon).

    Il a rendu bien plus accessible cette prestation et les particuliers se lancent désormais bien plus facilement dans la réalisation d’un audit énergétique avant travaux pour préciser et définir leur projet de rénovation.

  • Est-il possible de réaliser un audit via un bureau d'études indépendant puis de s'en servir pour bénéficier d'aides ou accompagnements ? Ou faut-il obligatoirement passer par Rénov'Occitanie ou l'ANAH ?

    Vous pouvez réaliser un audit énergétique via un bureau d’étude (ou équivalent) indépendant mais il faudra que vous soyez sûr qu’il est bien certifié et donc valable pour vos demandes d’aides (auditeur certifié RGE ou équivalent).

    Vous pouvez les rechercher sur le site France Rénov’ (catégorie « Études énergétiques ») : https://france-renov.gouv.fr/fr/trouvez-un-professionnel
    Un audit énergétique ne sera nécessaire que pour obtenir une aide qui est conditionnée à un gain énergétique minimum. L’audit servira à justifier que votre projet de travaux peut effectivement permettre le gain énergétique requis.

    C’est le cas pour les CEE « Coup de Pouce Rénovation Globale » et MaPrimeRénov’ Rénovation Globale, pour lesquels il faut un projet pouvant permettre un gain énergétique d’au moins 55 %.

    En revanche, notons 3 cas particuliers :

    • MaPrimeRénov’ Sérénité et Loc’Avantages sont accessibles uniquement si vous êtes accompagné via l’ANAH, pour un projet pouvant permettre un gain d’au moins 35 %.
      Si c’est le cas, c’est leur opérateur (URBANIS, si votre logement est situé sur une des communes de la Métropole de Montpellier) qui réalisera l’étude énergétique, gratuitement.
    • L’aide Plan Climat de Montpellier Méditerranée Métropole n’est accessible que si vous êtes accompagné via l’ANAH ou via la phase 2 du programme Rénov’Occitanie, pour un projet pouvant permettre un gain d’au moins 40 %.
      Si tel est le cas, vous aurez bénéficié de l’étude énergétique soit via l’opérateur ANAH, soit via la phase 1 du programme Rénov’Occitanie.
    • L’Éco-chèque Logement de la Région Occitanie n’est accessible que si vous êtes accompagné via la phase 2 du programme Rénov’Occitanie. De ce fait, vous aurez normalement déjà bénéficié d’un audit énergétique gratuit via la phase 1.

    Notez enfin qu’il est possible d’être inscrit directement en phase 2 Rénov’Occitanie sans passer par la phase 1, si vous avez déjà réalisé un audit énergétique via un auditeur indépendant.

    Cependant attention : il faudra que l’audit respecte toutes les conditions exigées par l’AREC afin que ces derniers l’acceptent pour une inscription en phase 2.

    Si vous optez pour cette possibilité et que vous n’avez pas encore réalisé d’audit, nous pouvons vous transmettre la grille d’évaluation d’audits de l’AREC afin que votre auditeur vérifie qu’il peut effectivement réaliser un audit valable.

    Un audit réglementaire coûte en moyenne entre 500 € et 1 000 € donc on peut envisager cette option plutôt lorsque l’on n’est pas éligible à l’ANAH ou à Rénov’Occitanie (puisque l’étude énergétique est gratuite avec ces accompagnements).

Entreprises

  • Pouvez-vous nous conseiller ou nous donner des avis sur les différentes entreprises ?

    L’ALEC Montpellier Métropole est une association et propose un conseil gratuit, neutre et indépendant.

    Nous ne conseillons pas d’entreprises en particulier, ou de « liste noire » afin d’en écarter.

    Dans un premier temps, nous ne pourrons que vous conseiller de rechercher des entreprises certifiées RGE (Reconnue Garant de l’Environnement), sur le site France Rénov’.

    Outre le fait que ces entreprises ont passé la formation adéquate, il est nécessaire que vos travaux soient réalisés par une de celles-ci afin qu’ils soient éligibles aux aides financières.

    Dans un second temps, lorsque vous aurez réalisé plusieurs devis par poste de travaux afin de comparer les entreprises entre elles et leurs offres, vous pouvez nous solliciter pour de l’analyse de devis.

    Nous pouvons ainsi vous indiquer s’ils sont en dessous ou au dessus des tarifs moyens pratiqués, s’il manque des éléments essentiels (comme les critères techniques d’éligibilité par exemple), si les prestations proposées sont convenables, ou encore vérifier si l’entreprise est bien dans la base de données RGE.

  • Comment savoir si l'entreprise est bien certifiée RGE pour les travaux qu'elle réalise chez moi ?

    Il est en effet important de s’assurer que l’entreprise est certifiée pour les travaux qu’elle va effectivement réaliser chez vous, et pas uniquement pour d’autres travaux.

    Vous pouvez vérifier cela directement sur le certificat : en général, en bas, un petit tableau résume les différents postes de travaux pour lesquels l’entreprise est certifiée. Par exemple, si elle va réaliser chez vous des travaux d’isolation des murs par l’extérieur mais que son certificat RGE n’est valable que pour l’isolation des murs par l’intérieur, ces travaux ne seront pas éligibles aux aides financières.

    Sur le site France Rénov‘, vous pouvez rechercher les entreprises RGE recensées autour de chez vous et vous pouvez également télécharger leur certificat. Sinon, l’entreprise vous le transmettra si vous lui demandez.

  • Comment trouver des entreprises sérieuses, quand on voit toutes les arnaques à la télé et sachant qu’être certifié RGE ne veut rien dire ?

    En effet, la certification RGE est obligatoire mais elle ne suffit pas à garantir la qualité des travaux. Malheureusement, et bien que ce soit un avantage en un sens, l’ALEC est une association neutre et indépendante de tout intérêt commercial et ne peut donc pas conseiller d’entreprises en particulier.

    Nous pouvons simplement vous renvoyer vers la liste RGE sur le site FAIRE, puis, si vous le désirez, vous pouvez nous envoyer vos devis afin que nous les analysions et vous donnions notre avis (devis complet, entreprise bien certifiée, coût dans la moyenne, prestations manquantes…). Le sérieux de l’entreprise ne peut cependant pas toujours être confirmé avant travaux, veillez donc à chercher également des avis sur internet, ou passez par le traditionnel bouche à oreille.

  • Est-ce que le certificat RGE de l'entreprise doit être valable au moment des travaux ou seulement au moment de l'instruction de la demande d'aide ?

    L’entreprise doit être certifiée RGE au moment où elle vient chez vous et vous établit le devis et elle devra rester certifiée jusqu’à la fin des travaux et leur facturation.

    Si vous le téléchargez sur le site France Rénov’ ou si l’entreprise vous transmet son certificat RGE, vous pouvez vérifier la date de validité qui est normalement précisée en haut. Attention, ces certifications ne sont pas renouvelées automatiquement, cela dépend donc de l’entreprise.

  • Est-ce que plusieurs entreprises différentes peuvent intervenir dans le cadre d'une rénovation globale avec différents postes de travaux ?

    Oui tout à fait, il n’est pas nécessaire que ce soit la même entreprise tout corps d’état qui réalise tous les postes de travaux compris dans votre projet de rénovation globale. Nous vous conseillons même de toujours solliciter plusieurs entreprises différentes afin de comparer leur expertise, les coûts pratiqués et leur sérieux. Il faudra simplement que chaque entreprise soit certifiée RGE, condition essentielle pour que les travaux soient éligibles aux aides financières. Si un des postes de travaux n’est pas réalisé par un artisan certifié, il ne pourra pas être pris en compte dans le calcul du gain énergétique. Il faudra donc écarter ces travaux lors de la réalisation de l’audit énergétique, même si dans les faits ils auront probablement un impact positif sur les consommations du logement, car aucune labellisation ne prouvera que le professionnel a reçu la formation nécessaire pour travailler dans les règles de l’art. Par ailleurs, l’éligibilité de chaque poste de travaux est conditionnée à l’atteinte de critères techniques pouvant différer selon l’aide financière visée. Un professionnel RGE est censé les connaître et les mentionner systématiquement sur ses devis.

    Vous pouvez rechercher des artisans certifiés sur le site France Rénov’.

  • J’ai mandaté mon entreprise pour faire ma demande MaPrimeRénov’ mais je n’ai toujours pas de nouvelles après plus d’un mois. Que faire ?

    Si c’est l’entreprise qui a fait la demande pour vous, c’est elle qui a dû recevoir le mail de confirmation d’attribution de la prime. Peut-être qu’elle ne vous a simplement pas tenu au courant, demandez-lui.

    Par contre, nous n’avons ni visibilité ni pouvoir concernant les demandes de MaPrimeRénov’. Pour tout problème concernant cette aide, vous devez contacter l’ANAH (0806 703 803).

  • Est-ce qu’on peut au moins trouver facilement une liste d’artisans qui travaillent avec des isolants biosourcés ?

    Plutôt se rapprocher des fournisseurs de ce type d’isolants qui eux travaillent avec certaines entreprises en particulier qui viennent se fournir chez eux. Sinon chercher les « Eco artisans ».

Questions fréquentes : copropriétés

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

décisions

  • Comment peuvent s'articuler les travaux individuels et les travaux collectifs ?

    Lorsque vous avez un projet de rénovation énergétique en appartement, il faut également voir avec le syndic ou le syndicat de copropriétaire si des travaux collectifs peuvent être envisagés à l’échelle de la copropriété, et ce pour plusieurs raisons :

    • D’une manière générale, il est plus pertinent de réfléchir à une rénovation globale.
      Par exemple, isoler toute la copropriété par l’extérieur sera bien plus efficace qu’isoler quelques appartements par l’intérieur (d’un point de vue individuel, l’ITE est plus performante que l’ITI car on évite beaucoup de ponts thermiques, mais aussi d’un point de vue global, car réduire les consommations de toute une copropriété représente plus d’économies d’énergie que réduire celles de quelques appartements).
    • Concernant l’ALEC Montpellier Métropole, même si nous estimons au cours d’un rendez-vous que votre projet individuel pourrait permettre un gain énergétique d’au moins 40 %, nous ne pourrons pas vous inscrire au programme Rénov’Occitanie à titre individuel tant que nous ne serons pas sûrs que la copropriété ne peut pas prévoir de travaux collectifs.
      En effet, si elle le peut, nous l’orienterons alors vers Rénov’Occitanie Copro afin de bénéficier d’un audit énergétique à l’échelle de la copropriété (priorité à la rénovation globale).
    • Si les travaux envisageables à l’échelle individuelle, dans votre appartement, ne sont pas suffisants (c’est-à-dire qu’ils ne permettront pas une réduction suffisante des consommations du logement), les travaux collectifs peuvent permettre de compléter votre rénovation (par exemple, si le seul poste de travaux possible est le remplacement des fenêtres, l’isolation des murs par l’extérieur pourrait permettre un gain significatif).
  • Peut-on obliger une copropriété à réaliser des travaux collectifs ?

    Par exemple : isolation des murs par l’extérieur, isolation du toit et/ou des caves de la copropriété, remplacement du système de chauffage collectif et/ou de ventilation collective… ?

    Dans le cas où il est impossible de réaliser des travaux suffisants à titre individuel pour faire sortir son appart du statut de « passoire thermique » et qu’on est donc dépendant de ces travaux collectifs.


    Les copropriétés ont maintenant l’obligation de réfléchir à introduire des travaux de rénovation énergétique lorsque de gros travaux sont prévus.

    Par exemple, si un ravalement de façade est envisagé, il faut discuter de l’isolation des murs par l’extérieur (ITE) en même temps.

    Cependant, les travaux collectifs sont soumis au vote de chaque copropriétaire et chacun est libre de voter contre. On ne peut pas les forcer et on ne peut pas faire ces travaux sans l’accord de la majorité.

    L’information et la sensibilisation sont des leviers pertinents pour exposer l’intérêt d’un projet de rénovation, aussi bien technique que financier.

    Le pôle Copro de l’ALEC Montpellier Métropole peut accompagner votre copropriété en ce sens, notamment en assemblée générale.

  • En tant que locataire, peut-on forcer son copropriétaire à faire des travaux de rénovation énergétique individuels si la copropriété ne peut/veut pas engager de travaux collectifs ?

    Il n’est pas possible de forcer son copropriétaire à faire des travaux individuels ou collectifs.

    Toutefois si la consommation énergétique de l’appartement est très supérieure à celle indiquée dans le DPE, le locataire peut utiliser l’opposabilité du DPE pour réclamer soit un défraiement soit des travaux d’amélioration énergétique.

  • Si on ne peut forcer personne à réaliser des travaux, que se passe-t-il si on ne peut tout simplement pas faire sortir son logement d'une certaine étiquette énergétique empêchant sa location ? Le propriétaire bailleur pourra quand même louer son logement passé la date prévue ? Le locataire pourra se retourner contre le propriétaire ?

    Tout d’abord, vous trouverez un planning synthèse sur les dates importantes à retenir, concernant notamment les interdictions de locations d’un logement classé en étiquette G ou F.

    S’il n’est pas possible de réaliser suffisamment de travaux afin de faire atteindre l’étiquette minimale requise à votre logement, vous devrez justifier votre bonne volonté en le prouvant notamment par une étude énergétique (et éventuellement un PV d’AG de copropriété qui vote contre de tels travaux collectifs) et en réalisant les travaux que vous pouvez.

    Nous n’avons pas encore connaissance des recours possibles pour un locataire.

    Vous pouvez vous rapprocher de l’ADIL 34 au 04 67 55 55 55 (Choix 1) sur ce sujet.

  • Est-il possible de ne pas faire d’audit et de voter directement des travaux de rénovation énergétique ?

    L’audit énergétique n’est pas obligatoire, il est donc possible de ne pas le voter et de voter directement les travaux qui vous semblent pertinents. Cependant un audit énergétique permet de faire un état des lieux du bâtiment et de mieux connaître ses faiblesses et les postes de déperdition les plus importants : c’est-à-dire qu’en vous basant sur un audit vous serez sûrs de voter des travaux efficaces et cohérents.

    De plus pour accéder aux aides financières il faudra pouvoir prouver que la copropriété atteindra 35% de gain énergétique. Il faudra donc voter des travaux basés sur une étude énergétique afin de demander l’aide de l’état MaPrimeRenov.

    L’audit énergétique sert donc à la fois à savoir quels sont les travaux les plus cohérents puis à justifier l’atteinte du gain énergétique minimum pour obtenir MaPrimeRenov.

     
  • Quel est l’intérêt pour une copropriété d’imposer des travaux privatifs qui vont améliorer surtout la performance énergétique du logement concerné ?

    L’idée est de faire voter un certain type de travaux privatifs, par exemple le changement des fenêtres privatives. Si ces travaux sont généralisés chez ces personnes cela bénéficiera indirectement à la baisse des charges collectives et à l’amélioration du confort au sein de la copropriété.

    De plus si ces travaux sont votés collectivement ils pourront être intégrés à un calcul de gain énergétique global, ce qui pourrait permettre l’atteinte du seuil de 35% nécessaire à l’obtention de MaPrimeRenov’ notamment.

    Enfin, un changement collectif de postes initialement privatifs permettra d’effectuer un achat groupé auprès des entreprises qui permettra d’une part de conserver une unité (par exemple unité des façades dans le cas de menuiseries), mais aussi faire chuter les prix compte tenu du volume.

  • Peut on faire voter le changement des menuiseries privatives ?

    Oui c’est une possibilité, les menuiseries privatives entrant dans le cadre de travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privative : « Ces travaux peuvent comprendre des travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives et aux frais du copropriétaire du lot concerné, sauf dans le cas où ce dernier est en mesure de produire la preuve de la réalisation de travaux équivalents dans les dix années précédentes » article 25-fde la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété.

  • Est-ce que l’ALEC conseille les syndics de copropriété ?

    Nous sommes effectivement en étroit contact avec les syndics des copropriétés dont nous accompagnons les projets de rénovation énergétique. Un poste a d’ailleurs été récemment créée à l’ALEC dans le but d’informer les gestionnaires de syndic sur la présence et le rôle de l’ALEC pour l’accompagnement de leur portefeuille de copropriétés : notre collègue Sabrina Martel peut donc entrer en contact avec les syndics intéressés pour mieux connaître la démarche de rénovation énergétique en copropriété et les différentes étapes menant à une rénovation réussie.

    Pour toutes demandes : copro@alec-montpellier.org

aides

  • Peut-on cumuler le gain énergétique dû à des travaux individuels sur son appartement avec le gain énergétique dû aux travaux collectifs réalisés par la copropriété ?

    Il n’est pas possible de cumuler les gains énergétiques liés à des travaux individuels à ceux liés à des travaux collectifs.

  • La Centrale de Financement (LCF) est également réservée aux copropriétés de Montpellier? Comment les contacter ?

    La Centrale de Financement n’est pas réservée aux copropriétés de Montpellier. Cependant, M. Bouldouyre est basé physiquement sur cette ville. Afin de discuter de votre projet, et identifier le bon interlocuteur, vous pouvez contacter la Centrale de Financement .

  • Est-ce que les financements Ecocité sont toujours accessibles ?

    Il n’est plus possible de rentrer dans le programme « Ecocité Ville de demain ». Seules les copropriétés étant déjà engagées dans ce dispositif peuvent encore bénéficier des financements qu’il propose.

    En revanche l’ALEC accompagne les projets de rénovation énergétique sur les copropriétés de la Métropole, et ce quel que ce soit le niveau d’avancement de la copropriété. Plusieurs dispositifs existent actuellement pour aider les copropriétés de la métropole à voter des travaux de rénovation énergétique dont l’accès à un audit énergétique à coût maîtrisé (gratuit hormis les options).

  • Qui va chercher les CEE et comment sont-ils répartis ?

    En règle générale le syndic s’occupe de demander des devis auprès des « obligés » pour obtenir des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), cependant le conseil syndical peut également aider ou s’occuper de cette mission. Les CEE sont répartis selon les tantièmes des travaux concernés, de la même façon que MaPrimeRénov copro ou encore l’aide Plan Climat de la Métropole.

éligibilité

  • Quel est le nombre minimum de copropriétaires pour le prêt collectif ?

    Le nombre minimum de copropriétaires nécessaire pour accéder à un prêt collectif est de 2. Attention, il peut cependant y avoir un montant minimum (indépendamment du nombre de personnes) à solliciter pour certains prêts collectifs.

  • Est-il nécessaire de faire des travaux sur tous les postes du bâtiment pour accéder aux aides financières de l’Etat ?

    Actuellement les aides financières de l’Etat imposent d’atteindre 35% d’économies d’énergie, ce qui est un gain important et nécessite très souvent d’inclure deux voire trois types de travaux dans le scénario choisi, par exemple ITE, isolation de la toiture et amélioration du chauffage collectif. D’autres aides supplémentaires viennent s’ajouter si vous choisissez un scénario de travaux plus important et que vous atteignez le niveau BBC par exemple, ou un gain énergétique plus important (40%).

  • Comment faire pour atteindre 35% d’économies d’énergie quand l’isolation des murs par l’extérieur est impossible ? (Raisons architecturales, techniques ou urbanistiques, ou bien la copropriété se situe en cœur de ville et/ou possède un chauffage individuel)

    S’il n’est pas possible d’isoler les murs de la copropriété ou d’agir sur le système de chauffage il est en effet difficile pour une copropriété « standard » d’atteindre un gain de 35%. Une solution peut potentiellement être de remplacer les menuiseries privatives (au titre de travaux d’intérêt collectif), d’isoler la toiture, d’isoler des planchers bas donnants sur les locaux non chauffés et d’améliorer le système de ventilation collectif. Dans ce cas, un audit énergétique est très pertinent car il permettra de cibler les travaux prioritaires et de quantifier le gain énergétique, dans l’optique de proposer un scénario de travaux permettant un gain d’au moins 35%.

  • Comment prouver qu’une copropriété a bien retenu un scénario à 35% de gain énergétique ?

    C’est une étude énergétique de la copropriété qui prouve le seuil des 35% : la copropriété doit voter le scénario choisi dans cette étude (audit énergétique ou DPE collectif) pour demander les aides financières correspondantes.

    Il n’y a pas de vérification post-travaux.
  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

Accompagnement

  • Est-il possible d’avoir un accompagnement de l’ALEC lorsqu’un projet a déjà débuté et des travaux prévus ?

     Oui, il est possible de bénéficier d’un accompagnement. Je vous invite à nous contacter par mail afin de définir ensemble le meilleur moyen de vous accompagner en prenant en compte l’avancée du projet.

    Attention cependant, nous conseillons de prendre contact avec nos services le plus tôt possible. En effet, si les travaux sont en cours, certaines aides financières risquent de ne pas être mobilisable. Comme évoqué, l’idée est de porter à connaissance de l’ensemble des copropriétaires les aides, mais aussi tout l’intérêt technique d’un projet, avant le vote des travaux

  • Est-ce que l’ALEC peut accompagner des copropriétés situées dans d'autres départements ?

    L’ALEC accompagne exclusivement les copropriétés situées au sein de la Métropole de Montpellier.

    Plus globalement, pour identifier la structure en mesure de vous accompagner sur votre territoire, rendez-vous sur le site France Rénov.

  • Où trouver un AMO pour nous accompagner ?

    L’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) est une des conditions pour obtenir l’aide financière MaPrimeRénov copro (une AMO est alors imposée par l’ANAH pour mobiliser cette aide), il faut donc que la copropriété vote une mission d’AMO au cours de son projet de rénovation. L’AMO permettra d’aider le conseil syndical à faire des choix techniques, d’aider à la sélection du maître d’œuvre et des entreprises, mais aussi de calculer précisément les aides financières accessibles pour l’ensemble de la copropriété et pour chaque copropriétaire en fonction de sa situation personnelle. Vous pouvez choisir de passer par la démarche AREC pour l’AMO (480€ par logement, uniquement accessible aux copropriétés de moins de 100 lots avec un scénario de travaux gain énergétique > 40%) ou bien avoir recours à une prestation privée (prix libre mais dans ce cas existe une subvention de l’ANAH de 30% du montant de l’AMO (plafonnée à 180€/logement)).

    L’ALEC tient à votre disposition une liste des AMO référencées dans l’Hérault.

réglementation

  • Y aura-t-il des obligations dans l’avenir sur la rénovation énergétique dans les copropriétés ?

    D’une part, depuis le 1er janvier 2017, il est nécessaire d’envisager l’isolation lors de travaux dits “lourds” en copropriété (type ravalement de façade ou réfection de la toiture).

    Il existe cependant des cas dérogatoires en cas d’impossibilité technique, architecturale ou financières. Vous trouverez plus de détail sur cette fiche  récapitulative réalisée par l’ADEME.

    L’isolation est donc devenue la “norme” en cas de travaux lourd. Il existe cependant des cas où cela n’est pas réalisable, dans ce cas là, il est nécessaire de justifier de la non réalisation.

    D’autre part, tout récemment, une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat a été soutenue et validée par la ministre de la Transition Energétique. Il s’agit d’interdire la location de logements classés F ou G a partir du 01 Janvier 2028. Cette proposition n’a cependant pas encore été actée « officiellement ».

  • Est-ce que le gain énergétique sera contrôlé après travaux et, si oui, est-ce qu'on peut me demander de rembourser l'aide que j'ai perçu si je n'ai en réalité pas atteint le gain requis ?

    Non, l’étude énergétique fait foi et le gain énergétique ne sera pas contrôlé une fois les travaux finis.

    Selon l’accompagnement, vous pourrez peut-être bénéficier d’un suivi des consommations après travaux, vous permettant ainsi de comparer avec vos consommations avant travaux (moins pertinent si ce n’était pas vous qui occupiez le logement avant les travaux car les factures dépendent beaucoup de l’utilisation du logement).

  • L’audit Renov’Occitanie fera t-il office de DPE ?

    L’Audit Global Renov’Occitanie ne fait pas office de DPE collectif. En effet, les outils et méthodes des thermiciens ne sont pas les mêmes que celles des diagnostiqueurs.

  • Quel est le type d’énergie pris en compte dans un DPE collectif ?

    Dans les DPE on exprime la consommation en énergie primaire. Les étiquettes à atteindre relatives aux différentes contraintes qui vont se mettre en place en copropriété dépendent donc également des consommations exprimées en énergie primaire.

    Attention cependant, dans la diapositive 17, et dans le cadre de la lutte contre les passoires thermiques il est précisé que le seuil pour être considéré en tant que passoire thermique est 450 kWh/m².an d’énergie finale, comme indiqué dans le Décret n° 2021-19 du 11 janvier 2021 relatif au critère de performance énergétique dans la définition du logement décent en France métropolitaine – Légifrance (legifrance.gouv.fr). Il s’agit du seul cas où le seuil est exprimé en énergie finale dans les éléments évoqués.

Travaux

  • Quel est le surcoût engendré par une isolation des murs par l’extérieur par rapport à un ravalement “classique” ?

    En moyenne l’isolation thermique des murs par l’extérieur est 50% plus coûteuse qu’un ravalement classique.

    Cependant, l’isolation (sous réserve de respecter les critères techniques d’éligibilité), permet d’accéder à différentes aides financières ainsi qu’à une TVA à 5,5% au lieu de 10%, ce qui permet d’atténuer le surcoût financier pour les copropriétaires.

  • Comment effectuer le choix des entreprises ?

    En règle générale, afin de sélectionner une entreprise pour de tels travaux, il est recommandé de s’assurer que le chiffre d’affaire de l’artisan soit au moins 4 fois supérieur au montant des travaux.

    Également, s’assurer que l’entreprise dispose d’une assurance à jour, qu’elle soit labellisée Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) pour accéder aux aides financières.

    Vous pouvez aussi consulter ses références sur des travaux similaires. Celles-ci doivent  respecter le cahier des charges qui leur a été transmis.

    La mission du maitre d’œuvre est justement d’aider la copropriété à analyser et sélectionner les offres en adéquation avec les travaux prévus.

  • J'ai des questions sur les bornes de recharge électrique en copropriété

    Nous vous invitons à consulter cette page dédiée.

  • Que se passe-t-il lorsque des éléments sont présents sur les terrasses par exemple lors de l’intervention de l’entreprise (luminaire, climatisation…) ?

     L’entreprise ne peut pas déplacer ces éléments sans autorisation préalable. Dans ce cas là, ces parties ne sont pas isolées.

  • Comment prévoir l’évacuation des condensats d’une climatisation lors d'une isolation des murs par l'extérieur ?

    Il est possible de prévoir avant isolation des tuyaux (disposés en « Y ») partant du dernier étage jusqu’au rez-de-chaussée pour recueillir les condensats. Dans ce cas là, il est convenu avec la copropriété que d’éventuels futures climatisations seront installées à un endroit spécifique pour se raccorder à cette évacuation.

  • Vaut-il mieux changer ses menuiseries avant ou après travaux ?

    Idéalement avant, en prenant le soin de laisser au minimum 4cm en tapée pour le retour de tableau. Isoler cette partie n’est pas possible avec une épaisseur moindre. Généralement, les rails de volets roulants ont une épaisseur de 4-5 cm, dans ces cas là, cela suffit donc.

     
  • Quel est le temps de chantier estimé pour isoler une façade par l'extérieur ?

     Généralement on compte 4-5 semaines pour un chantier avec isolation. Pour un ravalement classique, 3 semaines environ suffisent.

  • A-t-on le choix de la couleur de finition dans le cadre d’une isolation extérieure ?

    Toutes les couleurs ne sont pas possibles, il faut éviter les couleurs trop soutenues (coefficient d’absorption solaire trop important). Les professionnels qui vendent ces matériaux vous feront des propositions de gammes de couleurs pouvant répondre à ce besoin technique et aux désidératas de la copropriété.

  • Est-il pertinent de passer d’un chauffage collectif au gaz à un chauffage individuel avec une climatisation réversible ?

    Les chaudières gaz à condensation restent intéressantes en comparaison de chauffages électriques individuels directes (type convecteurs ou panneaux rayonnants).

    La réponse est moins tranchée si on compare un chauffage collectif au gaz à des pompes à chaleur réversibles individuelles. Les coûts de fonctionnement seront sensiblement similaires, cependant il faut fortement anticiper la faisabilité technique et le coût du démantèlement d’une installation collective de chauffage, l’emplacement des unités extérieures des pompes à chaleur (bruit, esthétique, place disponible) et la réfection éventuelle du réseau électrique commun qui s’il est ancien n’est pas prévu pour accepter une trop forte puissance électrique.

    Une étude technique est nécessaire pour vérifier tous ces points et chiffrer les coûts collectifs et individuels inhérents à ces modifications. De plus, sortir d’un équipement collectif nécessite un vote en Assemblée Générale de copropriété, vote à l’unanimité des copropriétaires (cf https://www.anil.org/majorite-decision-assemblee-generale-copropriete/).

    Enfin, passer du chauffage collectif à individuel entrainera une hausse des charges pour les logements les plus thermiquement défavorisés (rdc, sous les toits, en angle, plein nord..) et une baisse pour les logements centraux dans la résidence. C’est un élément à prendre en compte dans la réflexion collective.

     

Questions fréquentes : le photovoltaïque

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

Choix de l'installation

  • Est-ce que les types d'installation sont identiques sur du neuf et en rénovation ?

    Oui globalement, autant au niveau du modèle (autoconsommation totale, vente en totalité ou vente en surplus de l’électricité produite) qu’au niveau de l’installation (surimposition, bac lestés, etc).

    Une exception serait les panneaux intégrés au bâti, qui sont plus faciles à mettre en place sur du neuf qu’en rénovation pour des raisons techniques.

    Enfin, il est à noter que ni la prime à l’autoconsommation ni l’exonération de TVA ne s’appliquent pour des bâtiments construits il y a moins de 2 ans.

  • Quel est le prix d'un kit photovoltaïque à installer soi même ?

    Il faut compter entre 500 et 1400 € par kWc installé. Attention toutefois si l’installation est raccordée au réseau l’auto-installateur devra faire intervenir un consuel, et plus globalement effectuer toutes les démarches administratives habituellement faites par les professionnels. Il est à noter également que la production photovoltaïque (vente totale ou surplus) ne pourra pas bénéficier des tarifs règlementés et de la prime à l’autoconsommation. Elle pourra cependant être revendu sur le « marché libre » à un tarif peu élevé auprès d’un fournisseur d’énerige (environ 3 – 5c € / kWh).

  • Quel est le coût moyen selon les différents types d'installation ?

    Vous trouverez via le lien suivant des ordres de grandeur sur le coût du photovoltaïque datant de 2018.

    Localement, les prix se situent dans la fourchette haute des prix mentionnés.

  • Est-ce qu'il y a des évolutions techniques à prévoir à l'avenir ?

    Il s’agit d’une technologie globalement mature.

    Des améliorations de rendement ou sur la durée de vie sont envisagés mais aucun gap ou grosse évolution technique ne sont attendus.

    Des technologies de pointes (recherche) sont à l’étude, avec des rendements bien plus élevés, mais ne sont pas encore accessibles au grand public.

    La grosse évolution technique à venir semble plutôt se diriger vers le stockage, plutôt que sur la production.

  • Est-ce qu'il y a des moyens de stockage ?

    Il existe des moyens de stockage, le plus répandu étant la batterie.

    Le fort coût d’investissement, l’impact écologique ainsi que la faible durée de vie de ce type d’équipement en font cependant une solution qui nous semble peu pertinente pour le moment si vous avez la possibilité d’être raccordé au réseau.

    Les moyens de stockage sont en plein développement depuis des années et devraient être accessibles et pertinents pour le grand public dans les décennies à venir.

  • Est-ce que c'est bruyant ?

    Non, une installation photovoltaïque n’est pas bruyante.

  • Que pensez-vous des nouvelles technologies telles que les vitrages solaires et tuiles photovoltaïques ?

    Ce sont des technologies intéressantes mais encore très onéreuses, avec peu de retour d’expériences. Le principal intérêt se situe du point de vue des contraintes architecturales. En effet, selon votre situation géographique, des panneaux « classiques » peuvent ne pas être acceptés. Ces nouvelles technologies étant mieux intégrées aux bâti, elles peuvent faciliter l’acceptabilité du photovoltaïque dans ces zones. Pour cela, la CRE et l’état ont mis en place une prime d’intégration paysagère jusqu’au 8 Octobre 2023 permettant de limiter le surcoût de telles installations. Vous trouverez les produits éligibles et le montant de ces aides ici.

    De notre point de vue, pour l’instant, si vous ne rencontrez pas de problème d’intégration techniques ou architecturaux, il est plus pertinent de privilégier des installations « classiques » en surimposition ou bac lestés et de traiter les vitrages en installant des protections solaires par exemple.

Financement

  • Est-ce que les publicités proposant du photovoltaïque pour 1 € sont des arnaques ?

    Oui, il n’existe aucune nouvelle aide financière pour financer le photovoltaïque hormis la prime à l’autoconsommation.

    Attention donc à ce type d’entreprise.

    Les montants de primes annoncés dans ces publicités incluent d’autres installation solaires, telles que des panneaux solaires hybrides ou des chauffe-eau solaires.

    On sort du simple cadre de l’installation photovoltaïque et un tel projet se réfléchit en amont et dans sa globalité.

    Les aides sont plutôt destinées à la rénovation énergétique des logements, plutôt qu’à la production d’énergie, car c’est ce qui constitue la première étape d’une transition énergétique réussie.

    Lors de la parution d’un arrêté tarifaire début 2022, l’état a d’ailleurs rendu impossible le cumul d’aides financières avec les tarifs réglementé de vente et la prime à l’autoconsommation.

  • Quelles aides financières sont disponibles pour une installation photovoltaïque ?

    Globalement, il est important de noter que les tarifs d’achat réglementés (vente totale et revente du surplus) sont des aides financières « indirectes ». En effet, l’état subventionne ces modèles de façon à gonfler la rentabilité de telles installations et développer la filière photovoltaïque.

    Pour les aides financières directes, la prime à l’autoconsommation est possible pour une installation en autoconsommation avec revente du surplus. Pour une installation en site isolé (impossibilité de se raccorder au réseau) des subventions spécifiques peuvent exister, veuillez nous contacter dans ce cas-là.

    Vous trouverez plus d’informations sur notre page dédiée 

Rendement et rentabilité

  • Quel est le temps de retour sur investissement d’une installation ?

    En autoconsommation avec revente de surplus de 3 KWC il faut compter 6 à 16 ans environ. Cet écart est dû au bon dimensionnement de l’installation ou non, ainsi qu’à la synchronisation des consommations avec la production qui est cruciale sur ce type de projet.

    Pour une vente totale, le temps de retour se situe généralement autour des 12 – 16 ans. Sur ce modèle-là, la rentabilité est bien plus facile à calculer.

    Vous pouvez consulter les outils de calcul en accès libre via les liens ci-après :

    • Evaluer mon devis photovoltaïque
    • AutoCalSol
  • Quel est le rendement des différents types de panneaux photovoltaïque ?
    Les panneaux monocristallins atteignent les meilleurs rendements (19 à 22%).
    Les panneaux polycristallins (rendement de 17 à 19%).
    Les panneaux en silicium amorphe ayant un rendement de 5 à 17%.
     
    Plus d’informations.
  • Quel est le rendement d'un panneaux solaire thermique ?
    Les panneaux solaires thermiques ont un rendement d’environ 80%, de ce fait il est à privilégier pour la production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage (si le système de chauffage est hydraulique).
     
    En savoir plus.
  • Quel est la perte d'efficacitée d'une installation photovoltaïque ?

    Une installation photovoltaïque perd en moyenne 0,5 % de sa capacité de production par an soit une perte de production électrique de 10 % sur 20 ans.

  • • Une tarification heures pleines / heures creuse est-elle compatible avec mon projet solaire photovoltaïque ?

    Tout dépend de la période d’heures creuse car on cherchera à consommer de préférence en journée pour maximiser l’autoconsommation d’électricité. Si les heures creuses sont de nuit cette tarification peut en effet ne pas être compatible avec les « heures solaires » car les équipements classiquement programmés la nuit (machine à laver, sèche-linge etc) vont être décalés en journée : l’intérêt des heures creuses est donc limité.

    Si l’installation est en vente totale, cela ne change rien à vos habitudes de consommation ; par conséquent une tarification heures pleines / creuses est tout à fait compatible.

Vendre sa production

  • Est-ce que le prix de revente de l'électricité produite par le photovoltaïque peut être revu à la hausse compte tenu de la hausse du coût de l'électricité ?

    Non, le tarif de revente d’électricité est bloqué sur 20 ans via un contrat signé avec un organisme agréé par l’état (mécanisme dit d’Obligation d’Achat).

    Le tarif est cependant très légèrement revu en fonction de l’indexation économique par exemple (variation très faible).

  • Qu'est-ce que la rêgle du P + Q ?

    Cette rêgle concerne le tarif de revente de l’électricité d’une installation photovoltaïque qui viendrait en complément d’une installation existante. P représente la puissance de l’installation existante et Q la puissance de l’installation à venir.

    En savoir plus

  • Quelle évolution des tarifs de rachat dans les prochaines années ?

    Cela fait plusieurs années que le tarif diminue et il est très probable que la tendance reste similaire, le but étant que le photovoltaïque devienne rentable sans subvention d’état (c’est ce que l’on nomme la parité réseau). L’autoconsommation, quant à elle, risque de se développer dans les années à venir, avec l’augmentation du prix de l’électricité prévu (environ 3% / an).

    Il est important de noter qu’en Mai 2022, et ce pour la première fois depuis des années, le tarif d’achat de la vente totale a été revu à la hausse par rapport à la période précédente. Le contexte géopolitique de la période en est la principale raison. Il est donc difficile à l’état actuel de prévoir la trajectoire que vont prendre ces tarifs d’achat, mais il est probable que l’autoconsommation soit privilégiée compte tenu de l’augmentation du prix de l’énergie.

  • Au bout de 20 ans (fin du contrat EDF OA) que faire de sa production ?

    Il y a deux possibilités :

    1. Revendre sur le marché libre (il y a quelques fournisseurs d’énergie qui le proposent) mais a prix inférieur à savoir environ 3 à 5 centimes d’euros / kWh.
    2. Auto consommer sa production en autoconsommation totale.
  • Pendant le contrat de 20 ans, la TURPE peut-elle évoluer ?

    La TURPE est une des différentes taxes dédiées à l’utilisation du réseau d’électricité (ENEDIS), elle est à payer que l’on soit producteur ou consommateur.

    En vente totale elle est à peu près de 36€ HT /an.

    En autoconsommation avec revente de surplus 8€ HT /an.

    Elle peut effectivement évoluer dans les années à venir mais de peu à priori.

Longévité

  • Quel est la durée de vie des batteries ?

    La durée de vie d’une batterie est très variable (1 à 16 ans) selon le type de batterie (plomb, lithium, ferronickel) mais aussi selon sa charge et les variations de températures. On privilegira une batterie pouvant réaliser un grand nombre de cycles charge/décharge.

  • Quelle est la durée de vie moyenne d'un panneau photovoltaïque ?

    La durée de vie d’un panneau photovoltaïque est d’environ 25 à 30 ans.

    Le panneau photovoltaïque continuera à produire après cette période mais avec un rendement plus faible (perte estimée à 0,5 %/an).

  • Qu'en est-il du recyclage ?

    Les panneaux photovoltaïques actuels (hors technologie de recherche) sont essentiellement composés de verre, de silicium, de cellules, d’aluminium et de connections en métal qui sont globalement recyclables.

    On considère qu’actuellement un panneau photovoltaïque est recyclable à hauteur d’environ 95 %.

    Seul les polymères assurant l’étanchéité des cellules ne peuvent pas être recyclés actuellement. A noter que des technologies 100% recyclables ont été développées mais pas industrialisées.

    En France, l’organisme non-lucratif Soren créé par les pouvoirs publics (anciennement PV Cycle) est en charge de la récolte et du recyclage des panneaux gratuitement.

Questions fréquentes : l’isolation

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

Financement

  • Quels sont les conditions techniques à respecter pour bénéficier des aides ?

    Dans le cadre de l’isolation, il faut respecter une résistance thermique minimale par paroi.

    Travaux Condition
    Isolation des combles perdus R ⩾7
    Isolation des rampants R ⩾6
    Isolation de la toiture terrasse R ⩾ 4,5
    Isolation des murs R ⩾3,7
    Isolation des planchers bas R ⩾3

    Elle traduit la capacité d’un matériau à retenir la chaleur. Plus R est grand, plus le matériau est isolant.

    La Résistance dépend de 2 choses :

    • Des performances de l’isolant mis en place
    • De l’épaisseur de cet isolant

    En savoir plus sur la résistance thermique.

    Il faut également que l’entreprise soit Reconnu Garant de l’Environnement et que l’ensemble des éléments apparaissent sur le devis.

  • Comment trouver des entreprises Reconnu Garant de l’Environnement ?

    Veuillez trouver l’ensemble des entreprises Reconnu Garant de l’Environnement via le site France Rénov’.

  • Est-ce qu’il y a plus de subventions pour l’utilisation de produits plus écologiques ?

    Non les aides ne sont pas différenciées sur ce critère.

  • Les aides financières à la rénovation pourraient-elles prendre en compte, soit un bouquet de travaux, soit un plan pluri-annuel d’amélioration, même si réalisés sur plusieurs années ?

    Pour bénéficier des aides type MaPrimeRénov, un dossier doit être déposé avec engagement de l’ensemble des travaux.

  • Quel est le surcoût engendré par une isolation des murs par l’extérieur par rapport à un ravalement “classique” ?

    En moyenne l’isolation thermique des murs par l’extérieur est 50% plus coûteuse qu’un ravalement classique.

    Cependant, l’isolation (sous réserve de respecter les critères techniques d’éligibilité), permet d’accéder à différentes aides financières ainsi qu’à une TVA à 5,5% au lieu de 10%, ce qui permet d’atténuer le surcoût financier pour les copropriétaires.

Choix isolant

  • Comment choisir son isolant ?

    L’inertie est une qualité précieuse en été. Plus l’inertie d’un matériau est forte, plus il va se réchauffer et se refroidir lentement. En été, cette inertie contribuera à atténuer et déphaser les pics de surchauffes pour les rendre plus supportables.

    Privilégier les produits certifiés, les informations qu’ils affichent sont objectives et vérifiées. Un grande part des isolants (majoritairement traditionnels) bénéficie d’une certification ACERMI.

    Le caractère non inflammable de certains isolants peut être un critère de sélection dans certaines configurations (exemple : conduit de cheminée ou gaine électrique).

    Pour une isolation également acoustique, veiller à un bon indice d’affaiblissement acoustique (Rw).

  • Les produits minces sont-ils vraiment isolants ?

    En raison de leurs faibles performances thermiques au regard des exigences actuelles, le terme d’isolant n’est pas adapté à ce type de produit qui ne doit pas être utilisé seul, mais en complément d’un isolant traditionnel.

    Pour en savoir plus, consulter l’Avis de l’ADEME.

  • Dans le cadre d’une isolation par l’extérieur, quelle est l’épaisseur de l’isolation ?

    Entre 12 et 15 cm environ en fonction du type d’isolant.

  • Quelle est la durabilité de l’isolant ?

    Quand l’isolant a été correctement mis en place (tramage et fixation bien réalisés), la durée de vie est supérieure à 40 ans.

    En cas de ravalement ultérieur, un simple rafraichissement des façades sera réalisé par-dessus l’isolant s’il est en bon état.

Travaux

  • Comment prévoir l’évacuation des condensats d’une climatisation lors d'une isolation par l'extérieur ?

    Il est possible de prévoir avant isolation des tuyaux (disposés en « Y ») partant du dernier étage jusqu’au rez-de-chaussée pour recueillir les condensats. Dans ce cas là, il est convenu avec la copropriété que d’éventuels futures climatisations seront installées à un endroit spécifique pour se raccorder à cette évacuation.

    Attention cependant à respecter le plan local d’urbanisme (PUL). 

  • Que se passe-t-il lorsque des éléments sont présents sur les terrasses par exemple lors de l’intervention de l’entreprise (luminaire, climatisation…) ?

     L’entreprise ne peut pas déplacer ces éléments sans autorisation préalable. Dans ce cas là, ces parties ne sont pas isolées.

  • A-t-on le choix de la couleur de finition dans le cadre d’une isolation extérieure ?

    Toutes les couleurs ne sont pas possibles, il faut éviter les couleurs trop soutenues (coefficient d’absorption solaire trop important). Les professionnels qui vendent ces matériaux vous feront des propositions de gammes de couleurs pouvant répondre à ce besoin technique et aux désidératas de la copropriété.

  • Quel est le temps de chantier estimé pour une façade ?

     Généralement on compte 4-5 semaines pour un chantier avec isolation. Pour un ravalement classique, 3 semaines environ suffisent.

  • Vaut-il mieux changer ses menuiseries avant ou après travaux d'isolation ?

    Idéalement avant, en prenant le soin de laisser au minimum 4cm en tapée pour le retour de tableau. Isoler cette partie n’est pas possible avec une épaisseur moindre. Généralement, les rails de volets roulants ont une épaisseur de 4-5 cm, dans ces cas là, cela suffit donc.

Résultats

  • Dans le cadre de l’obligation d’isolation, comment est calculé le temps de retour sur investissement ? (TRI < 10ans). Par exemple lors que l’on a d’ores-et-déjà prévu de ravaler la façade on prend le surinvestissement ?

    Effectivement, le calcul du temps de retour sur investissement se fait façade par façade, en prenant en compte le surcoût lié à l’isolation, aides financières déduites. Les détails sont dans la note réglementaire ADEME sur le sujet.

Questions fréquentes : la ventilation

Date de dernière mise à jour : 1er juin 2022

généralités

  • Pourquoi l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué en moyenne que l’air extérieur ?

    A l’intérieur des logements, l’ensemble des revêtements, matériaux, peintures, vernis, produits utilisés et l’occupation des locaux vont générer une pollution importante due principalement au Composé Organique Volatile contenu dans certains produits. Nous passons également une majorité de notre temps dans ces milieux, cela accentue donc l’exposition à ces divers polluants.

  • Quel intérêt de mettre en place une ventilation ?

    Une ventilation a un triple objectif :

    • Assurer la qualité de l’air intérieur
    • Evacuer l’humidité
    • Améliorer la santé, le confort et limiter les consommations d’énergie
  • Il n’y a pas de corps d’état sur le sujet QAI/VMC. Des formations spécifiques existent ou non pour les artisans ? Le label RGE assure une formation poussée sur le sujet ?

    Le label RGE a été renforcé récemment, aujourd’hui les qualifications existent pour chaque poste de travaux.  

    Cependant, il n’existe pas de corps d’état spécifique à la ventilation, ce sont souvent des électriciens ou des plombiers. 

    Le label RGE permet d’avoir les subventions, mais n’est en aucun cas un gage de qualité. 

    Vous pouvez trouver des artisans qualifiés Reconnu Garant de l’Environnement sur le site France Rénov’.

  • Que signifie CTA, en quoi ça consiste ?

    CTA signifie Centrale Traitement Air. 

    Souvent utilisé pour les bâtiments public et tertiaires, dispositif plus complexe qui permet une ventilation à plus grande échelle. 

VMC

  • Une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) qui fait du bruit, est-ce normal ?

    Non, plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce problème : un système mal conçu, des éléments encrassés, des entrées d’air mal dimensionnées ou un mauvais entretien.

    Cas particulier : celui de la Ventilation Mécanique Répartie (extracteurs individuels). Vérifiez sur les fiches techniques le niveau de décibels émis.

  • Une VMC, combien ça coûte ?

    Une VMC simple flux coûte en moyenne 1300 euros, fournie et posée (cas d’une installation techniquement simple).

    Une VMC double flux coûte elle, en moyenne, 4500 euros fournies et posée (cas d’une installation techniquement simple).

  • Une VMC simple flux éjecte une partie de la chaleur du logement en hiver ; est-ce intéressant de remplacer ce système par une VMC double flux ?

    Dans le cas où l’étanchéité à l’air du logement est performante alors il peut être financièrement intéressant d’envisager le remplacement sinon il sera difficile de rentabiliser l’installation car le rendement de l’échangeur thermique du caisson d’une VMC double flux ; qui assure la récupération des calories, sera largement dégradé.  

  • Y-a-t-il différents moteurs (caissons) de VMC ?

    Oui, lors d’une nouvelle installation ou d’un remplacement, favoriser un moteur dit « basse consommation » (vitesse variable) dont le surcoût à l’achat par rapport à un moteur dit « classique » (vitesse constante) sera en moyenne amorti après 4 ans d’utilisation.

  • L’ensemble de l’humidité de ma Ventilation Mécanique Contrôlé est rejeté dans mes combles, est-ce normal ?

    Non, cela n’est pas normal et est même interdit. L’humidité aspirée dans les pièces humides (WC, salle de bain, cuisine) doit être évacuée à l’extérieur du logement.

  • Une VMC double flux peut-elle être compatible avec des systèmes d’entrée d’air extérieur au niveau des fenêtres ?

    Non, le but de la DF est de faire passer l’air neuf par un échangeur pour récupérer les calories qui sont évacués dans l’air vicié et pouvoir préchauffer l’air, avant qu’il soit réinjecté à l’intérieur. 

    Si l’entrée d’air est au niveau de menuiseries, la ventilation DF ne fonctionnerait pas, car l’air entrant par les menuiseries, ne pourra pas être préchauffé. 

  • La rénovation d’une maison construite avant 1969 nous oblige-t-elle la création d’une VMC ?

    Lorsqu’un logement est neuf, oui, l’installation d’une VMC est obligatoire. En rénovation, il est préférable d’installer un système de ventilation, mais pas obligatoire. 

     
  • Comment contrôler la QAI efficacement pour savoir réellement où on en est dans sa maison ?

    Faire des tests simples, comme avec une feuille de papier, si votre bouche d’extraction aspire la feuille, la VMC fonctionne. 

    Vous pouvez également tester les entrées d’air avec par exemple de l’encens. 

  • Les ailettes hydroréglable : comment se règlent elles de manière automatique ?

    Cette ouverture est commandée par une languette papier sensible au taux d’hygrométrie, qui s’étire selon le niveau d’humidité dans l’air ambiant. Lorsque le niveau d’humidité augmente, les bouches s’ouvrent donc pour extraire un débit d’air plus important. Cette ouverture provoque une baisse de la dépression, interprétée par le ventilateur (à l’aide du nombre de tour/min et de l’intensité), qui est réglé pour maintenir une dépression à peu près constante. Celui-ci accélère donc pour corriger la baisse de dépression et augmente ainsi le débit d’extraction de la pièce d’où provient la production d’humidité. 

fenêtres

  • Ouvrir ses fenêtres, est-ce suffisant pour bien ventiler mon logement ?

    Non, le renouvellement d’air du logement ne sera pas suffisant pour évacuer toutes les pollutions venant de l’intérieur.

    Cependant même lorsque le logement est équipé d’une VMC, il est fortement conseillé d’ouvrir ses fenêtres en moyenne 15 minutes matin et soir, été comme hiver, pour évacuer sur un laps de temps très court le maximum d’air vicié et humide de l’habitation.

    Il est également possible de créer des entrées d’air sur les menuiseries avec un artisan qualifié. 

  • Depuis le remplacement des fenêtres de mon logement des moisissures sont apparues dans les chambres, pourquoi ?

    L’absence d’entrées d’air sur les nouvelles fenêtres empêche l’air neuf extérieur de pénétrer dans le logement. Elles doivent être prévues lors de la fabrication des parois vitrées afin d’assurer le renouvellement d’air intérieur.

    Des pathologies liées au bâti peuvent également expliquer ce problème : comme des ponts thermiques ou des infiltrations d’air ou d’eau par les façades extérieures.

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