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Photovoltaïque pour les particuliers

Notions de base
Aides financières
Cohérence production / consommation
Idées reçues
Rentabilité

D’abord consommer moins !

Avant de mettre en place une production d’énergie photovoltaïque, la démarche la plus cohérente est de traiter en priorité les dépenses énergétiques non maitrisées du bâtiment avant d’envisager un projet de production.

En effet, un kWh non consommé est plus efficace sur le plan économique, mais aussi environnemental qu’un kWh photovoltaïque.

Idées reçues sur le photovoltaïque

  • Il faut énormément d’énergie pour produire un panneau photovoltaïque.

    FAUX

    En moyenne et selon les conditions d’ensoleillement, il faut 1 à 3 ans pour qu’un panneau photovoltaïque produise l’énergie nécessaire à sa fabrication.

  • Les panneaux photovoltaïques ne se recyclent pas.

    FAUX

    Un panneau solaire photovoltaïque est composé essentiellement de verre, d’aluminium et de silicium qui sont des matériaux facilement recyclables. Selon les études, un panneau est recyclable à 95%.

    Les premiers panneaux arrivant en fin de vie, la filière de recyclage tend à se développer de plus en plus. En 2018, la première usine entièrement dédiée au traitement des panneaux photovoltaïques en fin de vie a vu le jour. Elle est située à Rousset (13) et propose la collecte et le recyclage des panneaux sans frais. Cette démarche est financée par l’écoparticipation payée lors de l’achat du panneau neuf.

  • La durée de vie des panneaux est trop courte.

    FAUX

    La technologie photovoltaïque est récente ainsi il est difficile d’avoir un retour d’expérience précis. En général les constructeurs garantissent 80% de la puissance d’origine pendant 25 ans. On estime à 0,5%, la perte de puissance annuelle d’un panneau.

    Petite anecdote : l’une des plus anciennes installations photovoltaïques se situe en France au refuge des Evettes en Savoie. L’installation date de 1978 et produit toujours de l’électricité !

  • Les panneaux photovoltaïques sont composés de métaux et terres rares.
    Avis de l’ADEME sur les terres rares, énergies renouvelables et stockage de l’énergie

    FAUX

    La technologie silicium cristallin, qui est la plus répandue sur le marché, est constituée essentiellement de verre, d’aluminium et de silicium.

    La technologie dite de dépôt en couche mince, est une technologie ayant recours à des métaux et terres rares mais cette technologie ne représente que 10% des panneaux installés en France.

  • Les panneaux sont tous fabriqués en Chine.

    VRAI / FAUX

    La fabrication d’un panneau s’effectue en trois étapes :

    • Purification du silicium : cette étape est réalisée en Norvège pour la majeure partie des panneaux européens.
    • Fabrication des cellules photovoltaïque : réalisée quasi exclusivement en Chine.
    • Assemblage : selon les marques les assemblages peuvent être fait en France, en Europe, en Asie…

Notions de base

  • Comment fonctionne le photovoltaïque ?
    Carte de France du Pohotovoltaïque
    Carte de France du potentiel solaire

    Avant tout, il est nécessaire de définir quelques notions. Une installation photovoltaïque est définie par la puissance cumulée des panneaux photovoltaïques installés, elle est exprimée en Watt-crête (Wc) ou Kilo Watt-crête (kWc). Le productible (l’électricité) est quant à lui exprimé en Watt-heure (Wh) ou kilo watt-heure (kWh).

    Les installations photovoltaïques sont constituées de deux organes essentiels que sont les panneaux ainsi que l’onduleur.

    Les panneaux sont composés de capteurs photovoltaïques, constitués par une série de cellules  en silicium. Ce matériau possède la propriété de générer de l’électricité lorsqu’il reçoit de la lumière du soleil : c’est ce qu’on appelle l’effet photovoltaïque.

    Plusieurs technologies de panneaux coexistent à l’heure actuelle :

    • Les panneaux monocristallins (cristal de silicium unique) atteignent les meilleurs rendements (19 à 22%).
    • Les panneaux polycristallins (rendement de 17 à 19%) qui sont moins chers.
    • Les panneaux en silicium amorphe ayant un rendement de 5 à 17% selon la typologie, utilisés pour des usages peu énergivores (calculatrices, montres) ou dans des conditions particulières notamment dans les pays chauds.

    La quantité d’électricité produite (en kWh) dépend du nombre d’heures d’ensoleillement de la centrale. En moyenne, voir ci-contre l’équivalent de productible sur la France.

    équivalences photovoltaïque

    Bien entendu, la production attendue doit être affinée en fonction de différents paramètres (orientation, inclinaison, etc). Retrouvez des outils de dimensionnement ci-dessous.

    Simuler la production de votre installation photovoltaïque

    • Outil TECSOL simple (se rendre dans l’onglet “calculs”).
    • Outil de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) plus complet.

    L’onduleur adapte l’électricité

    Les panneaux photovoltaïques produisent du courant continu. L’alimentation électrique du réseau et de vos équipements électriques domestiques est en courant alternatif. Le rôle de l’onduleur est donc de transformer le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif identique à celui du réseau (tension de 230 V et fréquence de 50 Hz) pour le réinjecter dans le réseau ou pour qu’il soit compatible avec les appareils domestiques. La durée de vie moyenne d’un onduleur est comprise entre 8 et 12 ans.

    Il existe principalement deux types d’onduleurs : les onduleurs centraux et les micro-onduleurs. Dans le premier cas, un seul onduleur est nécessaire pour gérer l’ensemble de l’installation. Technologie plus récente, les micro-onduleurs, quant à eux, sont connectés à 1 ou 2 panneaux. Leur principal avantage est d’assurer la continuité de production photovoltaïque en cas d’ombrage partiel de l’installation (pour un onduleur central, de l’ombre sur un seul panneau engendre l’arrêt général de la production de tous les panneaux branchés en série). De plus, le pilotage « panneau par panneau » permet d’optimiser le productible photovoltaïque. Les contreparties sont un coût plus important, une perte de rendement en comparaison avec les autres onduleurs et l’absence de retour sur la durée de vie du matériel. Attention, il est possible qu’il ne soit pas pertinent techniquement et économiquement parlant de mettre en place des micro-onduleurs sur certaines installations.

  • Que faire de l'electricité produite ? Trois possibilités

    Il existe principalement deux modèles de valorisation de l’électricité produite :

    La vente totale

    La vente totale est le modèle historique du photovoltaïque. L’intégralité de la production photovoltaïque est injectée sur le réseau et vendue à un fournisseur selon un tarif d’achat fixé par l’état ou selon un appel d’offre si la puissance de l’installation est > 500 kWc.

    Pour des puissances < 100 kWc, l’électricité produite est vendue par le producteur à un tarif fixé par l’Etat. Ce tarif est nommé Obligation d’Achat, il varie selon certaines conditions d’éligibilités et est réévalué chaque trimestre. Afin de bénéficier de ces tarifs, le producteur doit passer un contrat de rachat avec un fournisseur agréé. Le contrat porte alors sur une durée de 20 ans, non reconductible. (Tarif d’achat réglementés).

    Depuis octobre 2021, les installations de 100 à 500 kWc peuvent également bénéficier des tarifs d’Obligation d’Achat mais selon certaines conditions :

    • Plafonnement du tarif d’achat: ces installations peuvent bénéficier d’un tarif préférentiel pour les 1100 premières heures de production (le nombre d’heure local de production est d’environ 1600h), au-delà de ce seuil le tarif est plus faible. 
    • Critère carbone : Une Evaluation Carbone Simplifiée (ECS) inférieure à 550 kgCO2eq/kWc est exigée pour les modules.  
    • Prime d’investissement à l’autoconsommation: cette prime ne peut être sollicitée pour des projets supérieurs à 100 kWc. 

    Pour des puissances ≥ 500 kWc, les tarifs ne sont plus réglementés et sont soumis à une procédure de mise en concurrence sous forme d’Appel d’Offres régulés par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).

    L’autoconsommation individuelle

    Vous consommez tout ou partie de l’électricité que vous produisez, l’éventuel surplus est généralement injecté sur le réseau et revendu à un tarif inférieur à celui de la vente totale. Ce surplus peut également être injecté gratuitement.

    L’autoconsommation devient peu à peu compétitive dans le contexte actuel :

    • Baisse semestrielle des tarifs d’achats en vente totale.
    • Augmentation du coût de l’électricité acheté au réseau.
    • Limitation de l’injection de l’électricité sur le réseau grâce à l’autoconsommation (notamment en milieu rural ou la capacité d’accueil du réseau est restreinte).
    • Baisse conséquente du coût des installations photovoltaïques.

    Ce contexte engendre la convergence vers la « parité réseau ». C’est à dire le moment où le coût du kWh d’électricité photovoltaïque produit sera équivalent à celui de l’électricité achetée au réseau. A ce moment-là, le photovoltaïque n’aura plus besoin de bénéficier des tarifs d’achat pour être compétitif.

    Par conséquent, suivant votre profil de consommation et le pourcentage de la production que vous arriverez à consommer, l’autoconsommation peut s’avérer être plus intéressante que le modèle classique de vente totale. Il est cependant important de noter que ce cas-là dépend de plusieurs variables.

    Pour aller plus loin :

    • Le photovoltaïque raccordé au réseau dans le bâtiment– AQC
    • L’évolution de l’obligation d’achat – photovoltaïque.info

    L’autoconsommation collective

    L’autoconsommation collective est un modèle dont le cadre réglementaire et législatif n’a été défini que très récemment. Celle-ci est définie d’après l’article L315-2 du code de l’énergie lorsque la fourniture d’électricité est effectuée entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs liés entre eux au sein d’une personne morale.

    Ce schéma permet de présenter ainsi que de visualiser globalement l’organisation de ce type de montage :

    Schéma autoconsommation collective

    Ainsi, l’électricité produite est vendue par l’intermédiaire d’un contrat de vente de proximité aux consommateurs voisins du producteur.

    En d’autres termes, le producteur d’électricité pourrait partagée ou vendre l’électricité produite avec des consommateurs voisins.

    Ce type d’opération est organisé par l’intermédiaire d’une même personne morale qui fixe la répartition de l’électricité produite entre les différents consommateurs et gère la relation avec le gestionnaire de réseau (Enedis).

    Cette personne morale est assimilée à un rassemblement sous une structure juridique commune du ou des producteur(s) ainsi que du ou des consommateur(s).

    Globalement, l’autoconsommation collective consiste donc au partage de la production photovoltaïque entre différents consommateurs situés à proximité.

    Ce modèle novateur et prometteur est considéré comme l’extension logique du modèle d’autoconsommation individuelle. Cependant, celui-ci cherche encore ses marques. En effet, très peu d’installations fonctionnant sur ce principe ont vu le jour (une vingtaine d’installations au niveau national). Actuellement, il est assez difficile de mettre en place ce type de montage.

    Les aspects réglementaires et juridiques sont en perpétuelle évolution. Son large développement est annoncé dans les années à venir, cependant les décisions politiques nationales et européennes impacteront fortement l’importance de celui-ci. Nous actualiserons ces pages en fonction des évolutions constatées.

    En savoir plus : étude AURA EE

  • Comment positionner les panneaux sur la toiture ?

    L’installation des panneaux

    La localisation des panneaux nécessite un soin particulier : elle conditionne la rentabilité de l’installation. L’idéal est une orientation plein sud avec une inclinaison de 30° (facteur de correction égal à 1). Il faut également éviter les masques proches ou lointains occultant la course du soleil (arbre, bâtiment, relief naturel), et par conséquent diminuant la production photovoltaïque.

    Deux grandes options s’offrent à vous pour l’installation des capteurs :

    • En surimposition – non intégrés : ils ne font pas partie de l’enveloppe du bâtiment. Il s’agit de modules fixés sur une toiture inclinée, posés sur des châssis sur une toiture-terrasse ou installés au sol,
    • Intégrés : ils font partie de l’enveloppe du bâtiment et deviennent éléments de toiture, de mur, brise-soleil, garde-corps de balcon… ils se substituent aux éléments de construction. On distingue deux types d’intégration, l’Intégration Au Bâti (IAB) et l’Intégration Simplifiée au Bâti (ISB).

    Source image : Ademe – Intégration en toiture de tuiles photovoltaïques.

    Disparue depuis septembre 2018, la bonification de tarif liée à l’intégration au bâti des modules est de nouveau d’actualité. En effet, une prime d’intégration paysagère est proposée. Les conditions suivantes sont cependant à respecter : modules assurant l’étanchéité, inclinaison entre 10 et 75°, au moins 80% de la surface de toiture couverte et des conditions strictes de qualité et de mise en œuvre à respecter.

  • Quel budget et quelle entreprise ?
    Guide AQC photovoltaïque
    Guide de l’AQC sur « comment bien choisir son installateur ? »

    Vis-à-vis de l’entreprise, nous vous conseillons de préférer un installateur local, qui pourra également intervenir plus facilement sur la maintenance de votre installation. Vous trouverez votre professionnel sur l’annuaire des artisans RGE du réseau FAIRE ou bien sur l’annuaire Qualit’EnR

    Sachez que pour bénéficier des aides financières et tarif de rachat évoqués, il est nécessaire que l’entreprise dispose d’au moins l’une des qualifications suivantes :

    • Qualification QualiPV module Elec (délivrée par Qualit’EnR)
    • Qualification 5911 – ENR Photovoltaïque (délivrée par QualiBat)
    • Qualifications SP1 et SP2 (délivrées par Qualifelec)

    Vous trouverez dans le tableau suivant des ordres de grandeur des prix actuels du marchés (prix « matériel et pose », sans surplus liés au raccordement ou autres). L’ALEC ne s’engage en aucun cas concernant les prix évoqués, ils sont estimatifs et varient très régulièrement compte tenu des changements réguliers de la filière.

    Panneaux photovoltaïques en toiture
    < 3 kWc

    2.5 à 2.2 € TTC / Wc

    De 3 à 9 kWc 2.2 à 1.8 € HT/Wc
    De 9 à 36 kWc 1.8 à 1.2 € HT/Wc
    De 36 à 100 kWc 1.2 à 1 € HT/Wc

    Retrouvez plus d’information concernant ces coûts sur le site photovoltaïque.info.

    Evaluer votre devis : Evaluer mon devis – Hespul & FAIRE

    Investissement citoyen

    Également, si financièrement il ne vous est pas possible de concrétiser votre projet photovoltaïque, vous pouvez contribuer à l’essor de cette technologie et diffuser les énergies renouvelables au travers d’un investissement citoyen local (initiative Energies en Toit sur la métropole de Montpellier) ou bien au travers de l’épargne participative (via des structures dédiées reconnues par l’Etat, par exemple (non exhaustif) : Enerfip, Lendosphère…).

    Ce sont généralement des sociétés coopératives composées de citoyens, de collectivités, d’entreprises etc. Le but de ce type de société n’est pas de viser une forte rentabilité économique, mais de participer à la transition énergétique de façon citoyenne en montant et en finançant des projets d’énergie renouvelable sur le territoire.

    Retrouvez plus d’information sur cette forme d’investissement citoyen sur le réseau national énergie partagée, ou bien auprès de son relai local en région Occitanie EC-LR.

    Installation d’un compteur communicant

    Tout d’abord, lors de la mise en place d’une installation photovoltaïque, Enedis, le gestionnaire du réseau public national Basse Tension (dans 95% des cas), impose l’installation de compteurs communicants Linky. Voici un tableau récapitulant les compteurs associés à chaque type de production photovoltaïque :

    Vente Totale Autoconsommation  partielle avec vente du surplus Autoconsommation totale sans injection

    1 compteur mesure la totalité de la production

    1 autre compteur mesure la totalité de la consommation.

    Un seul compteur mesure la production vendue ou cédée au réseau ainsi que la consommation non couverte par la production photovoltaïque (donc achetée au réseau).

    Un seul compteur mesure la consommation non couverte par la production photovoltaïque, achetée sur le réseau

     

    En revente totale, un compteur indépendant du compteur de consommation est nécessaire. Ceci engendre un surcoût par rapport à une installation en autoconsommation (coût de raccordement).

    Afin d’avoir une première approche de la complexité et du coût du raccordement de votre installation, vous pouvez utiliser l’outil de simulation proposé par Enedis.

    Étude de structure

    Afin de supporter la charge d’une installation, une étude structure peut se révéler nécessaire si elle est ancienne ou en mauvaise état.

  • Quelles démarches administratives ?

    Les démarches administratives préalables

    Une installation photovoltaïque s’accompagne d’importantes procédures administratives. Il faudra être vigilant sur le bon respect de l’ensemble des demandes administratives (nous conseillons que ce soit l’entreprise qui s’en charge, en le mentionnant explicitement sur son devis). Il n’y a cependant pas d’obligations, les démarches peuvent être réalisées par vos soins.

    Dans tous les cas, vous devez déclarer vos intentions au service urbanisme de votre mairie. Pour un projet de construction, il est préférable d’intégrer les panneaux photovoltaïques dans le permis de construire, alors que pour un bâtiment existant, une simple déclaration de travaux suffit.

    Source image : Ademe – Installation en mur rideau sur l’office du tourisme d’Ales, monument historique

    Renseignez-vous, il peut exister dans votre commune des dispositions particulières concernant l’aspect et la couleur des toitures. Si vous habitez près d’un monument historique ou dans un site protégé, l’avis des Architectes des Bâtiments de France peut être nécessaire. Retrouvez l’atlas des zones protégées afin d’établir une première approche.Tableau démarches photovoltaïque

    Démarches administratives et contractuelles –  Photovoltaïque.info

    Attention ! Depuis le 22 mars 2010, le contrôle de l’installation par l’organisme CONSUEL est obligatoire.

Cohérence production / consommation

  • En autoconsommation

    L’autoconsommation consiste à consommer tout ou partie de l’énergie que l’on produit localement. Dans le cas du photovoltaïque, cette énergie est très généralement produite sur son toit ou en ombrière (cela permet d’avoir accès au tarif de rachat, ainsi qu’à la prime à l’investissement). Les installations au sol sont également possibles, mais la non éligibilité de ce type d’installations aux aides financières, engendre qu’il est plus difficile d’atteindre l’équilibre financier.

    Cohérence production / consommation

    L’autoconsommation est un modèle en pleine expansion, cependant il est nécessaire de distinguer l’autoconsommation du point de vue « flux financier » de l’autoconsommation du point de vue « flux électrique ». Dans les faits, qu’importe le modèle de production photovoltaïque, les électrons produits sont consommés au point de consommation le plus proche. C’est donc pourquoi, dans le cadre économique de votre projet, il est toujours pertinent de comparer les deux modèles de vente totale et d’autoconsommation.

    Deux notions sont à connaitre concernant le modèle d’autoconsommation :

    • Le taux d’autoconsommation : (Part de la production photovoltaïque consommée (kWh))/(Production photovoltaïque totale (kWh))
    • Le taux d’autoproduction : (Part de la production photovoltaïque consommée (kWh))/(Consommation électrique totale (kWh))

    Attention, les économies d’énergies sur votre facture électrique doivent être calculées à partir du taux d’autoproduction.

    Cependant, autant d’un point de vue environnemental qu’économique, il est nécessaire de maximiser le taux d’autoconsommation afin de rendre pertinente votre installation.

    Pour cela, il est essentiel de concorder sa consommation électrique (appelée courbe de charge) avec son profil de production photovoltaïque. 

    Voici un exemple de production photovoltaïque en autoconsommation sur une journée estivale :

    Production photovoltaique versus consommation

    Ci-dessus est donc visible l’importance de la maitrise de ses consommations, et de déplacer au maximum ses consommations en corrélation avec la production photovoltaïque. Tout l’intérêt de l’autoconsommation individuelle repose sur ce principe.

    C’est donc pourquoi un bâtiment qui ne dispose que de très peu de consommation électrique non adaptées à l’autoconsommation (ex : éclairage), à plus d’intérêt à effectuer un projet en vente totale.

    Pour une installation bien dimensionnée, on peut généralement espérer arriver à consommer 40-60 % de sa propre production d’électricité (taux d’autoconsommation).

    Afin d’obtenir un ordre de grandeur des installations classiquement mise en place dans le cas de l’autoconsommation individuelle, voici un tableau récapitulatif :

    Puissances

    Besoins couverts avec un projet en autoconsommation

    < 1 kWc

    Couvre généralement un peu plus que le talon présenté ci-dessus (consommation électrique permanente type réfrigérateur, congélateur, ventilation)

    1 kWc – 3 kWc

    Couvre la consommation d’une partie des autres usages (cumulus, machine à laver, climatisation…)

    >3 kWc

    Pour des détenteurs d’équipements énergivores très adaptés à l’autoconsommation (piscine, climatisation, spa, véhicule électrique rechargeable en journée…)

    Attention cependant, il ne faut pas considérer l’autoconsommation comme un modèle incitant à consommer plus d’électricité, mais plutôt comme un modèle qui permet au consommateur de prendre conscience de sa consommation d’énergie et d’en optimiser l’utilisation.

    La visualisation des consommations au travers des différents kits et/ou compteur Linky permet de mettre en phase ses consommations avec sa production énergétique comme le lave-vaisselle, lave-linge, chauffe-eau, pompe de piscine, voiture électrique…

    Que faire de l’électricité non consommée ?

    Comme évoqué ci-dessus, il existe plusieurs type d’autoconsommation raccordée au réseau :

    • Sans injection: Tout en étant raccordé au réseau, vous vous engagez à ne pas y injecter le surplus de production. Pour se faire, il faut généralement un dispositif technique couteux garantissant l’absence d’injection. Peut être adapté pour des très petites installations (< 1 kWc)
    • Cession gratuite (uniquement pour des puissances < 3 kWc) : Le surplus de production est cédé gratuitement au réseau.
    • Vente du surplus: Le surplus de production est valorisé grâce à un tarif de rachat fixé par l’état.

    Au vu de ces modèles d’autoconsommation, nous considérons que le plus pertinent est actuellement l’autoconsommation avec vente du surplus.

    Couverture guide autoconsommation photovoltaïque
    Guide de l’autoconsommation photovoltaïque rédigé par les conseillers Espace Info-Énergie d’Occitanie

    Pour en savoir plus, voici quelques références :

    • Le guide « Autoconsommation photovoltaïque : comment produire de l’électricité et la consommer chez soi ? » réalisé par les conseillers des Espaces Info-Énergie d’Occitanie.
    • L’autoconsommation partielle ou totale– Photovoltaïque.info – HESPUL.
    • Définition de l’autoconsommation– Ministère de la Transition écologique et solidaire.
    • Guide de l’autoconsommation– GPPEP (association des Particuliers Producteurs d’Electricité Photovoltaïque)
  • En site isolé

     Si vous ne pouvez pas avoir accès au réseau, retrouvez le guide spécifique aux sites isolés. Dans ce cas-là, l’électricité peut se conserver dans des batteries, mais moyennant des pertes de rendement et un investissement significatif.

    De plus, même avec une bonne utilisation, les batteries devront être changées tous les 8 à 10 ans engendrant des problèmes de recyclage des métaux lourds.

    Également, il est recommandé de garder un petit groupe électrogène d’appoint en cas de creux de production ou de pics de consommation.

    Par conséquent, à l’heure actuelle, si votre logement est connecté au réseau, vous n’avez pas intérêt à utiliser des batteries.

Rentabilité

La vente totale peut rester aujourd’hui un mode de raccordement compétitif d’un point de vue financier.
Il est important de savoir que la revente totale est un investissement, dont la rentabilité peut être calculé assez précisément. Aujourd’hui, le temps de retour sur investissement est situé entre 12 et 16 ans pour des petites installations.

Cependant, comme évoqué ci-dessus, la baisse des tarifs d’achat de ce modèle combinée à l’augmentation du prix de l’électricité entraine que, suivant votre profil de consommation, l’autoconsommation peut s’avérer être plus intéressante que le modèle classique de vente totale. Attention, cela dépend de plusieurs variables. Ainsi, on estime qu’un ménage avec occupation quasi-permanente, disposant de chauffage électrique type PAC réversible, d’un dispositif eau chaude sanitaire électrique, d’une piscine, et/ou d’un véhicule électrique, et qui est susceptible de déplacer ses consommations électriques en pleine journée (via des programmateurs …), est un ménage pour lequel la solution d’autoconsommation est pertinente. En effet, pour qu’une installation en autoconsommation soit plus rentable qu’un projet en vente totale, il est nécessaire que la plus grande part possible de vos consommations s’effectue en pleine journée, lorsque l’installation solaire produit. Pour déterminer quel modèle sera le plus rentable, il est donc essentiel de prendre du temps afin d’établir votre profil de consommation et le corréler à la production photovoltaïque pour simuler la part autoconsommée de votre installation. Cette part déterminera la pertinence et la rentabilité économique de votre installation. Idéalement, si vous disposez d’un compteur communicant Linky, vous pouvez vous rendre sur votre Espace client afin de consulter vos consommation à intervalle de temps régulier, et le communiquer à l’entreprise pour qu’elle le prenne en compte dans son étude.

C’est donc suite à cette étude que vous pourrez aisément déterminer le modèle le plus rentable pour votre foyer.
Enfin pour les différents modèles, il est à noter que pour une puissance inférieure à 3 kWc, les revenus issus de la revente sont non imposables.

Aides financières

Dans le cadre de l’autoconsommation avec revente de surplus, et sous réserve de respecter les conditions générales d’implantation des panneaux, différents soutiens financiers sont accessibles :

  •  La prime à l’investissement: Cette prime varie en fonction de la puissance installée. A titre d’exemple, pour une installation < 3 kWc, la prime associée varie entre 1 150 et 1 250€. Elle est versée de façon équirépartie sur les 5 premières années.
  • Le tarif de rachat du surplus: Sous réserve de signer un contrat de rachat de 20 ans, votre surplus de production est valorisé à hauteur de 10 c€/kWh pour des installations < 9 kWc ; et à hauteur de 6c€/kWh pour des installations > 9 kWc et < 100 kWc. A noter que ce tarif n’est pas soumis à indexation sur la période de contrat.

Suivez le niveau actuel de ces aides financières à l’aide de l’arrêté tarifaire en vigueur.

Pour aller plus loin

  • Photovoltaique.info
  • Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire– ADEME
  • L’électrification en site isolé– ADEME
  • Trouver un installateur Quali’PV
  • Guide architectural pour l’intégration des capteurs solaires– Région Occitanie
  • Panneaux photovoltaïques : déjouer les pièges– CLCV
  • Critères de sélection des entreprises photovoltaïques– Photovoltaïque.info
  • Je quitte ma maison photovoltaïque– Photovoltaïque.info
  • Suivre sa production– Photovoltaïque.info
  • Le guide « Autoconsommation photovoltaïque : comment produire de l’électricité et la consommer chez soi ? » réalisé par les conseillers des Espaces Info-Énergie d’Occitanie

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