Faire le choix du solaire thermique
Pourquoi Monsieur C. a contacté l’ALEC ?
Monsieur C. souhaite installer des panneaux solaires sur sa toiture. Ne connaissant pas les différents systèmes existants, il s’est rendu sur le site France Rénov’, le nouveau service public pour la rénovation de l’habitat. Pour obtenir un conseil neutre, gratuit et indépendant, il a pu contacter l’Espace Conseil France Rénov’ compétent sur son territoire, à savoir l’ALEC Montpellier Métropole puisqu’il habite Saussan, l’une des communes de la Métropole de Montpellier.
Que lui avons-nous apporté ?
Nous lui avons tout d’abord expliqué la différence entre un système solaire photovoltaïque et thermique.
Le solaire photovoltaïque, permet de produire de l’électricité qui selon le type de contrat sera soit consommée, vendue totalement ou auto consommée avec une revente du surplus.
Le solaire thermique, permet de chauffer l’eau pour alimenter le logement en Eau Chaude Sanitaire et/ou chauffage. Deux systèmes existent :
- le Chauffe-Eau Solaire Individuel appelé « CESI »,
- le Système Solaire Combiné « SSC » qui permet de produire de l’eau chaude ainsi que du chauffage.
Le Chauffe-Eau Solaire Individuel
Il chauffe l’eau sanitaire grâce aux panneaux solaires thermiques. Ces derniers réchauffent un fluide qui délivre sa chaleur à l’eau du ballon. Lors d’une journée ensoleillée, la majorité ou même la totalité de l’eau chaude peut-être produite.
Dans cette catégorie il existe des systèmes dit « auto-vidangeables » qui permettent de limiter les éventuelles surchauffes notamment estivales.
La part d’ECS couvert par ce type de système est d’environ 60 à 70%, l’autre partie sera assurée par un appoint (période hivernale notamment). Le coût de l’investissement est en moyenne de 6 à 8 000 € TTC fourni-posé.
Le Système Solaire Combiné
Ce système peut couvrir 40 à 70% des besoins de chauffage d’un foyer selon sa localisation géographique.
Attention : plus encore que les CESI, les SSC doivent maîtriser les surchauffes estivales. En été, la chaleur captée étant utilisée uniquement pour chauffer l’eau sanitaire, les capteurs peuvent atteindre des températures très élevées. Il est donc important que l’équipement soit doté d’un dispositif de gestion des surchauffes.
Un appoint est indispensable, indépendant ou couplé au système, les économies d’énergies seront d’autant plus importantes que l’appoint est performant et bien réglé.
Le coût de l’investissement est 1 100 € à 1 300€ par m2 de capteur.
Pour une installation réussie :
1. des capteurs bien dimensionnés (attention au surdimensionnement)
-
- 1 m2 de capteurs pour 10 m2 chauffés en rénovation ; 0,7 m2 de capteur pour 10 m² chauffés pour des maisons RT 2012
2. une orientation optimale
3. faire appel à des professionnels qualifiés (vous pouvez vérifier leurs qualifications sur le site France Rénov’).
Des aides existent pour ce type d’installations, n’hésitez pas à nous consulter pour leurs évaluations.
Et ensuite ?
Monsieur C. va faire réaliser 3 devis comparatifs par des entreprises Reconnu Garant de l’Environnement en passant par le site France Rénov’. Pour toutes questions concernant ses devis, il peut nous contacter en tant que tiers de confiance.