Les chaudières gaz à condensation restent intéressantes en comparaison de chauffages électriques individuels directes (type convecteurs ou panneaux rayonnants).
La réponse est moins tranchée si on compare un chauffage collectif au gaz à des pompes à chaleur réversibles individuelles. Les coûts de fonctionnement seront sensiblement similaires, cependant il faut fortement anticiper la faisabilité technique et le coût du démantèlement d’une installation collective de chauffage, l’emplacement des unités extérieures des pompes à chaleur (bruit, esthétique, place disponible) et la réfection éventuelle du réseau électrique commun qui s’il est ancien n’est pas prévu pour accepter une trop forte puissance électrique.
Une étude technique est nécessaire pour vérifier tous ces points et chiffrer les coûts collectifs et individuels inhérents à ces modifications. De plus, sortir d’un équipement collectif nécessite un vote en Assemblée Générale de copropriété, vote à l’unanimité des copropriétaires (cf https://www.anil.org/majorite-decision-assemblee-generale-copropriete/).
Enfin, passer du chauffage collectif à individuel entrainera une hausse des charges pour les logements les plus thermiquement défavorisés (rdc, sous les toits, en angle, plein nord..) et une baisse pour les logements centraux dans la résidence. C’est un élément à prendre en compte dans la réflexion collective.